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Entre bradage du patrimoine industriel et braquage des joyaux culturels
La France de Macron
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 11 - 2025

Depuis l'intronisation de Macron à l'Elysée, la France aura perdu et sa couronne culturelle, par la dépravation de son capital culturel ; et démoli ses fleurons industriels, par sa politique de liquidation des richesses nationales.
Sous la régence de la Macronie exercée par l'enfant des Rothschild, l'apprenti-sorcier Macron, les joyaux de la couronne industriels et culturels français auront été offerts à la convoitise des voyous du capital, bandits amateurs des quartiers populaires et malfaiteurs patronaux du CAC 40. Jamais le «marché» de la rapine industrielle et culturelle n'aura été autant florissant que sous régime de Macron. La macronie aura levé les interdits moraux et fait sauter les garde-fous de la sécurité. Aussi, plus aucun patrimoine n'est à l'abri de bradage ou braquage. Voire de ravage. La cathédrale de Paris, elle-même, cette merveille architecturale médiévale qui a survécu aux outrages du temps, a été également immolée sur l'autel de l'incurie de la prévention de la sécurité, une sécurité sacrifiée par le gouvernement Macron.
Bien avant son accession à l'Elysée en 2017, Macron, alors ministre de l'Economie, avait déjà entamé le bradage de la souveraineté industrielle de la France, ce braquage légalisé commis par les parrains de l'actuel président de la France. Dans ses différents habits taillés sur mesure par son protecteur Rothschild pour tailler en pièces les joyaux économiques de la France, Emmanuel Macron, successivement secrétaire général adjoint de l'Elysée, puis ministre de l'Economie et enfin président de la République, a, curieusement, passé ces années à traiter les grands dossiers industriels, non pas pour renforcer l'industrie française mais pour procéder à son bradage. Son dépeçage. En l'espace de dix ans, le bilan de cet ancien banquier d'affaires de Rothschild, propulsé à la tête de la présidence par ses parrains de la finance, aura été calamiteux pour France. L'économie française a perdu plus d'un million d'emplois industriels. La part de l'industrie dans le PIB est passée de 20 % à 10 %. Une saignée productive.
Entreprises bradées à l'international, usines délocalisées, machines détruites : un véritable carnage économique. La politique néolibérale de Macron aura éviscéré les forces productives et tissu industriel de la France. Avec des effets dévastateurs irréversibles pour le pays. Conséquence : la France est devenue une nation dépendante du reste du monde pour produire ses biens vitaux. Ce braquage industriel commis par les puissants en connivence avec Macron a mis à mal la production française. Par sa politique de bradage, Macron a favorisé délibérément l'agonie de l'économie française. D'Alstom à Doliprane en passant par plusieurs entreprises prestigieuses, Emmanuel Macron aura bradé les fleurons de l'industrie française. Alstom a été cédé à l'américain General Electric (GE). Le Doliprane bradé à un fonds d'investissement nord-américain. La loi Macron d'aout 2015 a également permis la privatisation de plusieurs aéroports.
Sur les dix dernières années, depuis la propulsion de Macron au sommet de l'Etat, la liste est longue des fleurons industriels français bradés à des intérêts étrangers, principalement américains. Sans oublier, les caisses de l'Etat que Macron a vidé par le jeu de l'endettement, cette opération de transfert de l'argent public aux banques via le paiement des intérêts exorbitants. En huit années de présidence macronienne, la dette publique de la France s'est accrue de plus de 1 000 milliards d'euros, passant de 2 200 milliards d'euros à 3 340 Mds. Le paiement des intérêts de la dette (charge de la dette) avoisine 62 Mds d'euros, presque autant que le budget de l'Education nationale. Autrement dit, la gouvernance macronienne, par abus de pouvoir, aura rançonné l'argent des contribuables pour le distribuer généreusement à ces parrains financiers. Avec une telle politique de braquage des deniers publics, dans un Etat de droit le président coupable d'un tel forfait serait traduit en justice pour dilapidation. Et croupirait en prison. Car le Crime des crimes commis par Macron, c'est que les 10 00 milliards empruntés aux banques n'ont pas servi à construire de nouvelles infrastructures, des hôpitaux, des écoles, des logements sociaux. Au contraire, malgré l'augmentation vertigineuse de la dette française, le pays s'est appauvri, les services publics dégradés, le système éducatif détérioré. En matière de patrimoine culturel, la gouvernance de Macron aura été également marquée par la multiplication des bradages et braquages. Sous le règne absolutiste et belliciste de la macronie, quand un patrimoine culturel n'est pas bradé, il est braqué. En juin 2022, le gouvernement Macron a cédé pour une bouchée de pain du mobilier du château de Grignon étrangement sous-évalué. L'ensemble de 20 meubles, estimé à 500 000 euros, est bradé 100 fois moins cher. Une véritable opération de dilapidation du patrimoine culturel national orchestrée sous la houlette de la gouvernance macronienne. Ainsi, après avoir démantelé tous les garde-fous relatifs à la protection de l'industrie, cette folie macronienne qui aura permis de brader les fleurons de l'économie française, la macronie s'est appliquée à réduire toutes les dépenses liées à la sécurité des établissements publics, notamment les musées. De sorte que ces musées sont livrés aux convoitises des braqueurs, les petits frères des truands capitalistes qui ont fait main basse sur les richesses de la France en connivence avec leur homme de main, Macron, installé à l'Elysée pour mieux coordonner le braquage des deniers de l'Etat.
La mafia financière agit tellement en toute impunité, tant elle est assurée de la protection de l'Elysée, que les petits truands leur ont emboîté le pas et agissent désormais à visage découvert, au nez et la barbe de la police.
C'est ainsi que le célèbre musée du Louvre a été, du fait de «failles de sûreté d'une gravité sans précédent», victime d'un spectaculaire braquage, ce dimanche 19 octobre. Les malfaiteurs, ces frères siamois des puissants experts en captation des richesses nationales, ont réussi, sans coup férir, à pénétrer par l'extérieur en utilisant une nacelle, puis fracturer une fenêtre, pour dérober des bijoux du XIXe siècle d'une «valeur patrimoniale inestimable», avant de prendre la fuite tranquillement à scooter. Parmi ces joyaux de la couronne de France dérobés en moins de sept minutes figurent le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense, composé de huit saphirs et 631 diamants, et le diadème de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui compte près de 2 000 diamants. La procureure de Paris a mentionné la possible existence de «commanditaires» et de «petites mains» au sein de ce groupe criminel. Cela rappelle les méthodes de la mafia financière qui commandite des petites mains politiciennes pour capter à leur profit des fleurons industriels ou des subventions publiques. Il est utile de rappeler que plusieurs musées français ont été récemment visés par des braquages, mettant en lumière les failles dans les dispositifs de protection et de surveillance. Selon un rapport de la Cour des comptes, «En cinq ans, seules 138 caméras supplémentaires ont été installées dans le musée du Louvre. À peine plus d'un tiers des salles disposent d'au moins une caméra». «Ce braquage, qui a permis aux voleurs de dérober des joyaux de la couronne de France, est une insupportable humiliation pour notre pays», a déclaré sur X Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN). «Le moment n'est pas à la polémique. Néanmoins, la responsabilité impose de constater que nos musées et bâtiments historiques ne sont pas sécurisés à la hauteur des menaces qui pèsent sur eux», a écrit pour sa part Marine Le Pen. Ainsi va la France, pays dans lequel la culture du braquage s'est démocratisée au point de devenir la norme. Et le plus grand braqueur est l'Etat français. Pour boucler son budget, le gouvernement Macron n'a pas trouvé mieux que de braquer les petites gens, faire les poches des pauvres et des retraités, piller les caisses des services sociaux, pour financer son économie de guerre.
«Lorsque le chef de bande s'arroge le titre de roi, les rapines et les mauvais coups portent les noms flatteurs de trophées et de victoires», notait François Cavanna.
Quand le roi de la finance Macron et sa bande de sous-fifres ministériels bradent et braquent la France et les Français, les médias et la société dénomment ces forfaits étatiques «politique économique». Mieux, cette politique de captation et de prédation est auréolée de toutes les vertus. Elle est enseignée à Sciences Po et à l'ENA.


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