Dans le cadre de la lutte sans merci contre le banditisme et le crime organisé dans toutes ses formes, les éléments de la brigade de la cybercriminalité de la Sûreté de la wilaya de Médéa, ont procédé à l'arrestation d'une jeune femme active sur le réseau social « Tik Tok », âgée d'une vingtaine d'années, elle est accusée d'avoir commis un acte public portant atteinte à la pudeur et d'avoir diffusé de fausses informations susceptibles de troubler l'ordre public. L'affaire a éclaté après la diffusion d'une vidéo de l'accusée lors d'un direct sur Tik Tok. Dans ce live, la jeune femme apparaît en train de réaliser des gestes considérés comme obscènes. Les images ont rapidement circulé sur différentes plateformes, déclenchant une vague de réactions, allant de l'indignation à la dénonciation. Au-delà de ce comportement jugé contraire aux bonnes mœurs, les enquêteurs reprochent également à la mise en cause d'avoir relayé du contenu trompeur et des informations mensongères à travers ses comptes sur les réseaux sociaux. Ces publications avaient un potentiel de nuisance sur la tranquillité et l'ordre publics. Face à la propagation rapide de la vidéo, la brigade de lutte contre la cybercriminalité, relevant de la police judiciaire de Médéa, a été saisie du dossier. En coordination avec le parquet compétent, les enquêteurs ont procédé à des analyses techniques pour identifier l'auteure de la diffusion. Très vite, l'identité de la suspecte a été confirmée. La jeune femme, dans la vingtaine, a été interpellée le 25 août dernier. Lors de son arrestation, son téléphone portable, principal outil utilisé pour ses publications en ligne, a été saisi comme pièce à conviction. Après plusieurs jours d'investigations et l'achèvement des procédures légales, la prévenue a été présentée devant le procureur de la République près le tribunal de Médéa, le 28 août. Ce dernier, au vu de la gravité des faits, a décidé de transmettre le dossier au juge compétent dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. Le magistrat instructeur a ordonné son placement en détention provisoire.