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Abdelkader Hagoug, un vieux routier de l'action sociale au service de l'Algérie Il fut l'un des premiers de la diaspora algérienne à soutenir son pays natal
Dès son investiture au plus haut sommet de l'Etat, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune s'est adressé à la diaspora algérienne établie à l'étranger, en leur exhortant à retourner au pays, à investir dans leur terre natale pour forger la souveraineté de l'économie nationale, à défendre la Nation devant un monde qui ne reconnaît que la force comme nouvelle politique de domination. Six ans après l'appel du Chef de l'Etat, la diaspora algérienne a envahie le pays. Abdelkader Hagoug incarne parfaitement bien ce grand retour de la communauté algérienne de l'étranger. Sur les pas de sa prédécesseure frangine décédée, Hamdia Hagoug, qui était une assistante sociale chevronnée et présidente de l'Association ''CESAM'' ( Centre d'interventions sociales en milieu interculturel de Marseille), qui a prouvé ses talents et ses compétences dans le monde de l'action sociale à Marseille, une ville française où la communauté algérienne de plus de 400.000 habitants est la plus forte et dominante parmi les nombreuses qui vivent en Hexagone, et qui a été, en 2007, récompensée par le Préfet de Marseille au grade de Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Abdelkader Hagoug, cet éducateur spécialisé, vieux routier et formateur de renom dans le domaine des actions sociales et ex-président de l'Association ''CESAM'', ce sexagénaire franco-algérien, compte rééditer l'exploit de sa défunte, sœur apporter son grand savoir-faire pour son pays natal, voire au profit de l'Algérie. Très intéressé et ambitionné à soutenir son pays d'origine dès l'époque de la décennie noire qui s'abattait sur l'Algérie, et déjà auteur de nombreuses actions de solidarité envers son pays d'origine, l'Algérie, notamment à travers de nombreux dons sous formes de matériels et de formations des éducateurs algériens dans le domaine de la solidarité sociale, l'ex-président de l'association ''CESAM'', Abdelkader Hagoug a répondu favorablement à l'appel lancé par le Président Tebboune à la diaspora algérienne établie à l'étranger pour investir en Algérie. Depuis l'année 2002 et jusqu'à 2013, les actions sociales mobilisés par Abdelkader Hagoug pour son pays d'origine ont ravi le cœur des enfants algériens, ceux qui sont atteints par le cancer, trisomie, handicaps physiques et même des orphelins, le Franco-Algérien a su comment imprimer son nom en Algérie à travers ses œuvres caritatives. Rencontré à Alger et plus précisément dans la salle de la rédaction du quotidien national La Nouvelle République, Abdelkader Hagoug nous a ouvert grand ses bras pour nous parler de ses ambitieux projets pour son pays natal. « Je suis originaire de Remchi, une commune paisible de la wilaya de Tlemcen, je fait partie des premières personnes issues de la diaspora algérienne établie à l'étranger qui soutenaient le développement de l'Algérie, j'ai contribué depuis le début des années 2000 à la formation des éducateurs algériens dans le domaine de la Solidarité nationale et ce, à travers des conventions avec le ministère algérien, tout comme j'étais derrière l'envoi de nombreux dons vers mon pays d'origine, ma contribution pour mon pays ne date pas d'aujourd'hui, elle remonte à des décennies et, aujourd'hui, je signe mon grand retour pour mon pays, et je ne fais que répondre à l'appel du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour soutenir, fortement, grandement et amplement les enfants algériens atteints du cancer, ceux qui portent la maladie de trisomie et bien entendu les enfants handicapés et autres orphelins », nous a déclaré Abdelkader Hagoug lors d'une rencontre émouvante au siège de La Nouvelle République, à Alger. Très déterminé à participer à l'émergence de l'Algérie, très ambitionné par les projets qu'il compte réaliser dans son pays natal aux profits des enfants souffrants de différentes maladies et très connaisseur du domaine de l'action sociale étant donné qu'il regorge d'une longue carrière lors de son endossement de différents postes en France et plus précisément à Marseille, Abdelkader Hagoug n'a qu'un seul rêve dans la tête, celui de contribuer pleinement à la solidarité nationale et à l'action sociale en Algérie. Après de nombreux dons livrés vers l'Algérie et après la réalisation de plusieurs écoles scolaires pour les enfants atteints par la maladie de trisomie, notamment à Oran, Tlemcen et Alger, voilà le vieux routier de l'action sociale, Abdelkader Hagoug, cet ancien président de l'Association ''CESAM'' veut rééditer ses aides pour l'Algérie, cette fois notre Franco-Algérien veut équiper l'école scolaire de Tlemcen pour enfants trisomies d'un grand équipement moderne, toutefois il appelle les Autorités du pays à le soutenir en garantissant la livraison d'un grand matériel depuis Marseille vers Tlemcen. « J'ai eu un écho très favorable de la part du ministère de la Solidarité nationale lorsque j'étais reçu, il y a quelques jours, par l'Inspecteur général du ministère, j'attends ma rencontre avec le Secrétaire général dudit ministère pour passer aux choses sérieuses. Dans mon carnet d'aide, j'ai présenté mon projet celui d'équiper l'école scolaire des enfants trisomiques et je compte beaucoup sur la participation du ministère », nous dira Abdelkader Hagoug. Les quatre volets ''piliers'' de l'Association ''CESAM'' Créée en 1996, l'Association ''CESAM'' à but non-lucratif, dirigée auparavant par Hamdia Hagoug avant son décès puis par son frangin Abdelkader, ce dernier a déjà fait ses grandes preuves dans le domaine de l'action sociale, l'insertion sociale, la solidarité, la santé, les collèges et l'aide des enfants atteints de différents types de maladies, entre autres le cancer, le handicap physique, la trisomie et l'orphelinat. L'activité de l'Association ''CESAM'' se caractérise par quatre volets qui sont les véritables piliers de son militantisme social. D'abord le volet citoyen, puis celui de la formation, la médiation interculturelle et enfin l'international (dans le cadre d'une coopération méditerranéenne surtout avec l'Algérie). ''CESAM'' intervient, surtout, dans l'action sociale qui est son véritable cheval de bataille et à travers laquelle cette association basée au Nord de la Rive de la Méditerranée, précisément à Marseille dont le siège social se trouve, assure un bon accompagnement à la conception d'un dispositif cohérent et structuré d'aide d'urgence aux enfants malades, aux enfants de la rue et la délinquance juvénile, pour la prise en charge de cette catégorie fragile de la société civile. ''CESAM'' compte, à travers ses activités sociales, créée des structures d'accueil, d'écoute, d'orientation et d'hébergement, avec soins infirmiers d'urgence, de psychologues aguerris, et la constitution d'équipes mobiles à l'effet d'intervenir dans la rue. Elle lutte contre l'exclusion sociale des enfants, de prise en charge et d'insertion familiale des enfants de la rue. Elle aménage au sein de son effectif des éducateurs et psychologues avérés exerçants au sein des services d'observation et d'éducation en milieu ouvert et interculturel, dans les centres spécialisés de rééducation et dans les établissements à l'image de Diar El-Rahma et éléments de cellules de proximité d'Alger, Oran, Constantine, Annaba et Tlemcen. Relevant du Département des Bouches-du-Rhône à Marseille qui est une institution publique, dont le rôle est indispensable pour la société civile à travers des Collectivités des solidarités, engagées auprès de toutes les provinces françaises y compris celle de Marseille, dont le Franco-Algérien Abdelkader Hagoug est un acteur-clé grâce à ses actions sociales imposantes qui ont permis d'apporter une nouvelle compréhension à la définition de l'action sociale, l'insertion, la solidarité, la santé et les collèges. Concernant le volet international, la destination Algérie est primordiale pour l'association ''CESAM''. Cette coopération entre la ville de Marseille et l'Algérie ne date pas d'hier et avait connu un franc succès durant de longues années. « En effet, en lien avec le Conseil Département des Bouche-du-Rhône de l'époque avec lequel nous étions conventionnés, nous avons réalisé différents projets dont deux très conséquents à savoir : la formation des éducateurs de rues en partenariat avec ''l'UNICEF'' et le ministère de la Solidarité nationale algérien, mais aussi la mise en place d'un Samu Social à l'image de celui de la municipalité de Marseille. Nos actions, ainsi que notre bilan avaient été saluées par la presse des deux pays (France et Algérie) et qui, à notre grande satisfaction, n'avaient pas tari d'éloges. Concernés et très sensibles aux problèmes posés par le handicap physique, nous avons été mis en contact avec une association de parents organisés et mobilisés autour du sujet de la trisomie 21 plus précisément dans la wilaya de Tlemcen. Nous nous sommes mobilisés à notre tour pour essayer de leur apporter notre modeste contribution. Cette aide à l'initiative du ''CESAM'' sera, dans un premier temps, d'ordre matériel didactique spécialisé et adapté à ce type de pathologie. Pour ce faire, nous nous sommes rapprochés d'un organisme spécialisé. L'objectif de cette démarche est d'auto-financer la totalité du devis joint à ce texte, relatif aux fournitures dont cette association à besoin pour mener à bien son volet éducatif. Nous sollicitions également l'aide et le soutien du ministère de la Solidarité nationale algérien pour pouvoir livrer les lots de matériels à destination de l'Algérie », a soutenu Abdelkader Hagoug, ex-président de l'Association ''CESAM''.