Le Projet de loi de finances (PLF) pour 2026, présenté mardi devant la Commission des Finances et du budget de l'APN par le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, prévoit, sur la base d'un taux de consommation prévu à 70%, une hausse de 5 % par rapport à la clôture de 2025, des dépenses budgétaires qui devraient atteindre 12.345,7 mds DA en 2026, pour augmenter à 12.471 mds DA en 2027, puis à 12.949,8 mds DA en 2028. « Les dépenses budgétaires devraient se situer à 17.636,7 milliards DA en 2026, 17.815,7 mds DA en 2027 puis 18.499,7 Mds DA en 2028, alors que les recettes budgétaires devraient atteindre, quant à elles, 8.009 milliards DA en 2026, 8187,2 Md DA en 2027 puis 8412,7 mds DA », est-il indiqué. Les cadrages et prévisions du PLF 2026 établi sur les prévisions pour la période triennale 2026-2028, en se basant sur l'évolution du contexte économique national et international, notamment en matière de l'offre et de la demande en produits d'hydrocarbures, avec prix de référence fiscal du baril de pétrole brut estimé à 60 dollars (USD) sur la période 2026-2028, alors que le prix du marché du baril est fixé à 70 dollars, prévoient un accroissement annuel moyen de 1% sur la période 2026-2028, des recettes globales hors fiscalité des hydrocarbures, soutenu principalement par la hausse des recettes fiscales, qui devraient croître ainsi à un rythme proche de 6,6% en moyenne sur l'ensemble de la période de projection retenue, soit sur les trois prochaines années. Autre indicateur pris en compte pour le recul projeté des déficits publics, des anticipations de dépenses effectives pour les trois exercices à venir. Pour ce qui est des crédits alloués aux dépenses de transfert et dépenses de personnel, ces derniers devraient respectivement enregistrer, à fin 2025, des montants de 4.775,23 milliards DA et 4.019,65 milliards DA, soit des taux de consommation respectifs, de 82,1% et de 90,4%, tandis que ceux alloués à l'investissement devraient enregistrer un taux de consommation de l'ordre de 41,6%, contre 43% en 2024. La masse salariale, y compris celle des EPA, s'élève à 5.926 mds DA en2026, soit 33,6% du budget de l'Etat, alors que les transferts sociaux avoisinent les 6.000 mds DA. Enfin, sur le Sur le plan de l'activité économique nationale, le PLF s'attend à la poursuite de sa dynamique positive sur la période 2026-2028, principalement portée par les performances attendues des secteurs hors hydrocarbures. Notamment le secteur industriel qui devrait enregistrer une croissance de 6,2 % en volume sur la même période, alors que la croissance du secteur de la construction serait de 5,1%, portée par la relance des investissements et la poursuite de la réalisation des objectifs stratégiques en matière de logement.