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«Le moment est venu d'engager une action concrète pour matérialiser et imposer le consensus» Attaf à la Conférence internationale pour le règlement pacifique de la question de la Palestine
Intervenant, lundi à New York, lors de la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux Etats, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf a mis en avant l'importance de l'accord qui existe aujourd'hui au niveau mondial sur cette question.«Ce consensus constitue le garant fondamental d'un règlement permanent, juste et définitif du conflit israélo-palestinien de même qu'il constitue un rempart solide contre les politiques expansionnistes d'Israël sous le couvert du mythe du ''Grand Israël''», a-t-il indiqué. Il s'agit également, a-t-il poursuivi, d'un message adressé à l'occupation israélienne, car ce consensus demeure la réponse la plus éloquente aux illusions de l'occupation israélienne et à sa prétention de détenir, seule, le pouvoir de s'opposer à l'établissement d'un Etat palestinien sur la terre de Palestine. Appelant, à l'occasion, à passer des déclarations aux actions. «Le moment est venu d'engager une action concrète pour matérialiser et imposer ce consensus à plusieurs niveaux», a-t-il ajouté. Pour Ahmed Attaf, le premier niveau consiste à élargir la base de la reconnaissance internationale officielle de l'Etat de Palestine en tant que réalité irréversible, le second est lié à l'adhésion de la Palestine à l'ONU, une demande que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune n'a eu de cesse de défendre et de revendiquer depuis cette tribune onusienne. Et le troisième axe d'action concerne la mobilisation sur les plans diplomatique, juridique, politique et économique contre les projets de l'occupation visant l'annexion des terres palestiniennes et le déplacement du peuple palestinien de sa terre historique. Quant au quatrième et dernier niveau, le ministre d'Etat a indiqué qu'il porte sur la scène palestinienne intérieure, appelée à resserrer ses rangs et à unifier sa parole afin de recouvrer l'indépendance de sa décision, la force de son action et l'écho de sa voix aux niveaux régional et international. La conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux Etats a débuté lundi au siège des Nations unies à New York, avec la participation du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf. Une participation qui s'inscrit dans le cadre des efforts qu'elle déploie de manière continue en faveur de la cause palestinienne et en soutien aux actions internationales visant à parvenir à une solution juste et définitive à cette question. Organisé en marge de la 80ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, cette Conférence internationale pour le règlement pacifique de la question de Palestine Etat qui devait initialement se tenir en juin dernier, mais a été reportée en raison de l'agression sioniste contre l'Iran, avant d'être organisée en deux étapes, la première s'est tenue le 28 juillet au siège de l'ONU à New York, au niveau des ministres des Affaires étrangères, a réuni un grand nombre d'Etats membres de l'ONU, ainsi que des organisations internationales et régionales. Cette réunion a abouti à la «Déclaration de New York, qui comprend un ensemble de dispositions clés axées sur les positions et engagements internationaux concernant le processus de paix et la solution à deux Etats ainsi que des mesures concrètes à même d'aller vers une solution à deux Etats». Pour rappel, le 12 septembre, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution historique, approuvant à une écrasante majorité (142 voix) la Déclaration de New York, soutenant la solution à deux Etats et la création d'un Etat palestinien indépendant. Plusieurs autres pays devraient annoncer leur reconnaissance officielle de l'Etat de Palestine lors de la conférence. Il s'agit notamment de Malte, le Luxembourg, la Nouvelle-Zélande, l'Arménie, la Belgique, Saint-Marin et Andorre. Le Royaume-Uni, le Canada, le Portugal et l'Australie, portant ainsi à 153 le nombre de pays reconnaissant l'Etat de Palestine sur les 193 Etats membres de l'ONU ont déjà reconnu l'Etat de Palestine.