«Les crimes d'Israël commis dans la bande de Gaza menacent la capacité future des palestiniens à vivre», a affirmé l'ONU. Dernièrement, 224 frappes israéliennes ont visé des bâtiments résidentiels et des tentes pour personnes déplacées depuis la reprise de l'offensive à Gaza, le 18 mars 2025 . «La mort, la destruction, les déplacements, le déni d'accès aux besoins fondamentaux à Gaza et l'idée répétée que les Gazaouis devraient quitter complètement le territoire soulèvent de réelles inquiétudes quant à la capacité future des Palestiniens à vivre en tant que groupe à Gaza», a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, lors d'un point presse vendredi à Genève. «Notre déclaration de ce jour porte donc nos inquiétudes à un degré supérieur en raison de l'effet cumulatif de ce qui se passe à Gaza. La nature et la portée des ordres d'évacuation soulèvent de sérieuses questions quant à l'intention d'Israël d'exclure définitivement la population civile de ces zones afin de créer une zone tampon», a-t-elle souligné. Le Haut-Commissariat a rappelé que «déplacer définitivement la population civile dans un territoire occupé équivaut à un transfert forcé, qui est un crime contre l'humanité » selon le statut de Rome (le traité qui a créé la Cour pénale internationale entré en vigueur en 2002)». L'ONU a par ailleurs constaté dans un rapport que 224 frappes israéliennes» ont visé des bâtiments résidentiels et des tentes pour personnes déplacées en l'espace de trois semaines, depuis la reprise de l'offensive «israélienne» contre Gaza, le 18 mars, ayant rompu le cessez-le-feu. «Au moins 1 500 Palestiniens sont morts depuis cette date», selon les estimations du ministère de la Santé de l'enclave. Le porte-parole de la défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a précisé qu'au moins 500 enfants font partie des Palestiniens officiellement tués par l'armée d'occupation israélienne depuis cette date. Des rassemblements massifs ont eu lieu à Téhéran, capitale et dans plusieurs autres villes iraniennes en soutien au peuple palestinien et en condamnation du génocide perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza. Les manifestants brandissaient des pancartes et scandaient des slogans contre les Etats-Unis et Israël, qu'ils accusent de commettre des crimes contre le peuple innocent palestinien. Rapportent des médias iraniens. Ils ont réaffirmé leur soutien au Front de la résistance et au mouvement de résistance palestinien Hamas, appelant à mettre fin au génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza. Dans un communiqué les manifestants téhéranais ont souligné que la reprise du génocide par l'entité sioniste démontre son désespoir face à la résistance de Gaza. Le communiqué affirme que les combattants palestiniens opérant à Gaza poursuivront leur lutte jusqu'à l'expulsion totale des forces d'occupation israélienne. Les manifestants des Vendredis de la colère ont déclaré qu'ils deviendraient le cri du peuple opprimé de Gaza au milieu de la guerre génocidaire d'Israël pour briser le silence mortel qui domine le monde. Israël a repris sa campagne de génocide à Gaza le 18 mars, après une trêve de deux mois, et a redéployé ses troupes dans la région palestinienne sous blocus. Au cours des trois semaines qui ont suivi, le ministère de la Santé de Gaza affirme que les frappes israéliennes ont tué près de 1 500 Palestiniens. Depuis fin mars, Israël a ordonné aux Gazaouis de quitter le territoire situé aux abords de la bande de Gaza pour créer ce qu'il décrit comme une zone de sécurité, tandis que les Palestiniens redoutent une tentative de dépeuplement massif du territoire. Selon le haut commissarariat de l'ONU aux droits de l'homme . «La mort, la destruction, les déplacements, le déni d'accès aux besoins fondamentaux à Gaza et l'idée répétée que les Gazaouïs devraient quitter complètement le territoire soulèvent de réelles inquiétudes quant à la capacité future des Palestiniens à vivre en tant que groupe à Gaza», a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse à Genève. Le Haut-Commissariat a en particulier dénoncé l'impact sur les civils des frappes israéliennes menées ces dernières semaines sur la bande de Gaza, constatant qu'un large pourcentage des victimes sont des enfants et des femmes. «Entre le 18 mars et le 9 avril 2025, il y a eu environ 224 frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels et des tentes pour déplacés», a indiqué le Haut-Commissariat aux droits de l'homme dans un communiqué, le blocus auquel est soumis Gaza depuis six semaines et les déclarations de responsables israéliens conditionnant l'entrée de l'aide humanitaire à la libération des otages aux mains du Hamas pourraient s'apparenter d'une part à une punition collective et d'autre part à la volonté d'affamer la population, deux crimes au regard du droit international. Indique-t-on .