Le Directeur de développement d'Algerian Energie Company (AEC), Filiale Sonatrach, Sofiane Zamiche, a indiqué, hier mercredi à Alger, que la réception des cinq stations de dessalement d'eau de mer (SDEM) supplémentaires assurera un taux de 42% de couverture des besoins du pays en matière de l'approvisionnement en eau potable. Des projets qui s'inscrivent dans le cadre des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à atténuer le stress hydrique. «Avant la fin de l'année en cours, les besoins en ce précieux liquide d'une population de 15 millions seront couverts», a-t-il indiqué. S'exprimant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale dont il était l'invité de l'émission L'''invité du matin'', Sofiane Zamiche a fait savoir que ces SDEM en réalisation dans les wilayas de Boumerdès, Oran, Bejaïa, El Tarf et Tipasa, seront mises en service avec d'une capacité de 300.000 m3 par jour pour chaque station. «Avec l'entrée en production de ces 5 stations d'ici à la fin de 2024, la capacité totale de production de l'eau dessalée en Algérie sera portée à 3,7 millions m3/jour, soit un taux de 42% de couverture des besoins du pays en matière de l'approvisionnement en eau potable en vue de préserver les eaux souterraines», a-t-il dit. Avant le programme d'urgence de dessalement d'eau de mer initié par les pouvoirs publics, en juillet 2021, a observé le Directeur de développement d'Algerian Energie Company (AEC), Filiale Sonatrach, il a été décidé de réaliser 11 SDEM sur le littoral avec une capacité globale de production de ce précieux liquide de 2,1 m3 / j. Celles-ci, a-t-il dit, devant contribuer à hauteur de 17 % dans l'approvisionnement en AEP de la population. Jusqu'à présent, a-t-il poursuivi, nous avons quatorze stations en service qui contribuent à hauteur de 18 % à l'approvisionnement des citoyens en eau potable, ce qui équivaut à 2,25 millions de mètres cubes par jour en capacité totale. Faisant remarquer que la technologie adoptée en Algérie est la même que celle adoptée à l'échelle internationale, et les points positifs de cette technologie résident dans le fait qu'elle ne consomme pas beaucoup d'énergie par rapport aux autres technologies. Notons que contrairement aux précédents projets réalisés en partenariat avec des entreprises étrangères, ce programme de réalisation de ces 5 SDEM est pris en charge au plan construction, études et ingénierie par des compétences nationales, puisque étant réalisé par les filiales des groupes Sonatrach et Cosider. «L'Algérie devient, de ce fait, le premier pays africain et le troisième pays arabe, après l'Arabie saoudite et les E.A.U., à produire de l'eau en utilisant la technique de dessalement», avait indiqué le président de la République qui a également demandé de recourir aux barrages à hauteur de 20%, aux nappes phréatiques à taux égal et aux stations de dessalement pour le restant, afin de préserver les réserves stratégiques nationales en eau.