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Publié dans La Nouvelle République le 25 - 12 - 2023

Mais en Algérie, nous sommes loin de la corruption endémique en Occident, notamment dans les pays européens dont les élites politiques n'arrêtent pas de nous parler de démocratie, droits de l'Homme, etc., alors qu'elles dilapident l'argent public et se laissent corrompre par des services étrangers, comme on l'a vu dans le scandale du Marocgate.
L'Algérie doit être gouvernée par le courant nationaliste et patriotique, conformément au sacrifice des Martyrs. Elle ne peut pas se permettre une aventure néolibérale qui menacera ses fondements. Le modèle néolibéral a échoué partout dans le monde et nous mettons nos détracteurs au défi de nous montrer dans quel pays il a réussi. Nous devons aussi sanctuariser notre Etat, notre Armée et nos services de renseignement. Le mouvement islamiste que sont les Frères musulmans ou autres appellations qui continuent leurs attaques contre l'Etat algérien et contre l'Armée, véritable colonne vertébrale de cet Etat national qui, historiquement, provient d'une Armée qui a donné naissance à notre Etat, et contre les services de renseignement, doit être empêchés de nuire. On ne peut pas laisser des apprentis sorciers jouer avec la stabilité d'un pays tel que le nôtre. Si l'on déstabilise l'Algérie, plus grand pays d'Afrique, l'impact sera mondial, il faut que les forces occultes qui complotent contre l'Algérie le comprennent une fois pour toutes, car elles seront elles-mêmes touchées. Personne n'échappera à la catastrophe. Pour éviter cela, il faut militer pour la stabilité. En effet, l'Algérie d'aujourd'hui n'est pas celle de la décennie rouge et noire où les hordes intégristes sanguinaires massacraient à tout va ou celle des vingt dernières années où elle était livrée au pillage de l'oligarchie rapace. Nous revenons de très loin. L'Algérie de l'actuel Président se veut nationaliste et patriotique, donc elle mérite d'être soutenue et nous sommes tous concernés par ces enjeux.
Au niveau médiatique qui est stratégique, l'information étant devenue le nouveau pouvoir, il faut confier les médias à des professionnels compétents. Il nous faut des gens qui s'inscrivent dans les standards internationaux et qui sont au courant de ce qui se passe dans le monde dans ce domaine. C'est un secteur névralgique qui demande une attention particulière. Il faut faire entendre la voix de l'Algérie et faire connaître ses positions justes et honorables à travers le monde, mais sans relais médiatiques, on n'arrivera à rien. Un bond qualitatif s'impose donc dans ce secteur. Il nous faut un bouclier médiatique pour transmettre les réalisations sur le terrain. L'Algérie doit être restaurée et il est important de préparer la relève politique qui sera là pour diriger le pays plus tard. Il faut impliquer les jeunes générations dans le processus politique. Ce n'est pas normal que l'on ne fasse pas de politique en Algérie. Bien qu'elle soit incontournable, il faut qu'un courant nationaliste émerge et soulage l'Armée du lourd fardeau qui pèse sur elle du fait de notre histoire qui a placé l'Armée au centre du pouvoir.
Pour éviter l'effondrement, il faut obligatoirement fermer la porte au courant néolibéral qui ne ramène que la ruine et aux cercles obscurantistes islamistes qui sont dans l'agitation permanente, qui ciblent les secteurs sensibles et qui sont missionnés pour s'attaquer à notre Armée qui, je le répète est la colonne vertébrale de notre pays.
On n'oubliera jamais le sacrifice des martyrs du devoir qui ont donné leur vie pour sauver la République contre le projet de démantèlement concocté dans les cercles occultes au-delà des mers et dont les fondamentalistes islamistes étaient les exécutants. Les patriotes sont appelés à participer à l'effort national. Nous sommes tous concernés par la consolidation de l'Etat national. Les élections qui arrivent favorisent le débat politique où chacun peut s'exprimer et avancer ses idées. Personne n'ira en prison pour avoir exprimé ses idées, mais bien pour être un traître à la nation. Ceux qui ont trahi leur pays en se vendant au Quai d'Orsay ou au Makhzen, etc., ou encore au ''MAK'' ou à ''Rachad'' et autres organisations appartenant à la 5e colonne, échoueront en prison. Il n'y a pas de débat avec les traîtres, la trahison n'étant pas une opinion. Au début de son mandat, le Président a organisé une réunion avec les ambassadeurs en demandant une obligation de résultats. Il faut persévérer dans cette exigence et la généraliser dans tous les secteurs. C'est une excellente initiative. Celui qui veut servir le pays est le bienvenu, celui qui ne sert que ses intérêts doit rentrer chez lui et céder sa place. Il y a beaucoup de chantiers importants auxquels il faut donner des impulsions, comme l'école, l'éducation, la culture, le patrimoine, la santé, le tourisme. Ce sont des chantiers énormes qui demandent beaucoup de travail mais impossible n'est pas algérien.
Dans le domaine économique, le Président Tebboune fait de gros efforts pour instaurer la numérisation afin de combattre l'informel qui voit chaque année des milliards échapper au circuit bancaire, et l'on remarque une résistance de la part des résidus de la ''Issaba'' pour saboter le travail du Président.
Il serait peut-être judicieux de changer de monnaie pour abattre définitivement ces magnats de l'informel. Ce serait une excellente façon de leur couper l'herbe sous le pied. Plus concrètement, voici nos propositions pour renforcer notre souveraineté, notamment économique, avec des suggestions concernant les nouvelles
actions à entreprendre :
1 – Compléter les orientations du président de la République sur la nécessaire transformation de l'ensemble des matières premières et conserver la valeur ajoutée et la création d'emplois en Algérie, il faudrait fixer un délai de 10 ans pour arrêter l'exportation de toutes les matières premières brutes, y compris le gaz et le pétrole et investir dans des projets de transformation (pétrochimie notamment) en exigeant que des plans stratégiques soient mis en place par les secteurs et les grandes entreprises publiques concernés. Pour accélérer le développement de la pétrochimie, nous proposons qu'une filiale dédiée è la pétrochimie puisse être créée, à l'image de Sabic en Arabie saoudite, maintenue indépendante d'Aramco durant une cinquantaine d'années et devenue le leader mondial de la pétrochimie.
2 – En complément des augmentations nécessaires des salaires de 50% sur 5 ans, il faudrait créer un fonds de pension public ouvert à tous les Algériens adultes qui permettra d'augmenter les revenus des salariés algériens et d'améliorer le partage de la valeur ajoutée en Algérie. Ce fonds serait alimenté principalement par les employeurs et les employés, comme un nouveau mécanisme de la sécurité sociale, et complémentaire au système de retraite par répartition qui continuerait à fonctionner selon les modalités actuelles.
Ce fonds aurait plusieurs finalités : en premier lieu, sécuriser les retraites des Algériens et augmenter leurs revenus (et l'équilibre social de long terme).
En second lieu, permettre à l'Etat algérien de se financer par le biais d'obligations d'Etat de maturités diverses et créer un véritable marché de la dette publique.
En troisième lieu, assurer la capitalisation et le financement de long terme des grandes entreprises nationales stratégiques dont le peuple algérien deviendrait également, de ce fait, directement et collectivement actionnaire (voir la proposition sur le capital des banques publiques ci-dessous)
Un tel fonds serait ouvert à tous les citoyens algériens, y compris la communauté algérienne à l'étranger qui ne pourrait être que séduite par une telle formule de retraite et d'investissement de long terme.
Ce type de fonds existe dans de très nombreux pays dans le monde comme l'Inde, la Malaisie, le Canada, la Suède, la Russie, la Pologne, la Corée, etc.
3 – Mener une dévaluation du dinar pour aligner les taux de change officiels du dinar sur les taux parallèles sur 5 ans : La politique actuelle d'un dinar officiel surévalué par rapport au cours sur le marché parallèle donne une double prime aux importations au détriment de la production nationale et de la création de valeur ajoutée et de richesses réelles de long terme en Algérie.
Tout d'abord, la différence entre le taux officiel et le taux parallèle est un moyen de détourner des capitaux à l'étranger via les surfacturations, qu'il est totalement illusoire de faire disparaître par des contrôles administratifs et quantitatifs comme à l'heure actuelle.
Par ailleurs, il agit comme une désincitation à l'intégration de la valeur-ajoutée en Algérie en favorisant l'importation ''subventionnée'' des intrants étrangers.
Cette aberration économique perdure car elle a les mêmes soutiens que les partisans du Franc CFA, aligne sur l'euro et notoirement surévalué par rapport aux taux de change requis par le bon fonctionnement des économies d'Afrique de l'Ouest : une classe de hauts fonctionnaires, en cheville avec une fraction du patronat ayant un accès privilégié à la devise subventionnée dans les banques. Ce que Helmut Elsenhans, le grand économiste allemand ami de l'Algérie, qualifie de ''classe-Etat''.
Pour mener cette dévaluation du dinar dans les meilleures conditions, il faut d'une part, ouvrir le plus rapidement possible les bureaux de change dont le Décret a été créé mais aussi augmenter les dotations de devises légales pour les particuliers au niveau des banques (allocations devises pour les voyages à l'étranger des citoyens, allocations des étudiants, allocations voyages des hommes d'affaires, allocations médicales, etc.) dont la compression artificielle aujourd'hui dans le circuit bancaire provoque des pénuries et gonfle le taux de change parallèle de manière artificielle.
En parallèle, il faut laisser la banque centrale augmenter la contrepartie officielle en dinars pour les devises étrangères par paliers progressifs pour le rapprocher du taux de change parallèle (contrepartie qui diminuera de son côté avec le mécanisme cité plus haut), jusqu'à ne laisser qu'un écart infime entre le taux officiel et le taux parallèle.
C'est ce que le gouverneur Lakcaci avait commencé à faire en 2015 avant d'être brutalement attaqué par l'inénarrable Saïdani au nom de la « défense des intérêts du peuple algérien ». Comme nous sommes sortis de cette époque, nous espérons que le Président fera sauter l'un des derniers verrous de la ''Issaba'' bientôt.
4 – Il faut accélérer et reprendre d'urgence la réalisation du programme des années 70-80 marchés de gros de proximité par Magros dont on n'entend plus parler alors que la proportion de biens alimentaires, notamment 70% des fruits et légumes ne passent pas par les marchés de gros officiels.
5 – Il faut lancer un programme d'ensemencement des nuages (cloud seeding) à l'image de ce qui se fait dans les pays du Golfe qui font face à une sècheresse endémique et qui ont été pionniers dans ce domaine (comme ils ont été logiquement pionniers dans le dessalement d'eau de mer que nous avons également fini par adopter comme seul moyen de contrer la sécheresse sur notre territoire).
Il s'agit, via des moyens relativement faibles (quelques biplans s'approchant des nuages et projetant des matières iodées) de gagner 200-300 millimètres de pluie supplémentaires par an là où passent les nuages, c'est-à-dire le Tell et une bonne partie des Hauts-plateaux.
Ce programme requiert une collaboration scientifique avec des universités spécialisées mais ne présente aucun obstacle technique majeur, hors de portée de l'Algérie.
(A suivre)


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