Le coup d'envoi officiel des épreuves nationales de l'examen du baccalauréat, session 2025, a été donnée, hier matin, par le ministre de l'Education nationale, Mohamed-Seghir Saâdaoui, à Alger, partir du lycée El Idrissi (Sidi M'hamed, Alger).A travers le territoire national, au même moment, 878.857 candidats ont commencé les épreuves finales du Baccalauréat dans sept filières, au niveau de 2.964 centres d'examen, sous la supervision de 308.000 encadreurs. Les épreuves durent cinq jours (15-19 juin). Le ministre a assuré que tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour le bon déroulement de ces épreuves, dans un cadre propice à une compétition loyale pour les candidats au niveau des centres d'examen répartis à travers le territoire national. Ainsi, selon les responsables des directions de l'Education des wilayas du centre, tous les moyens nécessaires à la réussite des épreuves du baccalauréat ont été mobilisées, notamment ceux liés à l'encadrement des centres d'examen et à la mise en place de services de transport et de restauration. Dans les wilayas de l'Ouest du pays, près de 160.000 candidats ont commencé à passer, depuis hier dimanche, les épreuves du Baccalauréat dans de bonnes conditions organisationnelles. Dans les wilayas du Sud du pays, plus de 105.000 candidats étaient attendus hier matin pour passer l'examen du Baccalauréat (session juin 2025), pour lequel toutes les conditions ont été réunies en vue d'assurer son déroulement dans de bonnes conditions. Ces candidats, représentant des candidats scolarisés, libres, à mobilité réduite et des pensionnaires d'établissement de rééducation, appelés à composer dans les filières littéraire, scientifique ou technique, sont répartis sur plus de 420 centres d'examen à travers notamment les wilayas de Ouargla, Laghouat, Ghardaïa, Béchar, Touggourt, El-Oued, El-Meghaïer, Adrar, Tamanrasset, Illizi, El-Meniaa, Djanet, Timimoun et Bordj Badji-Mokhtar. Dans les wilayas de l'Est du pays, les épreuves du Baccalauréat ont débuté, hier dimanche, dans une ambiance studieuse, et dans de bonnes conditions d'organisation. Rappelons que les candidats auront le choix entre deux sujets puisés du programme annuel, dispensé durant l'année scolaire, dans chacune des sept filières, à savoir lettres et philosophie, langues étrangères, sciences expérimentales, mathématiques, technique-mathématiques, gestion et économie, ainsi que les Arts. Hier, dans sa conférence de presse, Saâdaoui a appelé les élèves à éviter la tricherie, à privilégier un environnement compétitif et à éviter toute activité suspecte afin de préserver l'intégrité de l'examen. Il a déclaré : «Nous ne tolérerons pas que l'examen soit falsifié, ni la tricherie.» Il s'agit d'un comportement inacceptable dans le système éducatif. Le ministre a confirmé que le ministère travaillait à la recherche de solutions alternatives pour éviter les coupures d'internet pendant les périodes d'examens, qui affectent les autres activités, telles que les commerçants et les opérateurs qui se plaignent de ces coupures. Il a fait savoir que 53 cas de tricherie avaient été enregistrés lors de l'examen du BEM, un nombre très faible par rapport au nombre de candidats. Dans le même ordre d'idées, le ministre a expliqué que le renvoi des élèves à la justice est une méthode pédagogique. Il a souligné que la justice dispose de son propre système et que, lorsqu'une personne est mineure, aucune sanction pénale n'est prononcée à son encontre. Elle est renvoyée devant un tribunal pour enfants, qui opère dans un système éducatif et non punitif. Si la personne est majeure, elle est renvoyée devant la justice et les mesures punitives applicables sont prises à son encontre. Les services de contrôle relevant des directions du commerce au niveau des wilayas ont poursuivi, samedi, les opérations de contrôle des centres de restauration dédiés aux élèves et aux encadreurs des épreuves du Baccalauréat 2025 à travers l'ensemble du territoire national. Ces opérations de contrôle consistent à «s'assurer des conditions d'hygiène, de préparation et de stockage, ainsi que de la qualité des produits utilisés», tout en «prodiguant des conseils aux personnes chargées de fournir des prestations de restauration, en vue de renforcer les bonnes pratiques et de parer tout dysfonctionnement pouvant impacter la qualité des repas», selon un communiqué du ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national.