L'affaire de la famille de l'ex-gendarme continue de faire couler beaucoup d'encre en raison de la gravité de la situation dans laquelle se trouve l'épouse et les quatre filles de cet ex-membre des forces de sécurité. Hier, les représentants de la société civile, des voisins, proches et quelques badauds sont venus apporter leur soutien à cette famille et surtout pour interpeller les hautes autorités du pays pour trouver une solution urgente à ce cas social.Comme nous l'avons déjà donné dans nos précédentes éditions, la situation désastreuse dans laquelle se trouve la famille d'un ex-gendarme n'a pas laissé indifférent les représentants de la société civile. Ces derniers ont indiqué que malgré les efforts qu'ils ont déployés auprès des autorités locales de la wilaya de Batna pour la prise en charge du cas de cette famille n'ont abouti à aucun résultat. « Nous sommes venus encore une fois soutenir cette famille qui risque de retrouver dans la rue si une solution n'est pas trouvée dans les plus brefs délais », a indiqué un membre des représentants de la société civile. Ce dernier a indiqué qu'un courrier a été adressés au président de la République M. Abdelmadjid Tebboune pour attirer son attention sur le cas de la veuve de l'ex-gendarme et de ses quatre filles. Pour rappel, dans nos précédentes éditions, nous avons relatés avec beaucoup de détail, les souffrances de cette famille qui a été jetée dehors quelques jours seulement après le décès du chef de la famille. Sans préavis aucun, le propriétaire du logement ou habitait cette famille a demandé à la veuve de l'ex-gendarme et à ses quatre filles de quitter manu militari l'appartement où ils résidaient. L'intervention du commandant de groupement de gendarmerie de la wilaya de Batna a « sauvé » provisoirement la famille d'être livrée à la rue. Un appartement privé a été loué où cette famille a été placée. Malheureusement, le propriétaire de ce logement demande à la famille de quitter les lieux, indiquant qu'il a besoin de reconstruire son logement. La veuve de l'ex-gendarme est gravement malade et les quatre filles ne travaillent pas et ne savent à quelle porte, elles doivent taper. Selon les représentants de la société civile, la famille est menacée de se retrouver une nouvelle fois dans la rue avant la fin du mois prochain. Nos interlocuteurs ont ajouté que les autorités locales connaissent très bien la situation de cette famille mais rien n'a été fait pour l'instant, ont-ils déclarés. « Notre seule chance pour éviter la rue à cette famille est de s'adresser au président de la République M. Abdelmadjid Tebboune. Seul «aâmi» Teboune peut sauver cette famille.» D'après des représentants de la société civile en colère, un cas similaire a été pris en charge par les autorités de Constantine dans les 48 heures, alors que celui de Batna traine depuis plus d'une année. « Nous sommes vraiment en colère et nous ne savons pas pourquoi le cas de cette famille traine encore depuis plus d'une année. Des cas similaires ont été déjà pris en charge par les autorités locales alors que celui de Batna traine depuis plusieurs années », a indiqué un représentant de la société civile. Ce dernier a même donné l'exemple d'un cas similaire qui a été prise en charge par les autorités de Constantine dans les 48h. « Nous avons appris que la famille d'un ex-membres des services de sécurité qui se trouvait dans la rue a été relogée dans les 48h et nous félicitons au passage le wali de Constantine », a-t-il ajouté. Pour rappel, le chef de la daïra de Batna trouve que le cas de cette famille sera traité comme les milliers de cas des autres citoyens de la wilaya. « Nous n'avons pas de logement à octroyer à cette famille et nous ne pouvons pas l'aider à régler ses loyers. Il y a des milliers de cas similaires à cette famille et aucune priorité ne lui sera réservée ». Nous avons donné ici la réponse claire et nette du chef de daïra de Batna lors d'un entretien téléphonique que nous avons tenu précédemment avec lui. La réaction de la société civile ne s'est pas faite attendre et ont répliqué à la réponse du chef de la daïra de Batna. « Les membres des services de sécurité doivent passer en priorité comme ce fut le cas pour les membres de la famille révolutionnaire », a-t-il fait savoir. Les membres de la société civile haussent une nouvelle fois le ton et interpellent les hautes autorités de l'état d'intervenir pour que le cas de cette famille soit pris en charge. « Il est vraiment malheureux que la famille d'un membre des forces de sécurité qui a consacré toute sa vie à défendre le peuple et la patrie ne peut bénéficier de « quatre murs » pour mettre sa veuve et ses filles à l'abri », ont-ils indiqué. En somme, dans l'attente d'une solution adéquate, le compte à rebours a déjà commencé pour la famille de l'ex-gendarme qui pourrait se retrouver dans la rue dans les jours qui viennent.