La moralisation de la vie publique constitue un chantier permanent et global impliquant des dimensions législative, sociale et culturelle. L'évolution de changement, la complémentarité des efforts et leur continuité sauraient constituer un moyen agissant pour la moralisation de la vie publique, en référence à la pluralité des domaines touchés par la corruption, la fraude et les irrégularités. La consolidation du caractère stratégique de la moralisation globale, le développement de la politique pénale, la promotion de la bonne gouvernance, le renforcement de la prévention contre la corruption, la répartition des rôles entre les institutions et la garantie de la convergence et de la coordination entre elles, présentent une lourdeur manifeste obstruée par ceux qui administrent la Wilaya. Tant ignorés, voilés et humiliés lors des différentes rencontre avec le premier magistrat de la wilaya, le tout ceinturé par des comportements méprisables de certains ''Directeurs d'exécutifs'' et dont les signes extérieures de richesses ostentatoires ne sont plus à démontrer en Algérie, ils ne sont jamais taxés en tant que tels. Ici, refusons à en faire un thème de propagande pour éviter de citer des noms, et dont nous risquons d'en faire les frais, à l'exemple de ce qu'on a supporté il y a quelques semaines devant la Maison de la presse. Nous laissons le soin aux divers services de sécurité de faire leur travail dans ce chapitre des plus ahurissants dans ce qui se passe dans la wilaya de Mascara. Dans ce contexte, l'affaire de l'ex-secretaire général de la wilaya de Mascara, et dont son passeport lui a été retiré, a vu des enquêteurs ayant pour mission la consolidation du caractère stratégique de la moralisation globale, le développement de la politique pénale, la promotion de la bonne gouvernance, le renforcement de la prévention contre la corruption. Ont vu la répartition des rôles entre les institutions avec la garantie de la convergence et la coordination entre elles. L'affaire dont l'ex-secrétaire général de la wilaya est supposée poursuivie concerne la réalisation d'une 'mosquée pôle' d'une contenance de 10.000 fidèles et dont la première pierre en date du 10 février 2013 par l'ex-ministre des Affaires religieuses M. Ghoullam Allah et dont les travaux peinent à voir le jour, et ce, à l'heure où nous mettons sous presse le présent article. Des informations qui circulent font état d'additions et de soustractions dans des pièces comptables et autres mandats et dont l'ex- secrétaire général paraphait en toute assurance. Des médias ont fait état d'un trou de plus de 80 milliards. Dans un autre contexte ignominieux, il y a lieu de souligner, que l'autorisation pour prétendre a une autorisation de forage d'un puits d'eau a été souvent décrié où des sommes allant jusqu'à 1.000.000.00 de dinars sont remis à qui de droit via des entremetteurs et autres courtiers de cols-blancs Du donnant-donnant, conséquence dont on ne voit de solution à ce fatal phénomène que dans la moralisation, dans l'éducation civique et dans l'adoption des codes d'éthique, seules capables de délivrer les individus du penchant de l'argent facile et de cupidité, qui ont pris des proportions alarmantes dans la wilaya de Mascara. N'est-il pas vrai, entre dîner au prix du mensonge et jeûner pour prix de la vérité, le choix d'un homme digne est clair ? Décidément, on aura tout vu et entendu dans la wilaya de Mascara.
