Le Hamas a annoncé vendredi avoir accepté de libérer tous les détenus israéliens, vivants ou morts, selon les termes de la proposition du président américain Donald Trump pour Gaza, et s'est dit prêt à entamer immédiatement des négociations par le biais de la médiation pour discuter des détails de l'accord.Le mouvement de résistance palestinien Hamas a affirmé, vendredi 3 octobre, être disposé à libérer «tous les otages» retenus dans la bande de Gaza, dans le cadre du plan de paix du président américain Donald Trump visant à mettre fin à deux ans de guerre dans le territoire palestinien, note France 24. «Le mouvement annonce son accord pour la libération de tous les prisonniers de l'occupation, les vivants et les dépouilles, selon la formule d'échange incluse dans la proposition du président Trump», a indiqué le Hamas dans un communiqué, en référence aux prisonniers palestiniens devant être libérés en échange des détenus retenus à Gaza. Il a ajouté être prêt à des négociations immédiates pour discuter des «détails» de la libération des otages. Dans son communiqué, le Hamas réitère son accord pour confier l'administration de Gaza à un organisme palestinien indépendant «sur la base d'un consensus national palestinien et bénéficiant du soutien des pays arabes et islamiques». Le Hamas n'a toutefois pas précisé s'il accepterait de se désarmer, une demande de l'occupant sioniste et des Etats-Unis qu'il a déjà rejetée. Le mouvement de résistance palestinien a ajouté qu'il «appréciait les efforts arabes, musulmans et internationaux, ainsi que les efforts du président américain Donald Trump». Sur le terrain, l'armée d'occupation sioniste poursuit le génocide. 60 Palestiniens ont été assassinés par des tirs et des bombardements des forces d'occupation israéliennes dans diverses zones de la bande de Ghaza pendant l'aube de ce vendredi. La presse sioniste fait part de la déception du criminel Netanyahou quand à la reaction du président américain Donald Trump qui a salué l'accord donné par le Hamas et a appellé l'occupant sioniste à arréter les bombardements sur Ghaza.