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« Islamistes » et « berbéristes » prennent l'Algérie en tenaille
Bras de fer identitaire
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 05 - 2025

La funeste prestation de Mohamed Amine Belghit, sur la chaîne de propagande des EAU Emirati «Sky News Arabia», a réactivé la mortifère dualité ethnico-
religieuse activée par les deux bras armés du colonialisme et de l'impérialisme : les islamistes et les berbéristes.
Une dualité ethnico-religieuse qui a toujours constitué un obstacle à l'émancipation de la nation algérienne, cantonnée, depuis l'indépendance, dans un bras de fer identitaire fratricide, selon un alignement des esprits conditionnés dans un cadre d'asservissement idéologique exogène. Pour ces deux mouvances du clientélisme politique « identitaire », qui n'ont jamais cessé de comploter ouvertement contre le peuple algérien (notamment après l'arrachage de l'Indépendance en 1962), il s'agit bien de reproduire, et surtout de maintenir le statut de « sujet » pour l'Algérien, afin de l'empêcher de bénéficier d'une pleine et entière citoyenneté. D'acquérir une conscience politique qui transcende les particularismes religieux et ethnique.
Concernant le funeste monologue de l'historien Mohamed Amine Belghit, débité sur la chaîne des complots Emiratis « Sky-News Arabia», il est intéressant de relever que la polémique enclenchée n'a pas concerné l'injure qu'il a proférée à l'égard des citoyens algériens établis en France, qu'il a d'ailleurs exclu de la communauté nationale (harkis ?), mais uniquement sur le propos de la théorie de « la pureté de la race » du peuple algérien. On ne peut qu'en déduire que l'objectif visé était manifestement de revitaliser les archaïques et anachroniques berbéristes, définitivement annihilés par la nouvelle Algérie résolument tournée vers l'avenir. Cette sortie médiatique, bizarrement amplifiée par le thème identitaire, vient donc confirmer, encore une fois, le rôle mécanique de ces deux vases communicants en politique, qui se tiennent toujours en embuscade contre le peuple algérien.
C'est ainsi que les partis politiques implantés principalement dans la région de Kabylie, et dans l'Algérois (FFS, RCD, PT), ont condamné fermement les propos de l'historien, les partis islamistes n'ayant pas dissimulé leur sympathie et leur soutien pour l'universitaire Mohamed Amine Belghit. Curieusement, du côté des partis majoritaires (FLN, RND, Front El Mostakbal), on observe un mutisme « éloquent ». Si la berbériste Louisa Hanoune a joué la carte de la race face à M.A Belghit, Abderrazak Makri (l'ancien Président du MSP), a dénoncé la diabolisation de l'historien Mohamed Belghit, et a rappelé que la controverse soulevée par ses déclarations devait se régler dans le cadre d'un débat académique et médiatique contradictoire, et non devant les tribunaux.
La fantasmagorique culture des « Islamistes » est une construction idéologique des monarchies arabes (wahhabisme ou salafisme) et de la Turquie (Moutamar El Oumma), qui s'appuient sur des organisations transnationales multiples (la Société des Frères musulmans, Motamar El Oumma, etc.) assurant la formation d'intégristes qui aspirent à islamiser (salafiser) outrancièrement les sociétés musulmanes, par la transmutation du cultuel en culturel.
Pour la mouvance islamiste rigoriste à l'origine de « la décennie noire » en Algérie, la religion musulmane constitue le socle sur lequel s'édifie la nation algérienne, et n'hésite pas à recourir à la manipulation de masse, comme l'organisation de l'opération du « coup d'Allah au laser », du meeting du 5 juin 1990. Elle érige l'islam comme le principe fondateur exclusif de la nation algérienne, et fait remonter la naissance de l'Algérie à l'époque de l'islamisation de cette région du Maghreb, tout en effaçant et en ignorant la période préislamique.
Confondant volontairement le cultuel et le culturel, dans le but stratégique d'écrire un roman national unilatéral ethnico-religieux, ce courant réactionnaire use de manœuvres diaboliques, en instrumentalisant la religion musulmane, dans un cadre de globalisation, pour faire muter les « citoyens » en « sujets » et grossir ainsi les rangs de l'inculture islamique, au service de l'impérialisme occidental, et du néocolonialisme.
C'est d'ailleurs cette base idéologique qui a été retenue dans le cadre des « printemps arabes », menés contre les « Républiques arabes » gênantes, conjointement par les puissances de l'Otan et les monarchies du Golfe.
En Algérie, la gravité et l'ampleur de l'influence « islamiste » ont été facilités grâce à la stratégie de la cooptation, qui a permis l'infiltration, par des membres radicaux de cette mouvance, des structures de l'Etat et de ses institutions. Si des pans entiers de l'économie informelle sont tenus par ce courant religieux extrémiste, le secteur de l'éducation a lui aussi été abandonné à l'endoctrinement politique opéré par les appareils de propagande supranationaux de conditionnement des esprits « islamistes », et la construction de valeurs morales, présentées comme des vérités intemporelles et intangibles, émanant d'un Islam « au coup du laser akbar », qui leur confère sens, validité et légitimité.
La seconde mouvance d'inspiration berbériste s'appuie, elle, sur une matrice ethnique et tribale pour définir la nation algérienne. Pour les partisans de cette vision ethniciste, l'Algérie est composée, depuis des temps reculés, en majorité de «Berbères». Selon les tenants de cette thèse essentialiste (quoique au moins 85% de la population contemporaine algérienne ont, depuis des siècles, pour langue maternelle : l'arabe, et pour culture : l'héritage «arabo-musulman»), elle demeure berbère. D'après le point de vue de cette composante berbériste, majoritairement kabyle, par ses seules ascendances «amazighes», l'Algérie perpétuerait ainsi son identité berbère immuable, éternelle et immortelle. Aussi l'identité arabe de l'Algérie est-elle totalement récusée, rejetée, reniée par ces berbéristes, en dépit de l'évidence historique et sociologique, et de la prégnance culturelle et linguistique arabe.
En effet, et comme l'a révélé Yossi Alpher (cet ancien officier des services secrets israéliens dans son livre intitulé Periphery: Israel's Search for Middle East Allies, paru début 2015, aux éditions Hardcover Books aux Etats-Unis), Israël a, depuis les années 1960, mis au point une stratégie dite de la «Doctrine des périphéries». Il s'agit, pour la situation présente, de manipuler et d'encourager des composantes ethniques berbères ou «amazighes», en reproduisant le schéma du statut de « l'Indigène ».
Le berbérisme est une construction idéologique conçue par la France coloniale, sous Napoléon III, et sous la direction de René Basset, directeur et doyen de la faculté des Lettres d'Alger (1894). Il est le fondateur de cette idéologie de la « race », dans le seul but de diviser le peuple algérien. René Basset, affecté à la faculté d'Alger, y enseigna d'abord la littérature arabe, avant d'adjoindre à cette discipline des cours de langues vernaculaires de berbère, à partir de 1885, à une faible audience de moins d'une dizaine d'élèves.
Le berbérisme a toujours été, dans la société algérienne, une lubie de petits-bourgeois intellectuels repus. Durant la guerre de libération nationale, tous les patriotes et les mouvements nationalistes algériens condamnaient énergiquement le berbérisme, car il était d'essence coloniale. S'il a été actionné malicieusement à travers l'épiphénomène appelé « crise berbériste de 1949 », pour faire barrage à la révolution algérienne, c'est à partir de l'Académie berbère de Paris que le complot spectaculaire « printemps berbère » de 1980, a été construit.
C'est aussi à partir de cette Académie parisienne, dirigée officiellement par Mohand Arav Bessaoud, qu'ont été fomentés, dans un esprit de traficotage de l'histoire, les « tripotages » tribaux les plus grossiers (drapeau, alphabet, nouvel an, etc.) postindépendance. Mohand Arav Bessaoud travaillait pour Jacques Bénet, l'homme de main d'Alain Peyrefitte. Sur l'Académie berbère de Paris, au-delà des militaires français impliqués directement dans son lancement, les deux principaux instigateurs de cette opération complotiste sont : Augustin, Léon Ibazizen (membre de la direction du parti fasciste « Croix de Feu » et bras droit de son président: le colonel François de La Rocque), et Mahjoubi Aherdan (un ami intime de Hassan II, ancien officier de l'armée royale marocaine, et plusieurs fois Ministre du royaume, dont celui de l'armée marocaine).
Le penseur moderne de ce courant berbériste réactionnaire, qui se nourrit de folklore et de musique, n'est autre que le fasciste Bernard Lugan, membre de la nébuleuse internationale néo-nazie, installé aux premières loges du royaume médiéval de l'Ouest des Alaouites. Cet infâme colon révisionniste est le Fer-de-Lance des guerres ethniques sur tout le continent africain. Il a fait ses preuves diaboliques, notamment dans la guerre entre les Hutus et les Tutsis, puisque ce génocide a conduit à l'extermination de plus d'un million de personnes au Rwanda.
A suivre…
Par Khider Mesloub
et Boualem Snaoui
Une chose est sûre : avant que le groupe fasciste-terroriste du MAK n'en fasse sa stratégie de guerre contre le peuple algérien, la seule fois où la question identitaire kabyle a été soulevée, ce fut en 1949, au sein de la Fédération de France du PPA-MTLD, par le berbériste impénitent, Rachid Ali Yahia (de son vrai nom Mohand Sid-Ali Yahia, né le 29 janvier 1928 dans la ville turque de Bordj Menaïl – Bordj en turc veut dire Fort). En lien avec Ali Laïmèche et Ouali Bennaï, il labourait le terrain identitaire et ethnique, selon les préceptes de la manipulation politique, en organisant une mythologie de l'Histoire des populations vivant encore sous le joug colonial. L'idéologie berbériste a toujours décrit, selon une conception complotiste de l'histoire, cet anecdotique événement de 1949 comme une «crise berbériste». Autrement dit, une cabale ourdie contre les «Kabyles», authentiques défenseurs de la pureté identitaire berbère de l'Algérie, selon les thuriféraires du berbérisme ethniciste; en somme une conspiration menée contre les «Kabyles» pour leur supposé atavique esprit démocratique, dangereux pour l'Algérie indépendante.
Cela étant, les deux bras armés du colonialisme, islamistes et berbéristes, accompagnés des pseudo-ONG de la société civile, sont les partenaires privilégiés des puissances impérialistes, qui les instrumentalisent à des fins géostratégiques pour s'attaquer insidieusement aux peuples abandonnés au charlatanisme et à la mythologie par les pouvoirs publics des pays concernés. Si les dirigeants de ces organisations extrémistes sont douillettement hébergés dans les pays occidentaux, où ils bénéficient d'une scandaleuse immunité et d'un cadre gratifiant de « révolutionnaires », lorsqu'ils ne sont pas récompensés de titres glorifiants, il n'en demeure pas moins que leur laboratoire international est situé au royaume de la famille Alaouite : c'est le passage obligé de ces clans « islamistes » et « berbéristes ».
Globalement, ces deux approches identitaires (trans) nationales inconciliables s'appuient sur des fondements religieux fantasmés ou ethniques archaïques, issus directement de l'ancien mode de production suranné, qui a survécu dans une forme de contiguïté contre-nature avec le nouveau mode de production capitaliste embryonnaire, implanté à l'origine par les colonisateurs français, mais ensuite imparfaitement développé et perfectionné par plusieurs dirigeants algériens postindépendance, plus soucieux d'échafauder un fondement culturel ou cultuel que de bâtir des fondations économiques et politiques solides, permettant d'impulser le développement des forces productives. C'est probablement l'une des conséquences de l'atrocité du colonialisme français, décrit déjà par Patricia M.E Lorcin, en 2005, dans « Kabyles, Arabes, Français, Identités coloniales », qui explore le cheminement par lequel les différences ethniques et les particularités culturelles ont été développées et utilisées en tant qu'instruments de contrôle social. Elle démontre comment l'idéologie raciale, qui se développait en Europe, a eu une influence majeure sur les stéréotypes ethniques en Algérie (le bon « Kabyle » et le mauvais « arabe »), à l'époque coloniale.
C'est donc ces deux mouvances rétrogrades et fascisantes du pacte colonial, dépourvues d'une conception moderne de l'identité nationale et de l'Etat-nation, qui organisent le harcèlement et l'assiègement totalitaire et tentaculaire du pays par ses entités tribales à caractère religieux ou ethnique, matérialisées par leurs outrancières revendications identitaires et religieuses, afin de tenter de sauvegarder vainement leurs mœurs surannées (islamique ou berbériste). Outils des régressions nationales, ils ne cessent d'organiser des embuscades politiques au peuple algérien, au moyen des valeurs archaïques mixées par les ennemis de l'Algérie, pour dévoyer tout mouvement politique citoyen conscient et émancipateur, subvertir toute contestation sociale porteuse de progrès.
La mobilisation pour la libération de l'Algérie n'avait ni caractère religieux islamique, ni tonalité tribale-berbériste. Elle arborait une orientation politique anticoloniale universaliste. Ce n'est pas pour rien qu'Alger était considéré, dans le monde entier, comme étant la Mecque des « Révolutionnaires »! Les combattants algériens, qui avaient réussi à terrasser le système colonial, ne luttaient ni pour une Dawla islamiya, ni pour une mythologique Confédération amazighiya. Ni Frantz Fanon, ni Fernand Yveton, ni Raymonde Peschard, ni Hélène Cuenat et leurs camarades n'ont combattu l'hydre coloniale pour une Dawla islamiya, ni pour une mythologique Confédération amazighiya, appelée « Tamazgha ».
Une chose est sûre, contrairement aux assertions manipulatoires des deux mouvances islamiste et berbériste, la Révolution algérienne universelle, qui a offert la liberté à la nation, et même au-delà, n'avait aucune «dimension religieuse», ni aucune orientation tribale berbériste. La preuve par l'hymne national Qassaman, qui ne contient aucune référence « islamiste », ni, à plus forte raison, aucune référence amazighe, ni aucune rhétorique berbériste.
Qassaman :
Par les foudres qui anéantissent, par les flots de sang pur et sains, par les drapeaux flottants au vent, sur les hauts djebels orgueilleux et fiers, nous jurons nous être révoltés pour vivre ou pour mourir, et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie !
Témoignez ! Témoignez ! Témoignez !
Nous sommes des soldats pour la justice, et, pour notre indépendance, nous avons commencé le combat. Nous n'avons obéi à nulle injonction en nous soulevant. Le bruit des tirs a été à notre mesure, et le crépitement des mitrailleuses : notre chant favori. Et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie !
Témoignez ! Témoignez ! Témoignez ! Sur nos héros nous bâtirons la gloire, et sur nos corps nous monterons à l'immortalité; sur nos âmes, nous construirons une armée, et de notre espoir nous lèverons l'étendard.
Front de la Libération, nous t'avons prêté serment et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie ! Témoignez ! Témoignez ! Témoignez !Le cri de la patrie monte des champs de bataille. Ecoutez-le et répondez à son appel. Ecrivez-le dans le sang des martyrs, et dictez-le aux générations futures. Nous t'avons donné la main, ô gloire, et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie !
Témoignez ! Témoignez ! Témoignez !
Pour conclure. Par-delà ces deux approches rétrogrades, « islamiste » et « berbériste », vectrices de division, l'Algérie, à l'instar de toutes les nations développées, doit s'atteler à cimenter son identité nationale algérienne sur des fondements résolument modernes, appuyés sur des réalités contemporaines sociales, des déterminismes sociaux résolument tournés vers l'avenir. Il en va de la survie de l'Algérie prise en tenaille par ces forces rétrogrades et obscurantistes, à caractère religieux et ethnique, les islamistes et les berbéristes, ces deux mouvances qui viennent de rallumer la guerre fratricide par la réactivation de leur roman national fantasmé archaïque et anachronique.
Par Khider Mesloub et Boualem Snaoui


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