Les députés français ont refusé lundi, à une nette majorité, d'accorder leur confiance au Premier ministre, François Bayrou, qui avait sollicité ce vote après la présentation d'un budget d'austérité pour la France, dont le gouvernement est ainsi renversé.François Bayrou devrait présenter sa démission mardi matin, selon l'un de ses proches. Issus des rangs des oppositions allant de l'extrême droite à l'extrême gauche, 364 députés ont voté contre la confiance au Premier ministre. Seuls 194 parlementaires, issus des rangs de la coalition gouvernementale, ont voté pour. La France se trouve dans une crise diplomatique et inquiète de l'appel à la contestation pour demain suite aux restrictions économiques initiées par le chef du gouvernement déchu. La France s'apprête à entrer dans une nouvelle période d'incertitude politique après l'effondrement quasi certain du gouvernement Bayrou, qui devrait suivre l'échec programmé du vote de confiance au Parlement ce lundi soir. Une crise qui menace aussi le rôle de l'Hexagone comme moteur de l'UE, note EuroNews. Ce cinquième changement de Premier ministre en moins de deux ans ouvre un nouveau chapitre dans l'histoire de l'instabilité qui marque la vie politique française sous le second quinquennat d'Emmanuel Macron. Cette fois ci, le déclencheur a été le projet du budget 2026 – avec 44 milliards d'euros de coupes, la suppression de jours fériés et le gel des dépenses sociales, – il est très impopulaire. Mais la crise dépasse largement la seule politique budgétaire : elle révèle une rupture de confiance entre les Français et leurs dirigeants, alimentant une colère qui pourrait redessiner le paysage politique à l'approche de la présidentielle de 2027, est-il précisé par EuroNews. La crise politique en France a pris forme, lundi soir, avec la chute, sans surprise, du gouvernement de François Bayrou. Ce mardi, Emmanuel Macron se retrouve donc en première ligne pour tenter de résoudre le casse-tête qu'il n'arrive pas à dénouer depuis plus d'un an : trouver un Premier ministre susceptible de survivre dans un paysage parlementaire sans majorité, note un média français.