Berrouaghia, autrefois le théâtre de combats héroïques, a grandi et prospéré. Cependant, la grandeur de la ville contraste avec la décrépitude du Carré des martyrs. Cet oubli apparent résonne comme une disharmonie dans la symphonie de reconnaissance que chaque citoyen devrait exprimer envers ceux qui ont donné leur vie pour l'indépendance.Berrouaghia, ville emblématique de la wilaya de Médéa, porte dans son sol les traces indélébiles de notre lutte pour l'indépendance. Au cœur de cette histoire glorieuse, le Carré des martyrs se dresse, mais son état délabré raconte une tout autre histoire, celle de la négligence et de l'indifférence. Les noms gravés avec respect et solennité sur les stèles du Carré des martyrs subissent une érosion implacable due aux conditions climatiques hostiles. Ces inscriptions, témoins silencieux du courage et du sacrifice, s'effacent peu à peu, laissant derrière elles un vide regrettable. Pourtant, la voix des enfants des chouhada retentit, un appel vibrant à la préservation de cet espace sacré. Pendant plus de sept ans, cette supplique est restée lettre morte aux oreilles des responsables locaux. Ni la municipalité (Apc), ni l'administration (daïra) n'ont daigné accorder l'attention nécessaire à cette détérioration préoccupante. Berrouaghia, autrefois le théâtre de combats héroïques, a grandi et prospéré. Cependant, la grandeur de la ville contraste avec la décrépitude du Carré des martyrs. Cet oubli apparent résonne comme une disharmonie dans la symphonie de reconnaissance que chaque citoyen devrait exprimer envers ceux qui ont donné leur vie pour l'indépendance. L'urgence d'une action se fait sentir. Il est impératif que les autorités locales se penchent sur cette situation et prennent des mesures immédiates pour restaurer la dignité du Carré des martyrs de Berrouaghia. Ce lieu ne doit pas seulement être un rappel de notre histoire, mais aussi un symbole vivant de notre engagement envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté. L'effacement des noms des martyrs est bien plus qu'une altération physique, c'est une atteinte à notre mémoire collective. Berrouaghia mérite mieux, et il est de notre responsabilité commune de veiller à ce que le carré des martyrs retrouve son éclat, préservant ainsi l'héritage précieux que nous avons le devoir de transmettre aux générations futures.
