Le ministre de l'Education nationale, Mohammed Seghir Saâdaoui, a lancé jeudi le Prix national de l'innovation scolaire pour inciter les ecoliers à s'occuper de leur éducation, de leurs études et à transformer leurs idées en projets. Ce prix qui sera décerné chaque 16 avril qui coïncide avec la célébration de la Journée su savoir, le ministre explique que son departement garantira l'encadrement, l'orientation et l'accompagnement des enfants jusqu'à ce que leurs idées soient transformées en projets. «Nous leur apprenons à créer une institution en démarrage». «Nous les accueillons et les accompagnons pour que leurs projets soient enregistrés et acceptés par le ministère de l'Economie de la Connaissance et des Start-ups», a indiqué le ministre de l'Education, lors de sa visite effectuée jeudi dans la wilaya de Blida pour célébrer la Journée du savoir avec la famille éducative. Il explique que cet étudiant qui a maintenant une idée et qui ne trouve personne ni comment la développer va se transformer en porteur de projet et ensuite en gestionnaire et propriétaire d'une institution Start-up, de sorte que lui et son institution vont ensuite se transformer en un projet adopté par l'Etat, qui le nomme et le finance. «Il deviendra producteur de l'idée et contribuera ensuite à l'économie nationale. C'est ainsi que nous préparons et élevons les futurs cadres de l'Etat», a souligné le ministre appelant a inculquer aux enfants et à la génération montante, l'amour et le désir intense d'apprendre et de construire leur vie avec la connaissance seulement. Dans sa longue intervention, le premier responsable de l'Education nationale, estime que seulement avec la science que nous pouvons construire notre avenir en rassurant que son département soutient et accompagne les Instituts de recherche, les centres de recherche, les professeurs-chercheurs, les inspecteurs-chercheurs qui produisent des idées pionnières dans le travail éducatif dans le système éducatif. «Nous les soutenons, nous en tirons profit, c'est-à-dire que nous les résumons, nous les adoptons, avec leur présence, bien sûr, pour que nos plans de développement, nos plans de gestion, tirent leur existence de ces idées pratiques, de ces idées de recherche, pour que nous puissions avancer ensemble dans un plan rationnel pour construire l'avenir de nos générations, car ce sont elles qui connaissent la réalité de nos enfants et la réalité du système éducatif du pays. Ce sont les chercheurs, ces experts, ces inspecteurs, ces professeurs, les professeurs principaux, les superviseurs principaux, nos conseillers principaux. Nous les attendons, nous les appelons et nous créons les conditions pour que nous puissions nous engager dans ce que le ministère adopte afin que nous puissions marcher ensemble au service de notre école et dans la création de l'avenir de nos enfants et de l'avenir de notre école», a souligné le ministre Amélioration des conditions socio-professionnelles des employés Evoquant les conditions de travail et le slogan d'une éducation de qualité, le ministre estime que ces objectifs ne réussissent que par l'amélioration des conditions sociales et professionnelles des employés. «Nous pensons que cette question, M. le président de la République, a en fait pris une décision historique pour soutenir et améliorer les conditions professionnelles de nos employés dans le secteur de l'éducation nationale. Bien-sûr, nous lui sommes reconnaissants pour ce soutien continu au secteur de l'Education nationale. Nous sommes convaincus que la qualité de l'éducation ne sera obtenue que par la fourniture de conditions appropriées à nos enseignants, superviseurs, inspecteurs, professeurs et directeurs, voire tous les employés de la famille éducative», a indiqué le ministre en ajoutant que «cette amélioration de toutes les composantes de la famille éducative, l'encouragera à produire plus et à offrir plus et à sacrifier plus, c'est bien-sûr notre principale préoccupation et donc signifiant compléter le système de rémunération émis par le président de la République», rappelle le ministre estimant que ce travail se fera bientôt en partenariat avec les organisations syndicales. Pour ce qui est du programme de l'amélioration de la qualité du système éducatif, Mohamed Seghir Saâdaoui estime que l'objectif est de renforcer avec les meilleurs programmes et les meilleures méthodes et connaissances qui permettent l'explosion des énergies des enfants. «Nous allégeons le fardeau du cartable pour nos enfants en introduisant des moyens technologiques modernes dans notre système éducatif. Nous diversifions nos opportunités de réussite. Nous ouvrons de nombreux espaces à nos enfants, comme l'Olympiade de mathématiques et d'autres matières éducatives», a souligné le ministre rappelant que son département offre des opportunités aux enfants en matière de sports et de culture en participant à des projets de développement, nationaux, en partenariat avec l'Assemblée populaire nationale dans des compétitions nationales, en partenariat avec la Cour constitutionnelle dans des compétitions nationales, en renforçant les capacités des clubs scolaires dans les aspects environnementaux. «Nous avons récemment conclu un accord avec le ministère de l'Environnement pour financer, renforcer et équiper 2.500 clubs environnementaux. Plus de 335 écoliers hospitalisés suivent leurs études à distance Lors de sa visite, le ministre accompagné par une importante délégation, s'est rendu a l'hôpital de pédiatrie écologique dans lequel, 16 enfants cancéreux suivent des soins. Le ministre explique que l'Etat s'engage à offrir aux enfants, où qu'ils soient, les conditions de scolarisation. «Il est de notre responsabilité de fournir à nos enfants les conditions de scolarisation où qu'ils soient, en particulier nos enfants qui souffrent, peut-être dans des zones éloignées, qui souffrent de problèmes d'accès à l'éducation ou des enfants hospitalisés», a fait rappeler Saâdaoui en signalant que les enfants qui séjournent actuellement dans les hôpitaux, suivent leur études à l'intérieur des hôpitaux, afin que l'éducation soit accompagnée de soins de santé, et que les enfants hospitalisés suivent leur études. «Telles sont les circonstances de l'Etat. Ce que nous trouvons bon, nous l'ajoutons, et ce que nous trouvons mauvais, nous devons le corriger et le traiter, et offrir à nos enfants ce que nous pouvons leur offrir en termes de conditions de scolarité. C'est une responsabilité qui pèse sur nos épaules, et nous sommes conscients de cette responsabilité», a indiqué le ministre avant d'assister a des pièces de théâtres dans la langue de Molière et procéder à la distribution des prix aux lauréats des concours et des champions dans différentes disciplines sportives.