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Pour une agriculture diversifiée reposant sur la valorisation des résultats de la recherche scientifique Stratégie nationale d'organisation, de développement et de généralisation de la culture du safran
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a fait savoir, avant-hier lundi à Alger, que la stratégie nationale d'organisation, de développement et de généralisation de la culture du safran en Algérie tend à atteindre quatre objectifs majeurs. Citant la valorisation des résultats de la recherche dans le domaine agricole et l'amélioration de la production et la productivité, le développement de nouvelles variétés de semences, la mise en place des industries manufacturières du safran et l'apport d'une valeur ajoutée à l'économie nationale à travers sa commercialisation aux niveaux local, régional, continental et international. « La valorisation des résultats de la recherche en agriculture et leur application, en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, permettront d'aboutir à un label algérien pour le safran, à même de conquérir les marchés et de rehausser le prestige économique de l'Etat algérien », a-t-il dit. Présidant, en compagnie du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, le lancement de la stratégie nationale d'organisation, de développement et de généralisation de la culture du safran en Algérie, à l'Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA) à Alger, Kamel Baddari a, à l'occasion, salué les efforts des cadres et chercheurs des secteurs de l'Enseignement supérieur et de l'Agriculture ainsi que les résultats remarquables accomplis dans ce sens. « Cette stratégie constitue l'une des clauses du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant une agriculture diversifiée reposant sur la valorisation des résultats de la recherche scientifique et à forte valeur ajoutée pour l'économie et la société », a-t-il indiqué. Annonçant le coup d'envoi de la campagne de plantation du safran en tant que produit de grande valeur socio-économique. De son côté, Youcef Cherfa a souligné les efforts considérables des institutions de recherche et de formation sous tutelle, notamment l'Institut national de recherche forestière (INRF), et son rôle dans la relance de cette filière à travers la mise en place d'un itinéraire technique, la conduite d'expériences sur l'adaptation de cette culture aux différents climats de notre pays, et la formation de dizaines de producteurs issus de toutes les wilayas du pays, sans oublier le rôle essentiel des producteurs qui ont relevé le défi et contribué au financement et à la promotion de cette culture. « Cette initiative constitue une première étape dans le processus de relance de cette filière à valeur ajoutée », a-t-il indiqué, saluant les efforts de tous les acteurs dans l'élaboration de cette stratégie nationale, en application des instructions des hautes autorités du pays, lesquelles accordent une importance à cette culture, en mobilisant tous les moyens d'accompagnement et d'appui. A noter qu'une convention de coopération a été signée entre le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représenté par le l'ENSA et le Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA), et le secteur de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, représenté par l'INRF, et le Centre national de Contrôle et de Certification des Semences et des Plants (CNCC), visant à valider l'itinéraire technique de la culture du safran, pour permettre sa production et son exportation, tout en assurant la formation.