L'armée d'occupation sioniste n'est pas seule dans le génocide perpetré contre les Palestiniens à Ghaza. Face au manque d'effectif dù à la mise hors d'état de nuire d'un nombre important de soldats, tués ou blessés par la résistance palestinienne, l'armée d'occupation recourt aux colons armés par le criminel Ben Gvir. Des dizaines de citoyens ont été asphyxiés, samedi soir lors d'une attaque menée par des colons, sous la protection des forces d'occupation israéliennes, contre le village d'Al-Mughayyir, au nord-est de Ramallah. Le chef du conseil du village d'Al-Mughayyir, Amin Abu Aliya, a déclaré à Wafa que des groupes de colons avaient tenté de prendre d'assaut le village par l'est, ajoutant que les habitants les avaient affrontés. Pendant ce temps, les forces d'occupation israéliennes ont pris d'assaut le village pour contenir l'attaque des colons, tirant des bombes lacrymogènes sur les habitants et leurs maisons, provoquant des dizaines de cas d'asphyxie. Les colons sionistes sont utilisés pour chasser les Palestiniens de leurs terres et l'accaparement de territoires. Meir Porush, ministre de l'occupation démissionnaire en charge d'Al Qods et du patrimoine, a signé un décret ordonnant la saisie de plusieurs propriétés palestiniennes situées dans le quartier de Bab al-Silsila, l'un des accès majeurs menant à la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem occupée. Cette décision, annoncée à la veille de la démission de Porush, intervient dans un contexte de tensions politiques internes en Israël, liées à des divergences sur l'exemption du service militaire pour certains groupes religieux, note Wafa. Les biens visés comprennent des maisons et des commerces historiques situés le long de la route de Bab al-Silsila, une zone aux racines profondes, dont les titres de propriété remontent aux périodes ayyoubide, mamelouke et ottomane. Malgré l'absence de précisions sur le nombre exact de propriétés concernées, la mesure est perçue comme une escalade majeure dans la politique de colonisation et de judaïsation d'Al Qods. Et ce, avec la complicité du président de la Fondation Al Qods, présidée par le roi du Maroc.