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Les failles de gestions mettent à mal la SEAAL
Fin de contrat du groupe français Suez en Algérie ce mois-ci
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 08 - 2021

Il est indéniable que les conditions écologiques et le stress hydrique viennent accroître la problématique de la pénurie d'eau que connaît le pays depuis plusieurs années. Le manque d'eau potable accentue, également, la souffrance des citoyens qui subissent depuis 2020 l'impact d'une crise sanitaire inédite et actuellement une vague de chaleur record due aux incendies qui ravagent plusieurs régions du pays.
Tous ces facteurs amplifient la crise d'eau que vit chaque foyer algérien, mais la mauvaise gestion de cette source vitale qui se fait de plus en plus rare est aussi pointée du doigt. A Alger, la capitale, la grogne et la colère de la population monte d'un cran chaque jour un peu plus à cause des coupures prolongées des jours et même des semaines dans certains quartiers, notamment Est et Ouest d'Alger. Tous les efforts déployés par la Société des Eaux et de l'Assainissement d'Alger (SEAAL) sont vains. Le programme spécial de distribution d'eau dans la capitale mis en œuvre depuis quelques mois sonne, pour la majorité des citoyens, comme un aveu d'échec de sa stratégie et un point final à leur aventure du groupe français Suez qui gère l'eau à Alger depuis 16 ans. Sachant que le contrat avec ce partenaire français à travers la SEAAL prend fin ce mois-ci et pourrait quitter le pays, selon les précédentes déclarations de l'ex-ministre du secteur, Mustapha Kamel Mihoubi, évoquant le départ probable du groupe français. «Le contrat avec le partenaire français assurant la gestion déléguée de l'eau dans les villes d'Alger et Tipasa à travers la société SEAAL, qui arrive à terme en août prochain, pourrait ne pas être reconduit en raison des irrégularités constatées dans son application», avait-il indiqué. La question de son départ ou maintien n'a pas été évoqué pour l'instant par le nouveau ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, qui était, avant sa nomination à la tête de ce ministère le président du Conseil d'administration de la SEAAL.
Il devra relever le défi d'une gestion optimale et durable des ressources en eau et assurer un approvisionnement ou distribution équitable de l'eau potable conformément au plan d'urgence mis en œuvre quelques mois plutôt. La gestion de la crise actuelle de l'eau à travers le pays et en milieu urbain exige plus de pragmatisme et de discernement pour réduire les perturbations que connaît l'alimentation en eau potable de tous les quartiers de la ville d'Alger et de Tipasa. Ces perturbations récurrentes ne proviennent pas uniquement du manque de réserves d'eau, mais aussi de la mauvaise quantification et distribution de l'eau à travers toutes les régions du pays en général et des cités en particulier. Les habitants de plusieurs communes d'Alger se révoltent quotidiennement à cause de l'absence d'eau dans les robinets depuis des jours. C'est le cas de la commune de Bir Mourad Raïs, Kouba, Bab Ezzouar, Ain Benian, Sidi M'Hamed, Cheraga, Draria... etc. Pratiquement, chaque jour la SEAAL publie des communiqués pour informer la population des suspensions d'eau au niveau d'une commune donnée, sans pour la plupart du temps, communiquer sur le rétablissement de l'alimentation en eau. Des suspensions dues, majoritairement, pour des problèmes techniques, de pompage ou des fuites importantes qui se relancent à chaque fois. Les citoyens ne cessent d'ailleurs de dénoncer à travers les réseaux sociaux ces fuites pour interpeller la SEAAL afin d'intervenir pour les réparer. Des réparations qui prennent des jours et qui coûtent cher à la société franco-algérienne et à l'Etat.
Le problème de gestion est souvent évoqué dans ce genre de problème sans fin. Il y a, actuellement, urgence impliquant des rationnements de l'eau et la mise en place de nouveaux mécanismes pour gérer les situations exceptionnelles de sécheresse que vit et vivra le pays dans l'avenir. Cette urgence concerne, également, la maîtrise des consommations d'eau et l'intensification des actions de sensibilisation sur le bon usage de l'eau potable et industriel, notamment, dans les zones urbaines. L'absence d'anticipation du partenaire français qui est active en Algérie depuis deux décennies est remise en cause car aux premiers signes d'une crise d'eau, la société a montré des failles à l'origine de la colère des habitants de la capitale depuis des mois. Ces dysfonctionnements sont à l'origine du limogeage de 26 directeurs d'unités de wilaya de l'Algérienne Des Eaux (ADE), il y a trois mois. «Suite à un rapport de l'inspection générale du ministère des Ressources en eau, qui a mené une enquête approfondie, il a été établi que les perturbations et insuffisances dans les wilayas d'Alger et de Tipasa étaient dues, dans une large mesure, à la mauvaise gestion», avait expliqué un communiqué du ministère à l'époque. Les pouvoirs publics doivent redoubler de rigueur dans la gestion de cette source vitale et mettre fin au déni de responsabilité. Les gestionnaires de l'eau dans le pays et citoyens doivent assumer leur responsabilité et agir de manière rationnelle.


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