Les joueurs africains condamnent et prennent position contre les crimes barbares commis par l'Etat hébreux à Ghaza en Palestine occupée La condamnation des stars de football se joue sur les plateaux de télés et de radios sans aucun débat contradictoire, c'est la machine médiatique téléguidée qui se met du côté de l'agresseur et non de l'agressé comme le faisait remarquer à juste titre le journaliste Michel Collin, fondateur du site Investig'action et de Télé Palestine. Des footballeurs engagés «Pour les gens qui suivent les chaînes françaises ou lisent ces hebdos qui appartiennent aux grands milliardaires, il leur est impossible de connaître les avis et les opinions des autres lorsqu'il s'agit du traitement du dossier Palestine»...Les footballeurs engagés dans le monde de foot font entendre et dénoncent à la fois cette boucherie, malgré les sévères punitions et menacent d'exclusion qui pèsent sur eux, notamment l'exclusion de leur club, des amandes et la déchéance de leur nationalité pour les Français n'est pas impossible. L'agresseur est celui qui occupe une terre Ce qui démontre une fois de plus que rien n'est encore joué, la France serait devenue la protectrice des sionistes, une chasse ouverte aux joueurs qui se démarqueraient de leur canevas et qui oseraient dénoncer le terrorisme/israélien, puisque en droit et en référence aux résolutions de l'ONU et à la grande majorité du monde entier «Un agresseur est celui qui occupe une terre qui ne lui appartient pas, qui essaye de la vider de sa population donc de ses terres, ce qui est qualifié d'un nettoyage ethnique et dans ce cas Israël pratique l'apartheid. Et aujourd'hui on cherche à vouloir faire de l'agresseur un agressé», souligne Michel Collin. La conscience joue beaucoup… Cette semaine, l'homme politique ne se trouve pas bien loin, puisqu'il est à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, pays voisin de l'Arabie saoudite. Ce voyage lui a permis d'enfoncer le clou dans ce dossier. Sur une chaîne française, c'est l'ancien président du RC Toulon, qui répondait à une question du journaliste sur le cas de Karim Benzema : «J'ai vu les images des actes terroristes du Hamas et de l'horreur qui a eu lieu en Israël». «Je me suis dit que même la mort de milliers de Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, avant ces actes, ne peuvent les justifier. Quand je vois ensuite les images des enfants palestiniens bombardés aujourd'hui, je me dis aussi que rien ne peut les justifier. Rien ne peut justifier la mort d'innocents contre la mort d'autres innocents. Dans tous les cas, il n'y avait que des innocents». «C'est mon rôle de dénoncer cela» Lors de l'émission «Rothen» Darmanin, qui était interrogé lors d'une rencontre avec des membres de la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Abou Dhabi. «On peut se demander ce que fait un footballeur à tweeter une opinion politique et que, quand il le fait, il le fait de façon sélective. Je pense personnellement que ça cache quelque chose et ne pas le voir c'est être naïf». Je m'adresse au ministre, parce que les autres, les pantins que t'entends, qui ne sont rien, et qui n'existent qu'à travers un micro ou une interview à travers des ceci, et cela pour la France ils ne sont rien. Par contre, monsieur Darmanin, il nous gouverne ...Déjà s'il a des preuves contre Benzema qu'il nous les ramène, qu'il ne prenne pas les choses à l'envers, ce n'est pas parce que tu es ministre de l'Intérieur que tu... L'Algérien Yacine Brahimi marque et défile drapeau palestinien à la main Emmené par un Yacine Brahimi de gala, la formation d'Al Gharafa a eu raison sur Al rayyane sur le score de 4-3. C'est l'international algérien Brahimi, l'ancien pensionnaire de Porto, qui marque ce samedi face Al rayyane en réalisant un excellent match, et pour exprimer son attachement à la Palestine, se dirige vers les gradins où un supporteur lui remet le drapeau palestinien pour le tour d'honneur. Khabib Nurmagomedov soutient Youcef Atal Pour avoir exprimé son soutien à la Palestine, Youcef Atal a été suspendu par la direction de la formation azuréenne, le champion du monde de l'UFC, Khabib Nurmagomedov, le défend publiquement. Selon «Fennec News», suite à cette décision controversée, Khabib Nurmagomedov, une figure respectée dans le monde du sport pour sa carrière exceptionnelle dans l'UFC, a exprimé son soutien au champion d'Afrique 2019. «This is real freedom speech. Bravo la France», a écrit le champion du monde de l'UFC sur sa story Instagram. Ses paroles ont résonné dans le monde du sport et au-delà, attirant l'attention sur la liberté d'expression et les droits des sportifs à exprimer leurs opinions personnelles. L'incident a soulevé des questions sur la limite entre les opinions politiques des sportifs et leur rôle en tant que personnalités publiques. En résumé La solidarité de Khabib envers Atal a été saluée par de nombreux fans et personnalités publiques…met en lumière l'importance de la liberté d'expression dans le monde du sport. Alors que les débats sur ce sujet se poursuivent, il est clair que les sportifs continueront de jouer un rôle essentiel dans la défense des droits fondamentaux et des valeurs qui transcendent les frontières nationales. Un dossier qui révèle la dimension des sportifs qui remonte aux années 2012 …… «En 2012 déjà...» L'histoire remonte à la surface pour rappeler ce que les actes criminels et barbares d'Israël sur la Palestine, commettaient déjà en 2012. Ceci avait suscité une formidable mobilisation des stars du football pour dénoncer ces violations inqualifiables sur des innocents. Entre les 14 et 21 novembre, les hostilités entre l'armée israélienne et les groupes palestiniens à Gaza ont coûté la vie à 166 Palestiniens et six Israéliens en majorité des civils. Les stars du foot condamnent : «Il est inadmissible que des enfants soient tués alors qu'ils jouent simplement au football, notamment à la veille où Israël va accueillir le Championnat d'Europe UEFA des moins de 21 ans, alors Israël commet des actes contraires aux valeurs du sport». «C'est une première !», titrait le journal Le Parisien du 1er décembre 2012. «Une soixantaine de footballeurs, et pas des moindres, Didier Drogba, Eden Hazard, André et Jordan Ayew, mais aussi des joueurs de l'équipe de France, Jérémy Ménez, Abou Diaby, Alou Diarra ou Steve Mandanda, viennent de signer une tribune en soutien à la Palestine en dénonçant les récents bombardements israéliens sur Gaza. Ils répondent ainsi à l'appel du footballeur Frédéric Kanouté (Lyon, Tottenham, Séville…) qui a mis en ligne sur son site ce texte», écrivait ce journal. Surpris, en tant que média, écrit que «c'est la première fois qu'un appel de ce type, impliquant des personnalités de premier plan, les footballeurs bénéficient d'une exposition médiatique extraordinaire, a lieu sur ce sujet». Et surtout dénonçant les actes commis par l'armée israélienne. «Nous, en tant que joueurs de football européens, exprimons notre solidarité avec le peuple de Gaza qui vit en état de siège…Nous sommes informés que le 10 novembre 2012, l'armée israélienne a bombardé un stade à Gaza, causant la mort de quatre jeunes, âgés entre 16 et 18 ans, qui jouaient au football…» Enfin, rappelons qu'en 2009, alors que l'opération militaire «Plomb Durci» menée par l'armée israélienne causait des centaines de morts dans la bande de Gaza, Fréderic Kanouté, alors joueur au FC Séville avait dévoilé un t-shirt sérigraphié « Palestine » en plusieurs langues après un but marqué en huitième de finale aller de la Coupe d'Espagne. Il avait été sanctionné à l'époque par la Fédération espagnole de football par une forte amende.
