Si les militants kabyles berbéristes de la première heure furent d'authentiques et valeureux Algériens patriotiques, dotés d'une grande conscience politique doublée d'une fibre égalitariste et d'un esprit internationaliste illustré par leur combat anti-impérialiste et leur soutien indéfectible à la cause palestinienne, les indépendantistes makistes contemporains, d'obédience populiste libérale et de mœurs libertines, constituent un agrégat d'individus socialement désœuvrés, à la personnalité dépourvue de toute moralité politique, à observer leurs scélérates compromissions avec les puissances étrangères, notamment la monarchie marocaine et l'entité sioniste. Si les premiers Algériens berbéristes pouvaient se targuer d'être de brillants intellectuels au courage exemplaire forgé par leur militantisme politique opéré sur le territoire algérien, pourtant quadrillé par le despotisme, les makistes séparatistes cornaqués par les sionistes ne peuvent exhiber comme bagages (viatiques) scolaires qu'une ignorance crasse conjuguée à un racisme anti-arabe de basse classe aux relents ethnicistes, et une couardise illustrée par leurs rodomontades «militantes», menées depuis leur indigent exil subventionné par les prestations sociales délivrées par le pays hôte à ces dépendants de l'assistanat social, incapables de diriger leur vie mais claironnant être en mesure de gouverner une Kabylie indépendante. Alors que les premiers militants berbéristes bravèrent le régime du parti unique jusqu'en 1988, pour défendre leur légitime revendication de la reconnaissance officielle de la langue amazighe dans le cadre de l'unité de l'Algérie, les makistes activistes indépendantistes, au marqueur identitaire culturel séditieux, produits d'une époque polluée par la dégénérescence morale et politique consécutivement à la décennie noire, ne font qu'emboîter le pas à leurs frères jumeaux réactionnaires islamistes qui aspirent également à tailler en pièces l'Algérie, pour lui retailler un «uniforme politique rétrograde», un kamis culturel confectionné sur mesure dans les laboratoires des puissances étrangères ennemies, notamment les monarchies arabes féodales, désormais officiellement alliées de l'Etat sioniste. En effet, tout comme leurs frères siamois islamistes, les makistes séces-sionnistes n'hésitent pas à recourir à la main étrangère pour tenter de réaliser leurs basses œuvres de morcèlement de l'Algérie, de dislocation des institutions étatiques. La main sanguinaire salafiste saoudienne ou émiratie pour les islamistes. La main meurtrière sioniste ou mekhzenienne pour les makistes séparatistes. Ces derniers, soit dit en passant, n'hésitèrent pas à approuver et applaudir la provocation du représentant diplomatique du Makhzen à l'ONU qui avait exhibé, le 15 juillet 2021, la carte géographique de l'Algérie amputée de la Kabylie, flanquée d'une note officielle appelant à «l'autodétermination du peuple kabyle», revendiquée par le briziden du MAK, qui, en guise de remerciement, avait formulé, dans une lettre adressée à l'ambassadeur du Maroc en France, une demande d'audience à Mohammed VI. A l'instar de l'impuissante mouvance islamiste au programme politique obsessionnellement axé sur le voilement des parties intimes de la femme, fanatiquement brandi pour dissimuler en réalité la stérilité congénitale de son projet de société en matière de production économique et d'administration gouvernementale, le combat séces-sionniste makiste, avec ses revendications identitaires partagées par un ramassis de nervis est à la lutte politique authentiquement progressiste ce que l'onanisme est à l'amour. En effet, le makisme indépendantiste s'adonne à une forme d'onanisme militant gesticulatoire et hallucinatoire dans l'espoir de jouir de façon onirique, un jour, de l'indépendance de la Kabylie. Indépendance qu'il s'apprête à proclamer ce 14 décembre. L'indépendantisme makiste, concocté dans les bars de Paris par des ivrognes et des désœuvrés, peut être qualifié de rêverie diurne où se donnent libre cours les espoirs de candidatures politiques les plus candides, mais également les plus démentiels. Le makisme séparatiste se livre, à la manière des jeux imaginatifs enfantins, à une pantomime gouvernementale exécutée dans les bars malfamés parisiens, où chaque acteur aviné s'offre en spectacle dans une gesticulation ministérielle et présidentielle risible, à l'instar de leur psychotique pantin dirigeant, autoproclamé président d'un pays imaginaire. Le makisme séces-sionniste pratique, à l'imitation des islamistes agrippés à un islam dévoyé, mû par un réflexe atavique d'affirmation culturelle séditieuse, un militantisme puéril tribal anachronique, fondé sur des particularismes régionalistes archaïques désuets, caractéristiques d'une régression infantile, particularismes exhibés avec une aveuglante ostentation fanatique. Toute forme de chauvinisme recèle inexorablement l'empreinte sanglante de l'agression, de la guerre de «tous contre tous» ; les dérives scélérates de l'excommunication et de la discrimination ; les prémices des offensives pogromistes et génocidaires. Or, la Kabylie n'acceptera jamais d'être démembrée par des membres du sérail makhzenien et sioniste. Car les Algériens d'expression kabyle, autrement dit l'écrasante majorité des Kabyles (je suis moi-même originaire de la Kabylie, Aïn El-Hammam, qui plus est fils de moudjahid) attachés à l'intégrité du territoire algérien et à l'unité nationale, ne courberont jamais l'échine devant ces renégats indépendantistes makistes pour leur permettre de disloquer l'Algérie.