Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré jeudi que les niveaux de mort et de destruction à Ghaza ont atteint des niveaux «sans précédent» en raison de l'agression sioniste, avertissant contre les conséquences dévastatrices de cette politique dans l'enclave palestinienne. S'adressant aux journalistes, peu avant sa participation à une réunion du Conseil de sécurité sur la situation en Haïti, le SG de l'ONU a exhorté à «ne pas utiliser la famine contre les civils comme moyen de guerre, et d'assurer la protection des civils et de permettre l'accès humanitaire», ajoutant qu' «il n'y a désormais pas de place pour plus d'excuses, d'obstacles ou de mensonges». Il a rappelé, dans ce contexte, que l'entité sioniste, en tant que puissance occupante, a des obligations claires, dont la fourniture de nourriture, d'eau, de médicaments et d'autres produits essentiels, la protection des civils et les infrastructures civiles. Déplorant, par ailleurs, le nouveau plan visant la réoccupation totale de Ghaza adopté récemment par l'entité sioniste, Guterres a déclaré que cette démarche «augure d'une nouvelle et dangereuse phase quant à la vie des civils». Il a évoqué, dans ce sens, notamment les récents bombardements de l'armée sioniste sur l'hôpital «Nasser» à Khan Younes qui ont coûté la vie à une vingtaine de civils, mais aussi à des professionnels de la santé et des journalistes. D'autre part, le Secrétaire général des Nations unies a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation en Cisjordanie occupée, condamnant les plans expansionnistes de l'entité sioniste et les agressions des colons extrémistes à l'encontre des Palestiniens.
