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2024 une année meurtrière : 54 journalistes tués dans le monde
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 12 - 2024

«Une hécatombe» selon Reporters sans frontières (RSF), «un massacre» selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ) : les deux rapports annuels de ces ONG attribuent à l'armée israélienne une large partie du nombre de journalistes tués en 2024. Selon l'ONG de défense de la presse, «les forces armées israéliennes sont responsables de la mort» de dix-huit journalistes cette année, seize à Gaza et deux au Liban. Anthony Bellanger, secrétaire général de la FIJ, basée à Bruxelles, dénonce de son côté «le massacre qui est en train de se dérouler sous les yeux du monde entier en Palestine». «Beaucoup de journalistes y sont visés» délibérément. Israël «ne cible évidemment pas que les journalistes», a à l'inverse assuré David Mencer. Selon RSF, les endroits où le plus de journalistes ont été tués en 2024 après Gaza sont le Pakistan (7), le Bangladesh et le Mexique (5 chacun). Outre les journalistes tués, RSF recense aussi ceux qui sont emprisonnés. Ils étaient 550 dans le monde au 1er décembre (contre 513 l' an dernier). Les trois premiers pays qui en emprisonnent le plus sont la Chine (124 dont 11 à Hong Kong), la Birmanie (61) et Israël (41), qui «a systématisé la détention administrative», selon RSF. En outre, 55 journalistes sont actuellement retenus en otage, dont deux ont été enlevés en 2024. Près de la moitié (25) est aux mains du groupe Etat islamique. Enfin, 95 journalistes sont portés disparus, dont quatre nouveaux en 2024. En 2023, le nombre de journalistes tués dans le monde se montait à 45 au 1er décembre selon RSF (et 55 selon le bilan définitif sur l' ensemble de l'année). Le bilan de RSF, publié jeudi, affirme que «les forces armées israéliennes sont responsables de la mort» de 18 journalistes cette année, 16 à Gaza et deux au Liban. C' est le tiers du total des journalistes tués dans l'exercice ou en raison de leur métier à travers le monde en 2024, soit 54 selon ce comptage arrêté au 1er décembre. Dans son rapport paru mardi, la FIJ estime pour sa part que plus de la moitié des journalistes tués cette année dans le monde l' ont été à Gaza (55 sur 104). «Nous rejetons ces chiffres, nous ne pensons pas qu' ils soient corrects», a réagi le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, «Nous savons que la plupart des journalistes à Gaza opèrent probablement sous les auspices du Hamas et que tant que le Hamas ne sera pas détruit, ils ne seront pas autorisés à rapporter l' information librement». Les chiffres diffèrent entre RSF et la FIJ en raison d'un désaccord sur le mode de calcul. RSF ne recense que les journalistes dont elle a établi «de façon avérée qu'ils ont été tués en raison de leur activité», et pas «ceux visés pour des motifs indépendants de leur profession ou pour lesquels le lien avec leur travail n' a pas pu encore être confirmé». Au-delà des chiffres, les deux ONG s' accordent sur le constat. «La Palestine est le pays le plus dangereux pour les journalistes, enregistrant un bilan de morts plus élevé que tout autre pays depuis 5 ans», assure RSF, dont le siège est à Paris. Au total, «plus de 145» journalistes ont été tués par l'armée israélienne depuis octobre 2023 à Gaza, dont «au moins 35 dans l' exercice de leurs fonctions», selon l'ONG. Ces chiffres passent respectivement à 155 et 40 si on inclut le Liban, ajoute RSF, qui déplore «une hécatombe sans précédent».
L' organisation a déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour «crimes de guerre commis contre les journalistes par l' armée israélienne». «Le journalisme est menacé de disparition dans l' enclave de Gaza», a déclaré Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF. Elle pointe un «black-out» qui revêt «de multiples dimensions» : outre «les exactions commises directement contre les journalistes», Gaza reste «interdit d'accès depuis plus d'un an», avec en outre «des zones entières qui ne sont plus du tout accessibles et dont on ne sait pas ce qui s' y passe».

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