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L'Elysée a éloigné Lucie Castets de Matignon ?
Rencontre Macron – partis politiques en France
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 08 - 2024

Emmanuel Macron recevra Jordan Bardella et Marine Le Pen pour le RN, puis Eric Ciotti, ainsi que les présidents du Sénat Gérard Larcher et de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
Le Président préfère les consultations avant la prise de parole. Emmanuel Macron a reçu, vendredi, une délégation du Nouveau Front populaire puis les principaux dirigeants du camp présidentiel. Après avoir reçu Marine Le Pen, puis Eric Ciotti, il devrait prendre la parole, pour annoncer qu'il ne nommera pas Lucie Castets Première ministre. La mise en scène était impeccable. Introduite dans les jardins de l'Elysée par la discrète entrée de l'avenue Gabriel peu avant 10 h 30, vendredi 23 août, la délégation du Nouveau Front populaire (NFP) a remonté en silence, la mine grave, l'allée de gravier serpentant entre les bosquets et conduisant au château. La haut fonctionnaire Lucie Castets et une douzaine de représentants des partis de gauche – La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et le Parti communiste français (PCF) – ont été conduits au premier étage, où les attendait le chef de l'Etat. Après avoir balayé le nom de Lucie Castets d'un revers de main, le président de la République, à la recherche d'une « solution institutionnellement stable » qui lui permettrait de nommer un Premier ministre, se devait de reconnaître, au préalable, la victoire de la gauche aux élections législatives du 7 juillet. Aussi les quatre-vingt-dix minutes de dialogue entre le chef de l'Etat et les représentants du NFP, dans le salon vert de l'Elysée, se sont-elles déroulées sans accroc. Les élus de gauche font état d'un dialogue « sincère », « respectueux », « franc », « cordial ». « C'était propre », résume un parlementaire. Emmanuel Macron « a semblé prendre acte du fait que les Français avaient demandé un changement de cap politique » et c'est « un immense progrès », positivait Lucie Castets, vendredi soir à Montpellier, lors de la rentrée politique du PCF.
Castest prend le dessous
Le matin même, dans le salon vert, Emmanuel Macron était seul, pas même accompagné de son bras droit, le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler. Le NFP avait pour sa part fait le choix de laisser Lucie Castets s'exprimer, les chefs des partis se contentant d'interroger le président de la République. Une chorégraphie qui avait pour but de placer la postulante au premier plan, et d'éviter aux quatre formations de gauche, de culture différente et pas toujours sur la même longueur d'onde, de se contredire. Bien préparée, assise face au chef de l'Etat, la candidate de la gauche pour Matignon a expliqué la méthode qu'elle comptait mettre en place une fois au pouvoir. En mettant la présence de ministres « insoumis » au cœur du débat sur la formation d'un gouvernement Castets, plutôt que le programme. Les forces politiques à l'Elysée, Emmanuel Macron, avait un objectif : s'assurer que Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon, nommerait des ministres issus de La France insoumise (LFI). Ce qu'elle lui a confirmé, sans surprise. Puis faire dire à chacune des autres forces politiques représentées au Parlement qu'elles censureraient immédiatement un gouvernement Castets comprenant des ministres « insoumis ». Dans ce scénario, Emmanuel Macron qu'à annoncer l'impossibilité de nommer la candidate de la gauche, assurée d'être renversée illico par une écrasante majorité de députés allant du centre à l'extrême droite. Et le chef de l'Etat aurait alors commencé un nouveau round de discussions pour trouver le chef de gouvernement capable de réunir « la majorité la plus large et la plus stable » possible.
Le plan a fonctionné ?
les partis de la coalition présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons, Union des démocrates et indépendants, Parti radical) et Les Républicains (LR) se sont empressés d'attester, vendredi, de leur rejet d'un gouvernement comportant des « insoumis ». Et il ne fait guère de doute que Marine Le Pen (Rassemblement national, RN) et son allié Eric Ciotti (président du groupe A droite !), reçus à leur tour, lundi 26 août au matin dans le bureau du chef de l'Etat, récuseront eux aussi les ministres « insoumis ». Seul le chef du MoDem, François Bayrou, n'excluait pas, vendredi, dans le salon vert de l'Elysée, que la présidente du groupe RN à l'Assemblée, « par machiavélisme », laisse sa chance à un gouvernement portant la marque LFI.
La mention de censure : une carte à jouer
Elle réapparaît à intervalles plus ou moins réguliers à l'Assemblée nationale.
Elle se fait plus présente quand les gouvernements disposent de majorités fragiles.
Mais elle a longtemps été traitée comme une disposition anecdotique, presque folklorique, de la Constitution de la Ve République.
Elle, c'est la motion de censure, dont l'adoption entraîne la chute du gouvernement. Utilisée plus de cent fois depuis 1958, elle n'a été couronnée de succès qu'une seule fois, en 1962, alors que Georges Pompidou était Premier ministre et qu'une majorité de députés hostiles à l'élection du président au suffrage universel s'y était ralliée. Le général de Gaulle avait riposté par une dissolution de l'Assemblée nationale et la reconduction de Georges Pompidou à son poste.
Cette disposition réputée pour son inefficacité sous la Ve est devenue la vedette de la rentrée, et le symbole de l'impasse politique du moment.
De Marseille


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