Le réseau routier national enregistre, quotidiennement, une moyenne de 250 accidents et entre 6 à 10 décès. Des milliers d'Algériens meurent chaque année à cause des accidents de la circulation et le facteur humain demeure la cause dominatrice de cette situation préoccupante, de l'ordre de 95 %. Entre l'année 2024 et 2025, près de 6.000 Algériens ont perdu la vie sur les routes. En face, l'Etat et par la voie du ministère de la Justice est en phase de préparation d'une riposte. Une réplique qui, cette fois, semble décisive. Il s'agit du projet de loi du nouveau code de la route. Malgré des bilans lourds diffusés quotidiennement et régulièrement par la Protection civile, communiquant un nombre important de morts et blessés dans des accidents de la circulation, comme ce fut le cas du bilan d'hier annonçant 40 morts et 1.747 blessés à travers 1.500 accidents durant la période du 26 octobre au 1er novembre, la lutte contre la conduite dangereuse sur les routes n'a pas flanchée, bien au contraire, elle s'est amplifiée et solidifiée grâce à la volonté extrême de l'Etat de rétablir, enfin, l'ordre ''routier'' à travers un arsenal de décisions et mesures prises en personne par le Chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune. Le remplacement des vieux bus de transport en commun par de nouveaux est l'une des décisions phares prises par l'Etat pour endiguer le phénomène des accidents de la route au pays, mais il y a aussi l'important préparatif du projet de loi du nouveau code de la route qui va, sans aucun doute, pleinement contribuer à freiner le taux considérable des accidents de la route et celui des victimes avec. Le nouveau code de la route ne pardonne à personne y compris les parties concernées et responsables des accidents de la route, c'est une première en Algérie. L'Etat a décidé de durcir la sanction contre toute personne et organisme responsables des accidents de la route, tout comme l'Etat a décidé de réorganiser le parc routier des transports en commun en important des dizaines de milliers de bus de voyageurs en remplacement au vieux parc routier. Des décisions importantes qui, certainement, vont faire diminuer le taux des accidents de la route et sauver des vies humaines. En raison de la hausse vertigineuse des accidents de la route constatée durant ces deux dernières années, voire entre l'année 2024 et 2025, où plus de 6.000 vies humaines ont été ôtées sur les routes, le temps est venu pour rétablir l'ordre routier et mettre fin aux séries noires des accidents mortels sur nos routes. Rien qu'en 2024, plus de 3.700 personnes sont mortes sur les routes, selon le Centre national de prévention et de sécurité routière (Cnpsr). Le prochain code de la route sera un véritable bâton qui va s'abattre sur la tête de quiconque soit responsable des accidents de la route y compris les autos-écoles et les établissements de contrôle technique de véhicules et même la Direction des transports de chaque wilaya. Le triste accident de bus à El-Harrach du 15 août 2025 qui avait provoqué la mort de 19 personnes et soulevé la colère des citoyens fut le départ d'une nouvelle révolution de réorganisation, de sécurisation et de modernisation du secteur des transports en commun au pays, et l'une des raisons essentielles de la préparation d'un nouveau code de la route. Cet horrible accident de la route en plein Alger, impliquant un minibus ''surchargé'' de 45 passagers faisant 19 morts et 25 blessés avait démontré, très clairement, le grand mal que cachait le secteur des transports en commun du pays. La vétusté du parc routier a été ''transportée'' ce jour-là par les Algériens, notamment sur les réseaux sociaux. Les images de l'accident sont diffusées sur les réseaux sociaux, ce qui a provoqué « émotion et indignation à travers le pays ». À la suite de cet accident grave, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait annoncé un jour de deuil et ordonné l'interdiction de circulation des bus en fonction depuis plus de 30 ans et ce, dans un délai ne dépassant pas les six mois, avant de prendre la décision de l'importation de 10.000 autobus pour remédier à la vétusté des bus de voyageurs dans le pays. L'expertise réalisée par des gendarmes-experts de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui (Alger) a démontré que l'origine de l'accident est principalement d'ordre mécanique de par la vétusté du bus. Il s'agit du « blocage du système de direction à cause d'une panne au niveau de la rotule de direction, ce qui a paralysé le bus », tandis que le ministre des Transports Saïd Sayoud, avait signalé que 90 % des accidents de bus sont la conséquence de vitesse excessive, faut-il le rappeler.