M. Abdelmadjid Tebboune, a décerné l'Ordre national du Mérite, au grade d'«Ahid», au moudjahid, écrivain et érudit, Cheikh Mohamed Saleh Al-Siddiq, en reconnaissance de sa carrière scientifique et militante et en l'honneur de sa contribution majeure à la diffusion des valeurs de modération, de centrisme et de tolérance. La cérémonie de remise des prix a eu lieu jeudi passé, au Palais de la Culture Mufdi Zakaria (Alger), sous la présidence de la ministre de la Culture et des Arts, Mme Malika Bendouda, et du Conseiller du président de la République chargé de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la culture, Nasr Eddine Ben Taifour, en présence de plusieurs ministres et du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, ainsi que de nombreuses personnalités nationales et culturelles. Par ailleurs, la ministre de la Culture et des Arts a lu le message adressé par le président de la République au savant Muhammad Saleh Al-Siddiq, dans lequel il était dit : « Louange à Dieu d'avoir béni votre vie, que vous avez consacrée à une vie riche en générosité culturelle et intellectuelle, depuis votre jeunesse où vous puisiez aux sources des deux érudits cheikhs, Abdul Hamid ben Badis et Al-Bashir Al-Ibrahimi, et de leurs illustres confrères de l'Association des savants musulmans algériens. Vous et votre génération avez été imprégnés, en cette période difficile de l'histoire algérienne, des valeurs de la lutte nationale au sein du mouvement national qui, dans les années 1930, préparait le terrain pour la Révolution du 1er novembre 1954.» Le Président a ajouté, s'adressant à l'érudit Muhammad Saleh Al-Siddiq : « Vous étiez parmi les pionniers de cette génération d'intellectuels qui ont entrepris d'honorables tâches nationales pour diffuser la conscience de la libération nationale à une époque où le colonialisme haineux étouffait les consciences, combattait l'identité et l'appartenance, et cherchait à déformer notre véritable religion, à anéantir notre culture ancestrale et à marginaliser notre langue. »