Aujourd'hui, c'est le jour J pour plus de 850.000 candidats qui se présentent, à travers 3.000 centres d'examen répartis sur l'ensemble du territoire national, aux épreuves du Baccalauréat, session juin 2025. Sous la supervision de plus de 240.000 encadreurs, les épreuves s'étaleront du dimanche 15 au jeudi 19 juin.Tous les chefs de centres d'examen, où se déroulent les épreuves, ont participé, mardi dernier, par visioconférence, à une réunion d'orientation, présidée par le ministre de l'Education nationale, Mohamed-Seghir Saâdaoui, consacrée aux opérations liées à la gestion de l'examen. A cette occasion, le ministre a rappelé que «la gestion de ces centres est une mission nationale et une lourde responsabilité qui requiert la vigilance totale, la rigueur dans l'exécution et la prudence, vu l'importance de cet examen qui suscite l'intérêt de la société et où l'ensemble des institutions de l'Etat conjuguent leurs efforts afin de permettre aux candidats de passer leurs épreuves dans les meilleures conditions». Le ministre a appelé à «veiller à ce que les centres d'examen soient dotés de tous les équipements et moyens nécessaires», et «créer un climat de transparence et de régularité dans les centres» en «y instaurant rigoureusement la discipline conformément aux textes juridiques en vigueur». Il a, en outre, insisté sur «la nécessité d'accorder une attention particulière aux candidats à besoins spécifiques afin de leur permettre de passer cet examen dans la sérénité». Mohamed-Seghir Saâdaoui a, par ailleurs, rappelé l'impératif pour les chefs de centres d'examen de ne négliger aucun détail pour éviter de perturber le fonctionnement de ces centres. A ce propos, pour éviter aux candidats les longs déplacements entre le centre d'examen et le domicile, le ministère de la Jeunesse a annoncé, vendredi dans un communiqué, la mobilisation des maisons de jeunes à travers le territoire national pour les héberger et leur offrir ainsi des espaces de repos gratuits durant toute la période d'examen dans une atmosphère empreinte de sérénité et de calme. Il faut espérer qu'aucune autorité locale n'ait la mauvaise idée d'organiser des soirées musicales bruyantes sous leurs fenêtres, sous un quelconque prétexte (journée sans voiture, journée musicale, promotion commerciale pour un produit quelconque, ou autre...). C'est déjà arrivé avec des responsables locaux qui, apparemment, ne savaient pas ce qu'est l'examen du Bac et ce qu'il constitue pour un lycéen. Il faut espérer également que les conducteurs de motos qui s'amusent à faire un bruit infernal avec leurs pots d'échappement trafiqués dans ce but, ne circulent pas près de ces maisons de jeunes, et encore moins près des centres d'examen. On verra. En principe, la loi interdit le bruit à tout moment, mais cette disposition n'est pas respectée, tout le monde le sait. Les candidats devraient dire merci au ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la Jeunesse, Mustapha Hidaoui, qui a donné des instructions, dans le cadre des efforts de l'Etat pour assurer la réussite des épreuves du Bac, pour que les maisons de jeunes soient ouvertes tous les jours de l'examen pour permettre aux candidats de profiter des pauses entre les épreuves du matin et de l'après-midi, leur accordant ainsi un précieux soutien psycho-moral. Le ministère a salué les efforts de l'Etat algérien et des différents secteurs concernés, qui veillent à garantir le bon déroulement de cet événement national dans un climat de sécurité, de tranquillité et de discipline. Parmi ces efforts, ceux du commandement de la Gendarmerie nationale qui a mis en place un plan spécial pour sécuriser l'examen du Baccalauréat qui débutera dimanche prochain. Une série de dispositions et de mesures ont été prises pour «sécuriser les abords de l'ensemble des établissements scolaires, à travers l'intensification des patrouilles de contrôle, tout en facilitant le trafic sur les axes routiers menant de et vers les centres d'examen». Dans ce cadre, «les sujets et copies d'examen seront accompagnés, par voies terrestre et aérienne, dans les régions sahariennes du Sud, et ce, en coordination avec les services de la Sûreté nationale et le secteur de l'Education nationale, une opération qui prévoit également «l'accompagnement des sujets de réserve», selon le communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mobilisé, de son côté, tous les moyens afin de sécuriser l'examen du Bac.