Les lauréats de l'édition 2025 du Prix Ali-Maâchi du Président de la République pour les jeunes créateurs, dans divers domaines littéraires et artistiques, ont été couronnés, samedi, au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal à Alger. Durant cette cérémonie, présidée par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, les primés de ce prix prestigieux ont été distingués dans différentes catégories, à l'instar de celles du roman, la poésie, l'écriture dramaturgique, les œuvres musicales, les arts lyriques, la danse, ainsi que les arts cinématographiques et audiovisuels. Ainsi, et dans la catégorie du roman, Sami Chaânane a remporté la première place pour son œuvre « Banat Es'Stah » (les filles de la terrasse), tandis que Meriem Raja Mahi et Khaoula Houasnia ont décroché les deuxième et troisième places respectivement. La première place dans la catégorie de la poésie a été attribuée à Mohamed Slim Meddaoui pour son texte « Qad Yanbaghi Laho » (peut-être devrait-il), suivi par Akli Aït Bousaad et Fatma Zohra Boudène, dans l'ordre de leur présentation, aux deuxième et troisième places. D'autre part, Abdelwahab Ramdani a été distingué du premier prix dans la catégorie de l'écriture dramaturgique pour son texte « El Oughniya El Akhira » (la dernière chanson), talonné par Asmaa Ben Ahmed et Messaoud Atma, respectivement aux deuxième et troisième places. Dans la session des œuvres musicales, la première place est revenue à Mohamed Ramzi Ben Harrath pour son œuvre « Alam wa Amal » (douleur et espoir), la deuxième à Ahmed Rami Hassenat et la troisième à Imad Abdelaziz Fellah. Dans le domaine des arts lyriques et de la danse, Ryan Boukari a obtenu la première place pour son œuvre « En'Nadhra El Oula » (le premier regard), tandis que Abdelbari Kroum et Imane Mami se sont classés aux deuxième et troisième places. Dans la catégorie des arts cinématographiques et audiovisuels, Ahmed Ben Moumen est arrivé en haut du podium pour son œuvre « Amwadj Es'Samt » (les vagues du silence), alors que Azzeddine Sofiane Ben Youssef et Charafeddine Ferhat Hadjadj ont remporté, respectivement, les deuxième et troisième places. Les arts dramatiques ont vu le couronnement de Fakhreddine Lounis pour son œuvre « Cassette », suivi d'Aymane Abdelhamid Fitass et Chahinaz Derbal. Billal Cherit a été élu à la première place dans la catégorie des arts plastiques avec son œuvre « Min Ajli Irthin Jadid » (pour un nouvel héritage), suivi au deuxième rang par Walid Khelkhal et à la troisième place par Mohamed Azzelarabe Ben Elmouaz. Introduite cette année, la catégorie de la nouvelle a vu Abbas Abderrazak se faire décerner la première place pour sa nouvelle « Chems fi Aïn Edhabab » (soleil dans l'œil du brouillard), tandis que Abderrahim Belghenami et Nabil Bendahou ont obtenu respectivement les deuxième et troisième places. Le président du jury, l'écrivain Saïd Benzerga, a souligné que la participation à la 19e édition du prix Ali-Maâchi a touché « cinquante-cinq wilayas, en plus des participations de la communauté algérienne résidant à l'étranger », indiquant que cette édition a « révélé des capacités créatives brillantes et de nouvelles orientations artistiques ». S'adressant, depuis 2006, année de sa création par décret présidentiel, aux jeunes créateurs de moins de 35 ans, le Prix Ali-Maâchi du Président de la République est décerné le 8 juin de chaque année à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste. Les lauréats unanimes sur l'importance de cette distinction et son rôle dans la stimulation et la valorisation des jeunes créateurs Les lauréats du Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs Ali-Maâchi ont unanimement reconnu, ce samedi à Alger, la grande importance de ce prix dans les milieux créatifs prometteurs, le considérant comme une consécration de leur parcours artistique et une motivation à travailler et à exceller pour rehausser l'image de l'Algérie sur la scène internationale. Ainsi, le lauréat du premier prix de la nouvelle, Abderrazak Abbas, a salué ce « prix créatif » dédié à la catégorie des jeunes, qui leur a « offert l'opportunité de briller et de concourir pour remporter un prix portant le nom du martyr Ali Maâchi, qui a combattu le colonialisme français et utilisé sa plume et son luth pour exprimer son patriotisme sincère envers son peuple ». De son côté, Nabil Ben Dahou, lauréat du troisième prix dans la même catégorie pour son texte « El Wadjh el akhir li Shahrazed » (le dernier visage de Shéhérazade), a exprimé sa « fierté de participer à un prix qui revêt un caractère officiel, placé sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », ajoutant que « l'accompagnement de l'Etat dans le domaine de la création sert la culture et l'art et incite le créateur algérien, où qu'il aille, à représenter son pays dignement et de la meilleure des manières ». Après avoir reçu le troisième prix dans la catégorie de l'écriture dramaturgique pour son texte « Lawhat ed'Dem » (la toile de sang), Messaoud Atma a affirmé avoir fait aujourd'hui « un grand pas » dans son parcours créatif en tant que jeune diplômé de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle (ISMAS) de Bordj El-Kiffan (promotion écriture dramatique), ajoutant qu' »au delà des prix glanés à différentes occasions, il considère l'obtention du prix du Président de la République Ali-Maâchi comme un objectif noble auquel tout jeune créateur aspire ». L'écrivaine Khawla Houasnia, lauréate du troisième prix dans la catégorie roman, a estimé avoir vécu aujourd'hui « la joie d'un créateur qui reçoit une valorisation et une évaluation de son effort pour persévérer davantage à l'avenir », considérant le choix de son œuvre parmi les trois premières de la catégorie comme une consécration et une reconnaissance qui suscitent son admiration et sa fierté ». De même, le poète Akli Ait Boussaad a exprimé « sa grande joie de voir son recueil de poésie classé deuxième au prix AliMaachi, affirmant que cela représentait pour lui, « une consécration d'une voie artistique qu'il a choisi de parcourir en langue amazighe avec passion et persévérance ». Le prix du Président de la République pour les jeunes créateurs Ali-Maâchi revêt, selon la lauréate du troisième prix dans la catégorie poésie, Fatma Zohra Boudène, « une très grande importance pour les jeunes créateurs, car il leur ouvre les portes d'un parcours prometteur, les incite à innover et leur fait également ressentir leur responsabilité envers leur patrie », sans compter, a-t-elle ajouté, la « possibilité d'édition de son manuscrit « Siratou El Maraa El Mawja » prévue par le ministère de la Culture et des Arts à l'endroit des oeuvres distinguées. De son côté, Mohamed Ramzi Ben Harrath, diplômé en 2024, de l'Institut national supérieur de musique Mohamed-Faouzi (INSM), a déclaré qu'après la consécration de sa composition musicale intitulée « Alam wa amal » (douleur et espoir), il aspire à « développer son projet et le transformer en œuvre d'opéra, en plus, a-t-il dit, « de composer de nouvelles pièces inspirées de l'esprit des jeunes Algériens et qui expriment leurs aspirations ». Chargé par le Président de la République, le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé samedi dernier au Centre International des Conférences Abdelatif Rahal à Alger, la cérémonie de célébration de la Journée nationale de l'artiste et la cérémonie de remise des distinctions aux lauréats du Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs Ali-Maâchi, en présence de plusieurs membres du gouvernement et de nombreux artistes et écrivains. Ballalou souligne l'attention particulière accordée par le président de la République à l'art et aux artistes Le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou, a souligné, lors de la cérémonie de remise du Prix Ali-Maâchi, l'attention particulière accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'art et aux artistes. Le président de la République « n'a ménagé aucun effort pour promouvoir l'art et améliorer les conditions des artistes, en étant l'initiateur de toute démarche en ce sens », a indiqué M. Ballalou lors de cette cérémonie présidée par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, chargé par le président de la République. Le président de la République « a toujours cru que la culture est un rempart inexpugnable pour protéger le pays, préserver son identité et consacrer son authenticité », a ajouté le ministre. « Les remarquables réalisations accomplies grâce au président de la République et cette attention constante qu'il porte à l'art et aux artistes lui ont valu la profonde gratitude et l'immense reconnaissance de nombreux artistes », a-t-il dit, adressant, à son tour, « ses remerciements » au président de la République pour « son soutien sincère et paternel à la culture algérienne authentique ». « Les réalisations concrétisées au profit des artistes durant cette ère constituent un tournant historique », a estimé le ministre, citant, à titre d'exemple, la promulgation du statut de l'artiste, la loi relative à l'industrie cinématographique, la relance du Fonds national de développement de la technique et de l'industrie cinématographique, le développement des infrastructures, les opportunités offertes aux artistes dans ce domaine dynamique et les réformes entreprises dans le secteur culturel. Le ministre a également rappelé l'intérêt porté par le président de la République à « l'aspect social des artistes à travers les initiatives actées en matière de protection sociale », citant, à ce propos, le projet de centre médico-social pour les artistes qui participe, a-t-il dit, d' »une politique garantissant une prise en charge sanitaire et sociale à cette importante catégorie ». Mettant en avant « la place essentielle » qu'occupe l'artiste dans la vie des nations, M. Ballalou a souligné l'engagement de son secteur à « faire en sorte que l'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (ONDA) continue de développer les mécanismes de protection et d'améliorer les conditions des artistes, de manière à leur offrir constamment le meilleur ». Par ailleurs, le ministre a félicité, au nom du président de la République et au nom du Premier ministre, tous les artistes algériens à l'occasion de leur fête nationale, évoquant dans son propos « l'artiste martyr Ali Maâchi et une pléiade d'artistes dévoués qui ont cru à la lutte par l'art, à leur tête la troupe artistique du Front de libération nationale (FLN) ». Il a également félicité les lauréats de la 19e édition du Prix du président de la République pour les jeunes créateurs Ali-Maâchi, soulignant que ce prix « a toujours été une voie tracée vers l'essor de la créativité ». Le ministre a, par là même, souligné « l'engagement total » de son secteur à écouter et à soutenir les intellectuels et les créateurs algériens. Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé samedi la cérémonie de célébration de la Journée nationale de l'artiste et de remise du Prix du président de la République pour les jeunes créateurs Ali-Maâchi, en présence de plusieurs membres du Gouvernement et de plusieurs artistes et écrivains.