Le ministre de l'Energie et des énergies renouvelables Adjel Mouad s'est rendu mercredi dernier à Djelfa pour effectuer une visite de travail et d'inspection. Dès son arrivée il a entamé sa journée en s'adressant aux députés : «Vous avez insisté à ce que je rende visite à votre wilaya eh bien voilà, j'y suis», tout en appelant chacun des députés présents par son prénom. Deux seuls points étaient programmés. Le premier à eu lieu à la salle de conférences de la wilaya qui a vu sa capacité d'accueil amoindrie de la moitié. Certes, qu'elle soit plus aérée mais ne pourra jamais contenir l'ensemble des représentants de la société et des cadres invités. D'ailleurs, ces derniers temps depuis le départ du chef du Cabinet du wali promu en tant que chef de Daïra de Béchar les choses flottent. A la vitesse où évolue cette situation, il y aura une rupture entre l'Etat et la société. Il serait judicieux de rappeler l'éternel intérimaire pour ce poste assez névralgique. Cela ne veut aucunement dire que l'actuel fonctionnaire n'est pas capable. Pour rappel, ce poste doit être occupé par un fonctionnaire du cru local. Ceci dit en passant que l'actuel s'en sort apparemment ''juste-juste''. C'est l'une des approches qui explique la rupture actuelle entre l'Etat et le reste. On y reviendra plus amplement dans nos prochaines éditions. Dans la salle des actes, le débat a été engagé avec les députés surtout et le ministre. Les demandes des députés oscillaient entre pannes de certaines régions et surtout une demande populiste de ne pas couper l'électricité aux familles pauvres. Le ministre était presque outré par cette demande. Il rappellera que le Groupe Sonelgaz est citoyen donc il ne faut pas l'affaiblir. Plusieurs intervenants et à leur tête le directeur des services agricoles qui ont pour ceux qui savent écouter apporter des clarifications. D'autres ont fait des propositions, telles que des centres de formations pour les personnels qui seront dédiés aux centrales solaires en expliquant qu'il faudrait éviter pour les fonctions simples que des ouvriers soient pistonnés par les parents de hauts dirigeants. A Ain Oussera le ministre a insisté sur les délais de livraison. Si tout marche bien on aura de l'électricité à profusion pour illuminer notre patrie et certains pays frères ou amis ou partenaires. Que veut le peuple ? La lumière et la chaleur. Ces deux éléments sont fournis par l'énergie. Dans notre pays, il en existe plusieurs sources d'énergie. C'est un don divin. D'ailleurs plusieurs proverbes et dictons son usités y font part : «Le soleil est le burnous du pauvre, quand le jour se lèvera on verra mieux». Et bien d'autres dictons. Ces derniers temps les luttes interminables à travers le monde pour le nouvel ordre mondial tournent autour des différentes sources d'énergie. Qu'elles soient fossiles polluantes ou non polluantes (énergies renouvelables). Donc et en définitive, l'Algérie est bien lotie en ressources naturelles et elle est au devant de la scène. Ses engagements avec des pays amis pour la fourniture de l'énergie, qu'elles soient des carburants fossiles ou gazeux ou encore les plus propres en hydrogènes verts. Ce segment peut et doit être mis à profit pour mieux négocier en étant souverains. Ces acquis nous ont été légués par les chouhada.