La liste des pays qui ferment leurs frontières face à la pandémie de la Covid-19, s'est allongée après la découverte de nouveaux variants du virus en circulation et la panique qui s'en est suivie. A titre d'exemples, en France, à partir de ce dimanche 31 janvier, les frontières aux pays extérieurs à l'Union européenne sont fermées ; l'Allemagne a interdit à partir de samedi 30 janvier les entrées sur son territoire par voie terrestre, maritime et aérienne de personnes venant de cinq pays fortement touchés par les différents variants du Covid-19. Le Royaume-Uni a annoncé jeudi fermer ses frontières aux non-résidents arrivant des Emirats Arabes Unis, dont Dubaï, cette interdiction vise également le Rwanda et le Burundi ; le Portugal qui avait déjà suspendu la semaine dernière ses liaisons aériennes avec le Royaume-Uni puis annoncé la suspension de tous les vols avec le Brésil, à partir de vendredi, a décidé d'interdire les déplacements non essentiels à l'étranger ; la Norvège a annoncé la fermeture de ses frontières à presque tous les non-résidents ; la Belgique a interdit à sa population de voyager hors des frontières pour des voyages non essentiels ; au Canada depuis la mi-mars 2020, les frontières sont fermées aux étrangers ; en Nouvelle-Zélande les frontières devraient demeurer fermées ; en Hongrie, les frontières hongroises sont fermées aux étrangers quelle que soit leur provenance depuis le 1er septembre 2020. Qu'en est-il pour l'Algérie ? Les frontières aérienne, maritime et terrestre algériennes sont fermées depuis le 17 mars 2020, pour stopper la propagation du virus. Les vols internationaux sont suspendus. Grâce à cette décision, l'Algérie a pu contenir la progression du virus. Pour le Dr Berkani Bekkat, membre du Comité scientifique de suivi de l'évolution de le pandémie de Coronavirus dans notre pays, la reprise des vols réguliers internationaux de la compagnie Air Algérie est exclue pour le moment. L'évolution de la situation épidémiologique est peut-être satisfaisante chez nous, mais à l'échelle mondiale elle est difficile, a-t-il expliqué. Pour Dr Bekkat Berkani, avec la campagne de vaccination qui a commencé hier à Blida, l'immunité collective pourrait être atteinte, en vaccinant au moins 50 à 60% de la population, alors le retour progressif à la vie normale, dont la réouverture des frontières, et la levée définitive du confinement pourraient être envisagées. La procédure obligeant le voyageur à présenter un test PCR négatif et un document attestant qu'il a été vacciné, assimilé à un passeport sanitaire, favoriserait la reprise des vols internationaux.
