Le Maroc persiste dans sa participation au génocide perpetré par l'entité sioniste contre la population de Ghaza.Au moment où le monde entier se solidarise avec le peuple palestinien, victime de génocide, le Maroc continuer à soutenir, militairement, l'occupant sioniste. Face à la vague de reconnaissance de l'Etat de palestine par de nombreux pays, dont occidentaux, le Maroc refuse de rompre les relations diplomatiques avec l'entité sioniste et l'approvisionne en armes pour poursuivre le génocide contre le peuple palestinien. Au moment où les ports européens refusent l'accostage de navires sionistes, le Maroc leur ouvre les ports et les charge en armes. Le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre l'entité sioniste (BDS) a révélé l'implication du régime du Makhzen dans un nouveau scandale concernant la mise à disposition des ports du Royaume au service de la machine d'extermination sioniste contre le peuple palestinien. Dans un communiqué intitulé « Du silence officiel à l'implication réelle», le mouvement a indiqué qu'une nouvelle cargaison d'équipements militaires devrait arriver au port de Tanger, en provenance du port américain de Houston, en route vers le port de Haïfa, en Palestine occupée. Selon ce communiqué, le 19 juillet 2025, le navire «Maersk Atlanta» a quitté Houston avec à son bord un chargement contenant un conteneur avec deux caisses spécialisées dans le transport de pièces d'ailes d'avions F-35, à destination de l'entreprise sioniste de l'aéronautique, pour une arrivée prévue à Tanger le 3 août 2025. Le même communiqué indique que le même jour, le navire «Maersk Norfolk» arrivera au port de Casablanca avant de se diriger vers celui de Tanger pour récupérer le chargement le 5 août 2025, puis repartir vers le port de Haïfa en Palestine occupée, où il devrait arriver le 14 août 2025. La même source confirme que ce navire avait déjà transporté plus de 10 conteneurs d'équipements militaires destinés de l'armée américaine à l'armée d'occupation. Le mouvement souligne que « depuis novembre 2024, Tanger est devenu un centre stratégique pour les opérations de la compagnie Maersk en Méditerranée, recevant les navires chargés d'équipements militaires qui sont ensuite réacheminés vers les ports de l'occupation ». Il rappelle également les rapports indiquant que le transfert de cargaisons similaires se poursuit depuis au moins cinq ans, dans le cadre de la chaîne d'approvisionnement des avions F-35, avec plus de 1009 cargaisons transportées, pour un poids total dépassant 68 400 tonnes, soulignant que le rôle de ces chasseurs dans la guerre d'extermination à Ghaza et dans les agressions contre le Liban, le Yémen, la Syrie et l'Iran est bien connu. Le mouvement BDS affirme que le flux continu d'équipements militaires vers l'armée d'occupation sioniste via des infrastructures relevant des autorités marocaines, notamment le port de Tanger, « ne peut être considéré comme une simple question technique ou logistique, mais constitue une implication réelle ». Il tient le Makhzen pour responsable juridiquement et moralement, conformément au droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève et le Traité sur le commerce des armes, qui criminalisent le soutien ou la facilitation militaire à un Etat commettant des crimes de guerre. Il appelle les autorités marocaines à refuser l'accostage des navires d'extermination dans les ports du Royaume, en cohérence avec la position du peuple marocain opposé à la normalisation. Le mouvement invite les dockers à refuser de coopérer avec Maersk et à participer aux efforts visant à empêcher le déchargement et le chargement de ses cargaisons et à refuser de servir les navires de cette compagnie, pour ne pas être complices de la machine de guerre sioniste. Il appelle également les forces vives au Maroc à intensifier la pression populaire et politique, pour mettre fin à toute forme de coopération avec l'entité d'occupation, en premier lieu la coopération militaire et la coordination sécuritaire, à renforcer les campagnes de boycott organisées, et à redoubler de lutte populaire sous toutes ses formes pour faire tomber les accords de normalisation. Enfin, il insiste sur le fait que le silence officiel des autorités marocaines est une complicité, et que la responsabilité impose une action urgente pour stopper l'utilisation du territoire marocain comme passage pour des armes d'extermination. Au moment où les Européens refusent l'accostage des navires militaires sionistes dans leurs port, l Maroc met ses ports à la disposition de l'armée d'occupation sioniste et meprise l'appel du peuple marocain à rompre la normalisation avec l'occupant sioniste. Le Maroc est dirigé par un pouvoir impliqué dans le génocide des Palestiniens.