Ce mardi n'est ni gras ni sec à l'unité nationale d'instruction de la Protection civile du Hamiz à Dar El Beida. Le climat printanier, le ciel bleu azur, les invités tous de très hauts rangs à leur tête le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et de l'aménagement du territoire et le wali d'Alger. Ils ont passé en revue les carrés formés par les trois promotions. En parade portant des tenues tirées à quatre épingles, les éléments de la dix-septième promotion : 58 lieutenants de la Protection civile qui ont été admis, il y a de cela une année, après avoir répondus aux exigences du concours externe sur la base du niveau universitaire soit M2 ou ingénieur d'Etat. Ils auront à encadrer des équipes soit pour sauver des vies humaines ou éteindre des incendies ou bien pour suivre des réalisations et veiller aux normes exigées par la loi dans les constructions ou industries. Les sous-lieutenants au nombre de 56 qui seconderont leurs supérieurs et coordonneront avec eux toutes les tâches qui leur sont dévolues. Par contre pour les agents qui représentent le gros de la troupe avec 2.934 agents dont 29 filles, leur formation est prise en charge en décentralisée à travers sept centres à travers le territoire national. Les invités ont assisté à des parades, des exercices et des remises de distinctions aux lauréats qui ont bien travaillé durant leur formation. Pour rappel, l'institution qui est aujourd'hui, est définie de ''Protection civile'' a évolué avec beaucoup de sacrifices et des réussites. Dieu merci, nous confient les plus anciens, nous avons mené à bon port cette institution. Ils n'hésitent jamais à expliquer la chronologie de l'évolution qui, au lendemain de l'indépendance, soit en 1962, le corps était désigné de sapeurs-pompiers pour qu'ils soient rattachés, en 1976, aux wilayas sous forme de service et changent d'appellation de sapeurs-pompiers à Protection civile. Ce n'est qu'en 1991 qu'une direction générale de la Protection civile voit le jour. Elle est désormais autonome évoluant avec les avancées de l'Algérie et dépend du ministère de l'Intérieur. Avant, c'étaient les plus forts qui suscitaient de l'intérêt, les plus courageux et les plus braves qui étaient recrutés. Aujourd'hui ce sont en plus des critères sus cités, l'intelligence est fondamentale lors des sélections pour occuper le poste de dirigeant. Cette Ecole de formation de la Protection civile régie par le statut d'EPA (Etablissement public à caractère administratif) doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière en vertu du Décret 83/108 du 5 février 1983. Elle est chargée de former, en des spécialités spécifiquesn des officiers et des agents d'intervention, d'organiser des cycles de recyclages pour la mise à niveau destinés aux éléments en fonction. L'Ecole a aussi en charge la préparation, l'organisation et le déroulement des examens. En cette Ecole, quatorze pays africains et deux pays arabes ont bénéficié de formations spécifiques. La République du Congo et celle du Mali qui ont le plus bénéficié des formations spécifiques à la charge de l'Etat algérien dans le cadre des relations amicales durant la période de la symbiose panafricaine et de l'esprit sankarien.