La Coupe d'Afrique des nations 2023 ne serait pas la bienvenue pour les championnats européens. La question ne se pose pas. La programmation de cette compétition semble perturber. Certains clubs voudraient avoir la main sur tout ce qui se programme sur les terres africaines, y compris le football. L'idée qui trottine dans la tête des gestionnaires du football tant, Africain que FIFA, c'est de pouvoir arriver un jour à concrétiser cette folle idée, celle d'empêcher les organisateurs de ne rien décider seuls, tout devrait être négocier afin de s'assurer que leurs stars ne soient pas absentes lors des championnats européens. Ce climat qu'imposent plusieurs clubs en refusant de libérer leurs joueurs pour cette CAN, fait réagir quelques médias africains qui se posent la question « existerait -il un calendrier idéal pour une coupe d'Afrique des nations ? Cette même compétition qui est rarement privilégiée au sein de la planète foot ? » 13 janvier au 11 février 2024 est une période qui n'arrange pas les clubs européens qui refusent carrément de libérer les joueurs convoqués par leur nation respective pour cette compétition aux couleurs d'Afrique. Bloquer les joueurs pour perturber la CAN ? L'édition camerounaise de la dernière CAN qui a eu lieu de janvier à février 2022, avait enregistré, selon les médias, que 29,7 % des joueurs concernés évoluant en Afrique. « A contrario, 404 footballeurs appelés par leurs sélections africaines intervenaient dans des championnats rattachés à l'Union des associations européennes de football. Des voix s'élèvent pour dire non, il n'est pas question de libérer les joueurs convoqués pour la CAN. Un média étranger rapporte que «le milieu de terrain de l'Everton FC, Abdoulaye Doucouré, vient de renoncer à y participer. Le Malien répondait, le 5 novembre dernier, aux journalistes de l'application '90 fFootball'. Difficile de dénouer l'écheveau traditionnel des pressions des équipes et de l'autocensure». Des clubs européens ne voudraient pas de la CAN L'inquiétude est de taille chez les dirigeants des clubs européens. « Ce n'est pas le fait qu'il s'absente, mais le risque est permanent, il varie, pour les clubs…au-delà de l'indisponibilité d'un joueur africain pendant une partie de la CAN, les clubs qui 'acquièrent' les footballeurs à grand frais redoutent que l'absent revienne épuisé, voire blessé ». Le débat est donc lancé, même s'il est si récurrent que certains joueurs remisent leurs envies patriotiques, par anticipation d'éventuelles brimades. Que faire, au moment où la concurrence bat son plein ? Retrouvera-t-il sa place à son retour ? Ceci d'une part, et d'autre part, cette compétition tombe très mal pour eux, puisqu'elle épouse la période de mercato hivernal. Des réactions qui devraient prochainement trouver une solution par la FIFA, une autre manière de vouloir s'immiscer dans l'organisation du football africain, à l'image des recommandations formulées lors du séminaire tenu au Maghreb. En résumé En 2022, le président de Naples, Aurelio de Laurentis, n'avait pas lancé : « Ne me parlez plus des footballeurs africains. Je n'en prendrai plus, tant que la CAN sera organisée au milieu de la saison » ? Le Journal JA rapporte que «le gardien de but de Manchester United, le Camerounais Andre Onana, hésiterait à se rendre en Côte d'Ivoire » tous les stratagèmes pour empêcher leurs joueurs africains d'aller à la CAN. En somme des clubs européens vise essentiellement à mettre la pression sur l'instance internationale, afin d'exiger le déroulement de la CAN en été.
