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Saidal réalisera trois unités de production dans les wilayas d'Ouled Djellal, Ouargla et Tamanrasset Saidal réalisera trois unités de production dans les wilayas d'Ouled Djellal, Ouargla et Tamanrasset
Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a assuré, jeudi, à l'Assemblée populaire nationale (APN), que plusieurs projets stratégiques, en cours de réalisation, devraient entrer en service d'ici fin 2026. Ce qui marquera alors, a-t-il dit, une évolution qualitative pour l'industrie pharmaceutique en Algérie. Intervenant lors d'une séance de questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Toufik Guezout, vice-président de l'APN, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Nadjiba Djilali, le ministre a indiqué que le groupe public Saidal projette de réaliser de nouvelles unités de fabrication de produits pharmaceutiques dans trois (3) wilayas du Sud, dans le cadre d'une stratégie nationale visant à renforcer l'industrie pharmaceutique. « Le groupe public Saidal projetait de créer de nouvelles unités de fabrication de produits pharmaceutiques à Ouled Djellal, Ouargla et Tamanrasset », a fait savoir Ouacim Kouidri. En coordination avec l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI), a-t-il poursuivi, nous nous employons à encourager l'établissement de projets dans les wilayas de l'intérieur, les nouvelles wilayas et celles du Sud, où le foncier destiné à l'investissement est disponible, dans le but de créer des emplois au profit des habitants de ces régions. « Cette initiative, inscrite dans la stratégie nationale de développement du secteur pharmaceutique, vise à renforcer la production locale de médicaments et à stimuler l'investissement dans le sud du pays », a-t-il fait remarquer. Cette démarche, a-t-il poursuivi, s'inscrit dans le cadre de la stratégie du groupe visant la réalisation de certains de ses projets dans les wilayas du Sud, ainsi que dans le cadre du plan d'action du secteur de l'industrie pharmaceutique, qui repose sur le renforcement de la production des matières premières entrant dans la fabrication de médicaments, notamment ceux destinés au traitement du diabète, du cancer et des maladies cardiaques, ainsi que des antibiotiques. Mardi dernier, Ouacim Kouidri a assuré que la facture d'importation des médicaments a été réduite de manière significative, passant de 1,25 milliard de dollars en 2022 à 515 millions en 2024, grâce à la montée en puissance de la production locale. Cette tendance devrait se poursuivre en 2025, dans le cadre des mesures engagées pour renforcer la souveraineté pharmaceutique du pays. « 233 établissements pharmaceutiques sont recensés aujourd'hui à l'échelle nationale, dont 138 spécialisés dans la production de médicaments, qui couvrent près de 82% des besoins nationaux. Le marché hospitalier n'est pas en reste, puisque 24% des médicaments destinés exclusivement aux hôpitaux -soit 256 sur un total de 1079- sont désormais fabriqués localement », a-t-il indiqué. C'était lors de la présentation d'un exposé sur la stratégie nationale du secteur devant la Commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification de l'APN.