Les activités de la 22e édition du Festival national de la musique moderne pour les jeunes ont été lancées, dimanche soir à Oran, avec la participation de 153 jeunes issus de 15 wilayas, dans une ambiance artistique attrayante, marquée par une diversité de rythmes musicaux. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation, placée sous le slogan «La jeunesse d'aujourd'hui, l'avenir de demain», s'est déroulée sous la supervision du Secrétaire général de la wilaya, Fodil Laïdani, représentant le wali d'Oran, Brahim Ouchène, en présence de cadres des établissements de jeunesse, de représentants d'associations activant dans les domaines de la jeunesse et de l'art, ainsi que des spécialistes de la musique. A cette occasion, une opérette intitulée «El Bilad», mise en scène par Douidi Wahid, retraçant différentes périodes historiques de l'Algérie, a été présentée. Dans son allocution, le même responsable a souligné l'importance de ce festival, considéré comme un espace de rencontre entre la créativité artistique et les jeunes voix. De son côté, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Oran, Adel Tadjjar, a indiqué que cette manifestation constitue une opportunité pour les jeunes de tisser des liens de communication, de bénéficier d'un encadrement et de mettre en valeur leurs capacités artistiques, ajoutant que plusieurs groupes ayant participé aux précédentes éditions sont devenus professionnels, ce qui leur a permis de prendre part à des manifestations internationales. Pour leur part, des représentants de formations musicales participantes ont affirmé, dans des déclarations à l'APS, que le Festival de la musique moderne pour les jeunes représente une occasion de valoriser le patrimoine algérien avec des touches contemporaines, tout en favorisant l'échange d'expériences entre les groupes artistiques afin de promouvoir l'art vocal. La compétition de la première journée de cette édition, qui se poursuivra jusqu'au 24 décembre en cours, a débuté par l'interprétation de morceaux musicaux inspirés du patrimoine algérien, revisités dans un style moderne, présentés par six groupes issus des wilayas de Souk Ahras, Tiaret, Nâama, Tizi Ouzou, Illizi et Oran. Le public, venu en nombre, a vivement interagi avec ces prestations, découvrant ainsi les jeunes talents et leurs compétences dans la maîtrise des instruments de musique. Le programme de la deuxième journée prévoit la montée sur scène de huit groupes provenant des wilayas de Tébessa, Sidi Bel-Abbes, Illizi, In Salah, Blida, El-Bayadh, Tlemcen et Touggourt, tandis que sept groupes des wilayas de M'sila, Oran et Bordj Bou Arreridj se produiront lors de la troisième et dernière journée. Cette compétition, encadrée par un jury composé de musiciens reconnus sur les scènes artistique locale et nationale, sera sanctionnée par la remise de prix aux lauréats des trois premières places, selon les organisateurs. Par ailleurs, certaines formations animeront également des soirées artistiques dans plusieurs communes, notamment Aïn El-Turck, Boutlelis et Oued Tlelat. Les participants bénéficieront aussi de sorties touristiques vers le monument historique de la forteresse «Santa Cruz», située sur les hauteurs du mont Murdjadjou, dans la commune d'Oran. Le Festival national de la musique moderne pour les jeunes, organisé sous le patronage du ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, Mustapha Hidaoui, et du wali d'Oran Brahim Ouchène, est mis en œuvre par la Direction de la jeunesse et des sports, en coordination avec la Ligue des activités culturelles et artistiques de la wilaya d'Oran, avec la contribution de l'Office national de la culture et de l'information.
