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La débandade au service des urgences
Hôpital de Boufarik (Blida)
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 12 - 2024

Chaque jour, on enregistre des scènes de violences suite à l'absence d'une prise en charge rapide du malade. C'est la débandade au service des urgences de l'hôpital de Boufarik. Un seul médecin urgentiste pour une population de plus de 120.000 personnes. Les malades se bousculent et souffrent le martyre dans un service abandonné.
Des vieux, des vieilles, des bébés et autres malades attendent désespérément leur tour pour être examinés rapidement par le docteur ou doctoresse. Même les cas les plus urgents doivent prendre leur mal en patience. Certains patients abandonnent et vont voir ailleurs, d'autres perdent patience etdeviennent agressifs et menaçants. Chaque jour, on enregistre des scènes de violence suite à l'absence d'une prise en charge rapide du malade. Dans un service qui se vide de ses employés à partir de 16h, souvent on enregistre des bagarres entre malades où chacun estime que son cas est plus urgent et que c'est lui qui doit être examiné le premier par le médecin. Si un malade doit faire un examen de radiologie, il est obligé de recourir au secteur privé car à l'hôpital, il est rare que le service de radiologie fonctionne. Si ce n'est pas une pénurie de produits, l'appareil est en panne. «omment peut-on gérer un service des urgences de cette manière et comment les responsables de cet hôpital mettent un seul médecin urgentiste pour prendre en charge des dizaines de malades. C'est insensé et criminel de leur part» a estimé un jeune homme qui avait accompagné son père souffrant d'une maladie pulmonaire et qui n'a trouvé personne pour le prendre en charge. Une autre personne ramène en urgence sa fille âgée de 11 ans qui souffrait d'une crise d'asthme. Sur place, l'homme ne trouve personne pour l'accueillir sauf un agent de sécurité qui lui suggère d'attendre son tour ou aller dans un service des urgences privé. Visiblement la fille souffre de plus en plus et trouve du mal à respirer. Elle n'arrive même pas à se tenir debout. Visiblement la fille souffre de plus en plus et trouve du mal à respirer. Elle n'arrive même pas à se tenir debout. Devant cette situation, le père prend sa fille et quitte l'hôpital vers un service d'urgence privé pour pouvoir faire à sa fille une séance d'aérosol et la soulager. Cependant, dans la salle d'attente du service des urgences, les malades forment une chaîne interminable devant le bureau du médecin. On entend des gémissements, des cris de bébés et surtout des obscénités lancées envers les responsables de l'hôpital. «l y a de quoi être agressif dans un service pareil. Avant, je condamnais les actes de violence commis contre le personnel de l'hôpital, mais aujourd'hui, je constate qu'aucune personne ne peut contrôler ses nerfs dans un service où le minimum pour prendre en charge les malades évacués en urgence n'existe pas» explique un jeune homme qui accompagne sa sœur souffrante. Pour rappel, les médecins et infirmiers de l'hôpital de Boufarik, notamment ceux du service des urgences ont procédé récemment à un arrêt de travail pour protester contre la violence dont ils sont victimes. Une question s'impose, qui est responsable de cette situation ?

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