Les relations entre la France et l'Algérie ont été marquées par des tensions récurrentes ces derniers mois, notamment en raison de la montée de l'extrême droite en France. Dans ce contexte, la chute de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de François Bayrou, pourrait-elle signifier la fin de la crise diplomatique entre les deux pays ? Bruno Retailleau, désormais ex-ministre de l'Intérieur dans le gouvernement dirigé par François Bayrou, vient d'être censuré par le Parlement français. Sa gestion de la politique intérieure, notamment ses déclarations sur l'immigration et ses positions hostiles concernant les relations avec l'Algérie, ont été au centre de cette censure. Depuis sa nomination, Retailleau a suscité des controverses par ses propos sur les ressortissants algériens en France et ses positions vis-à-vis de l'Algérie. En particulier, Retailleau a adopté une position très dure à l'égard de l'Algérie et de ses ressortissants en France. Il a publiquement suggéré une rupture avec le pays, prônant une politique de fermeté vis-à-vis des immigrés algériens et des familles ayant des liens avec l'Algérie. Ces déclarations ont été interprétées comme une incitation à un « clash » avec l'Algérie, renforçant les tensions entre les deux nations. Bruno Retailleau et ses attaques contre l'Algérie Bruno Retailleau s'est distingué par ses attaques répétées contre l'Algérie et ses ressortissants. Le ministre de l'Intérieur a été critiqué pour avoir pris une position agressive concernant l'immigration en provenance d'Algérie. Ses déclarations ont évoqué une nécessité de durcir les lois françaises, notamment en matière de visas, pour limiter l'arrivée de ressortissants algériens en France. Retailleau a également abordé des questions sensibles liées à la mémoire historique, notamment en ce qui concerne la Guerre d'Algérie et la gestion des archives et des revendications algériennes. En prônant une politique de confrontation sur ces questions, Retailleau a exacerbé les tensions entre Paris et Alger, ce qui a conduit à une détérioration supplémentaire des relations bilatérales. Ses attaques se sont intensifiées, évoquant des mesures de réciprocité et des représailles, ce qui a conduit à des tensions diplomatiques majeures. Pour l'Algérie, ces propos ont été perçus comme un affront et ont ravivé les blessures du passé, notamment autour des questions de mémoire.