Achiou était l'homme le plus heureux ce mardi au stade Benabdelmalek Ramdane de Constantine, en match de mise à jour la 24e journée de Ligue 1 Mobilis, lorsque, dès la 23e minute de jeu, son joueur Reda Boumechra perce les filets constantinois. C'est la bouffée d'oxygène que ne pouvait espérer l'USM Khenchela. Sur le terrain, c'est la même ambiance. Les joueurs s'appuient sur les nouvelles orientations de leur entraîneur qui redonne à ses joueurs toute la noblesse offensive du jeu d'attaque et mettre le maximum en défense pour préserver à la fois cette victoire. Les locaux, pour leur part, ont un goût inné de l'offensive, qui se construit dès la seconde mi-temps. Kheiredine Madoui attendu par ses supporters, ne pouvait accepter que ses éléments soient pris dans un étau sur un terrain quadrillé et les espaces pas souvent libres pour tenter une infiltration. Les fautes se succèdent, de part et d'autre, et les avertissement verbaux s'enchaînent du côté du CS Constantine que de celui de l'USM Khenchela qui continue à procéder à des contre-attaques, dans l'espoir d'aggraver la marque pour se mettre à l'abri d'une égalisation. Certainement, cette manière de jouer reflète l'évolution du football. Madoui, l'entraîneur du CSC, opte pour un 4-2-4, et une défense en ligne avec appui sur le hors-jeu qui est souvent un piège tendu par l'adversaire. Plus que quelques minutes à jouer pour clôturer la première partie, lorsque à la 37′ de jeu, profitant d'une erreur défensive réussit à faire glisser la balle dans les filets mal surveillés (1-1). On termine cette passionnante mi-temps sur le score de un but partout. La seconde reprend son souffle avec des consignes stricts pour chaque équipe de la part de leur entraîneur. La reprise est engagée avec un jeu pesant et pressant des deux côtés. On arrive ! Déjà à la 51′, Miloud Rebiai étouffe les espoirs de leurs invités en postant un second but, sur un joli coup franc des 25 mètres. Achiou pique une crise de nerf et ne comprend pas pourquoi cette défense, si solide, puisse céder à une contre-attaque pour démolir les espoirs d'une victoire. Les Sanafir ne peuvent plus être rejoints au classement général, ni par le NC Magra, premier relégable (27 points), ni par la lanterne rouge, l'US Biskra dont le sort est déjà scellé. Quant aux Khenchelis qui restent toujours logés au 12e rang avec 31 unités, ils doivent encore cravacher dur pour atteindre la fameuse barre des 37 points, synonyme de survie en Ligue 1.