Le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a affirmé, avant-hier à Alger, que des efforts sont en cours pour améliorer le cadre réglementaire régissant l'activité de la micro-importation, conformément aux préoccupations soulevées sur le terrain. S'expriment lors de sa participation à une journée d'étude sur l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) dans le commerce électronique, en compagnie du ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, Mustapha Hidaoui, M. Ouadah a précisé que son secteur s'emploie à améliorer cette expérience récente, faisant savoir que «des rencontres seront organisées en coordination avec les ministères concernées, afin de débattre de toutes les préoccupations, et ce après avoir recueilli les avis des importateurs». Il convient de rappeler que ce dispositif intervient en application des instructions du président de la République, portant régularisation totale et définitive de la situation des jeunes exerçant dans le cadre de la micro-importation, à travers leur intégration dans le circuit formel du commerce extérieur. En vertu du Décret exécutif fixant les conditions et modalités d'exercice de l'activité de la micro-importation par l'auto-entrepreneur, publié en juin dernier, cette activité inclus les opérations réalisées à titre individuel par les personnes physiques lors de leurs voyages à l'étranger, en vue de l'importation pour la revente en l'état, de quantité limitées de marchandises dont la valeur ne dépasse pas 1,8 million de DA pour chaque voyage, dans la limite de deux (2) voyages par mois. L'objectif de ce dispositif, a-t-il expliqué, est de permettre aux jeunes actifs dans la micro-importation «d'exercer pleinement leur activité et de bénéficier d'une protection dans le respect des lois de la République», en sus des avantages sociaux et commerciaux offerts dans ce cadre. Cela met en évidence, a-t-il poursuivi, l'importance de l'innovation dans la gestion, puisqu'il a permis de faire passer la micro-importation d'une activité informelle à une activité réglementée, gérée à travers une plate-forme numérique comprenant un guichet unique. Après avoir affirmé que «l'autonomisation économique des jeunes est devenue une priorité», M. Hidaoui a souligné,de son côté, que le nombre de Start-up se chiffre aujourd'hui par milliers, grâce à un écosystème mis en place par l'Etat pour accompagner les jeunes dans la concrétisation de leurs projets innovants.