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La France contrainte à reconnaître le droit du peuple algérien
11 décembre 1960
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 12 - 2020

Dans une enquête sur les manifestations populaires du 11 décembre 1960, réalisé en 7 ans, aboutissant à un livre, un site (unseulheroslepeuple.org) et un film, tous ayant pour titre : «Un Seul Héros, Le Peuple», le sociologue français, Mathieu Rigouste a montré comment «le soulèvement général des classes populaires algériennes en décembre 1960, pendant près de trois semaines à travers toutes les villes du pays, a forcé le général De Gaulle et l'Etat français à abandonner le projet néocolonial de ‘'troisième voie'' nommé ‘'Algérie algérienne''».
Il a expliqué à l'APS qu'après la «bataille d'Alger» en 1957, la France «prétendait avoir anéanti toute opposition en Algérie. Mais, trois ans après, «de gigantesques manifestations du peuple algérien ont débordé la répression militaire française et changé le cours de la Révolution algérienne». Mathieu Rigouste a fait observer qu'«avec souvent des anciens, et en première ligne des femmes et des enfants venus par milliers des bidonvilles et des quartiers ségrégués, le peuple algérien surgit au cœur des centres-villes coloniaux, drapeaux, banderoles et corps en avant». S'ensuivit alors une «répression comme d'habitude terrible», qui «n'a cependant pas réussi» à réduire les manifestations. Pour Mathieu Rigouste, les manifestations populaires du 11 décembre 1960, qui ont éclaté dans plusieurs villes d'Algérie, ont contraint la France coloniale et les Nations unies à reconnaître le droit à l'autodétermination du peuple algérien, lui permettant ainsi d'arracher l'indépendance en 1962.
Ce soulèvement, qui «a aussi mis à terre le projet de putsch militaire de l'extrême-droite coloniale», a enfin démontré devant l'ONU et les observateurs internationaux «le soutien massif» du peuple algérien à l'indépendance et à l'autodétermination. Il a rappelé que ces manifestations coïncidaient avec la visite en Algérie, du 9 au 12 décembre 1960, du général de Gaulle qui avait prévu de «promouvoir son projet néocolonial de ‘'troisième voie''». «Calqué sur les modèles imposés dans les anciennes colonies françaises, ce projet consistait à placer au pouvoir une classe dirigeante inféodée à l'Etat français et chargée de mettre en œuvre une nouvelle forme de vassalisation économique», a-t-il expliqué. Le sociologue a fait observer que «les fractions dominantes de l'armée française maintiennent que l'Etat s'est fait submerger parce qu'il n'aurait pas laissé l'armée s'engager dans la contre-insurrection». Le sociologue français souligne la férocité de la répression dont le bilan a été sous-estimé par les autorités françaises.
«Presque partout, les troupes ont été déployées et avec l'accord des autorités politiques, elles ont tiré et tué, raflé et torturé», a-t-il fait remarquer. «Les méthodes de guerre policière n'ont pas été empêchées par l'Etat gaulliste, mais débordées par le peuple algérien», a-t-il indiqué, rappelant que les autorités françaises reconnaissent alors officiellement «120 morts, dont 112 Algériens et des centaines de blessés». «Après les soulèvements, l'étau militaire est desserré dans les montagnes, Charles de Gaulle ordonne l'arrêt des exécutions, abandonne le projet de ‘'troisième voie'' et doit se résoudre à négocier avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Le 19 décembre, l'Assemblée générale des Nations unies vote la résolution 1573 (XV) reconnaissant au peuple algérien son droit ‘'à la libre détermination et à l'indépendance''», a-t-il rappelé.


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