, C'est l'une des décisions qui confortera la nouvelle équipe de la Fédération algérienne de football. Trop longtemps, des arbitres étaient exposés à la vindicte d'une majorité de joueurs dont certains n'hésitent pas à porter le badge de professionnels. La dégradation de la relation joueurs-arbitres et entraîneurs-arbitres ne cesse d'inquiéter les gestionnaires du football national. «Nul sport n'offre plus de prises à l'erreur que le football» L'inquiétude s'amplifie sans que les sanctions prises à l'encontre des mauvais joueurs ne fassent d'effets sur eux, et ce, grâce souvent à des dirigeants qui interviennent auprès de la commission de discipline pour annuler la sanction. C'est ce qu'on appelle la zone de la face cachée du sport où les manipulations utilisées sous plusieurs formes pour réduire la sanction. Pourtant, comme le souligne un expert et auteurs de plusieurs analyses, «Nul sport n'offre plus de prises à l'erreur que le football». Un match est une somme de problèmes auxquels les joueurs s'efforcent de «trouver les bonnes solutions», mais quelles que soient leur excellence et leur expérience, ils y parviennent bien rarement. Sur le chemin du but ou pour défendre leur camp, l'erreur les guette et se faufile à chaque rebond du ballon et sur chaque recoin du terrain». C'est dire que l'arbitre est leur principale cible lorsque le but est raté ou la faute n'est pas sifflé. La faute se décline sous toutes ses formes et dans toutes ses variantes. L'instrument est plus fréquent qu'on ne le croit dans le sport, car il est perpétré de manière à être indétectable. Les rodéos, c'est ailleurs… Cette nouvelle équipe marque de son empreinte, cette envie de mettre fin à ces «rodeos» qui font spectacle sur nos terrains. Le Bureau fédéral de la FAF, présidé par Walid Sadi, décide de mettre fin à cette machine infernale et annonce des modifications de son code disciplinaire, ce qui se traduit par une augmentation des amendes en cas de contestation lors des matchs de football comme rapporté par le média «DZFOOT». Pour les joueurs de la Ligue 1, c'est 150 000 DA Dans la version précédente du code disciplinaire, qui avait été publiée en 2016, les joueurs recevant un carton jaune pour contestation des décisions arbitrales étaient passibles d'une amende de 30 000 DA. Désormais, cette amende a été significativement revue à la hausse pour les joueurs de la Ligue 1, atteignant désormais 100 000 DA. En outre, l'amende pour le regroupement autour de l'arbitre, une infraction qui survient lorsque les joueurs se rassemblent de manière contestataire autour de l'arbitre, a également fait l'objet d'une révision. L'amende, qui était de 50 000 DA, a été augmentée à 150 000 DA. Il est important de noter que ces amendes plus élevées s'appliquent principalement aux joueurs de la Ligue 1. Pour les divisions inférieures, les amendes restent à un niveau moindre, comme le stipule le code disciplinaire amendé de la FAF. Cette décision de la FAF présidé par Walid Sadi vise à dissuader la contestation des décisions arbitrales, tout en favorisant un jeu équitable et respectueux sur le terrain. Elle s'inscrit dans le cadre des efforts continus visant à maintenir l'intégrité et la discipline dans le football algérien, tout en encourageant un comportement respectueux des règles. En résumé Enfin, comme le faisait remarquer un confrère de la presse oranaise en 2019 «Après chaque fin de match des présidents de club et des entraîneurs s'attaquent aux arbitres pour justifier la défaite de leurs équipes. Des entraîneurs s'en prennent à leurs joueurs au lieu d'assumer la défaite. La violence verbale des dirigeants de club ainsi que le comportement des entraîneurs et des joueurs sur le terrain ne peuvent qu'influer de manière négative sur les supporters, lesquels se retrouvent incités à la violence».
