La coquette ville de l'Est, Annaba, a connu depuis la fin du mois de juin 2025 et à quelques jours seulement après l'Aid Kebir, une stupéfiante ambiance nocturne sur la Corniche ou dans les plages comme aussi en ville. Annaba demeure, avec son joli spectacle, une ville trop appréciée et où il fait bon de déguster des glaces et des boissons fraîches. Certains clients trouvent que les tarifs pratiqués sont paradoxalement assez élevés chez les commerces de la Corniche. Or, le Cours de la Révolution, les abords de la Corniche notamment les plages Saint Cloud, Rizzi Amor et Ain Achir sont bondées de monde entre visiteurs et familles annabis à la recherche de fraîcheur nocturne. Ici, les citoyens continuent d'envahir chaque soir les diverses terrasses des cafétérias où des heureux mariés errent tout le long de la Corniche jusqu'à des heures tardives de la nuit. D'autre part, un nombre assez important de véhicules de diverses immatriculations ne trouve plus de place pour se garer afin que leurs occupants puissent descendre et flaner au bord des rives. Il faut citer aussi que les éléments de la sécurité sont présents et assurent une totale quiétude aux familles. Ce vaste littoral accueille chaque année des milliers d'estivants et dès leur venue, les promeneurs entament des virées en prenant d'assaut la cote bônoise avec des voitures qui ne cessent de parcourir le chemin d'Ain Achir, Ras El Hamra descendant vers Saint Cloud et tout le long du front de mer. D'autres familles préfèrent le Cours de la Révolution pour s'emparer des terrasses et déguster des glaces avec leurs enfants. un été à Annaba pas comme les autres Durant cette période chaude de l'été et une chaleur caniculaire et insupportable, qui donc ne veut pas aller à la mer ? Tous les estivants venants des quatre coins du pays ont tellement attendus avec impatience l'arrivée des congés annuels pour pouvoir se payer des journées de détente, de loisir et profiter au maximum du soleil brûlant sur les somptueuses plages d'Annaba. Effectivement, en cette saison estivale, la température du mois juin de 40 à 43 degré et le littoral du chef-lieu de wilaya connaît un grand mouvement de voyageurs. Nous avons pu voir plusieurs personnes immigrées et des centaines de familles envahir massivement la cote bônoise. Elles sont venues de partout, de Constantine, Guelma, Souk Ahras, Tébessa, Sétif, Mila, Batna, Alger, Oran, Biskra et Skikda. A sept heures du matin déjà, les parkings des plages de Chapuit, Toche, Belvédère et Ain Achir n'offrent plus de place aux véhicules de diverses immatriculations pour stationner dans ces endroits. Or, les tarifs varient entre 100 et 200 DA par auto, une activité très rentable pour les jeunes qui se sont proclamés gardiens de parkings. Il faut dire aussi que la plupart des estivants a choisi les hôtels situés en face de la mer tels que Mouna, Rym El Djamil et Sabri, dont les prix sont inégalables, pour ne pas dire exagérés comparativement à certains hôtels de la Tunisie afin de passer quelques beaux jours. Soulignons, par ailleurs, que des dizaines d'individus jeunes et moins jeunes n'hésitent pas à dormir quotidiennement sur le sable d'or faute d'argent. D'après une source fiable, le journal La Nouvelle République apprend que sur le littoral de Rizzi Amor (ex-Chapuit), un groupe de pickpockets rode jusqu'à minuit passé sur ladite plage, armé de couteaux. Il dépouille quelques pauvres voyageurs, les soulageant de leurs habits et porte-feuilles laissant leurs victimes presque nues et totalement égarées. D'autres part, certains commerçants de glaces doublent leur bénéfice saisissant l'aubaine de vendre plus. Notons aussi qu'il n'y a, malheureusement pas un jour qui passe sans qu'on enregistre des noyades et les ambulances des pompiers ne passent point inaperçues avec leurs sirènes. Les rivages sont incroyablement surpeuplés de jour comme de nuit jusqu'à des heures tardives. Beaucoup de jeunes s'amusent notamment avec des jeux de cartes, au volley-ball et au handball si ce n'est pas du football, a-t-on constaté lors d'une virée sur les lieux. Mais les enfants des colonies de vacances préfèrent le chant accompagné de la danse où la majorité de cet impressionnant monde reste dans ces lieux dans le but de se reposer, aller prendre des rafraîchissements et manger dans les pizzerias comme la Nouvelle Etoile, Pizza Hot ou chez Chérif Pizza. Comme tous les jeudis et vendredis, on ne peut s'empêcher d'admirer une chaîne de luxueuses voitures qui circule célébrant un mariage et c'est avec des klaxons stridents que le cortège arrive à destination. La circulation demeure lente et les oblige à stopper toutes les dix secondes. Finalement, c'est uniquement vers deux heures du matin que le calme revient et que la nuit devient apaisante. des plages publiques gérées par des chômeurs à Annaba Sur la Corniche de la wilaya, déjà les jeunes affairistes habitués à prendre de force les lieux des plages de Rizzi Amor, Toche et la Caroube ont commencé à tracer leurs territoires. Ces chômeurs qui habitent les régions côtières de la ville, sont d'ores et déjà en train d'installer des chaises et des parasols sur la plage sans laisser le moindre espace pour le public et sous l'œil indifférent des responsables communaux. Un commerce très juteux pour des gens qui n'ont aucun droit de s'approprier des plages publiques durant toute la saison estivale. Ils fixent les prix à leur guise : le stationnement à 200 DA, les tables et chaises à 500 DA et les parasols à 800 DA. Les estivants sont contre ces pratiques illicites mais ils ne peuvent rien faire, seuls, face au silence des autorités qui ne lèvent pas le petit doigt pour les en empêcher. Dans ce contexte, il faut savoir que dès le début du mois de juillet jusqu'à la fin d'août de chaque année, des centaines d'immigrés viennent chaque été à Annaba pour profiter de la mer, et où, souligne-t-on, 2.070.496 entrées aux frontières ont été enregistrées durant l'année passée pour 141.509 touristes algériens résidents à l'étranger contre 654.987 touristes étrangers qui avaient choisi l'Algérie comme une destination favorable après le Maroc, la Tunisie et l'Afrique, a-t-on informé.