Malgré l'intensité et l'enjeu de cette deuxième journée du groupe B, l'Angola et le Zimbabwe se sont quittés sur un match nul (1-1) qui ne profite véritablement à aucune des deux sélections. Battues lors de leur entrée en lice, elles espéraient relancer leur tournoi. Au final, ce partage des points laisse un parfum d'inachevé, presque l'impression d'un match pour rien. L'Angola a pourtant ouvert le score au terme d'une séquence collective parfaitement maîtrisée. Servi par To Carneiro, Gelson Dala conclut d'un tir précis dans le petit coin droit, entre le poteau et le gardien Washington Arubi (24e). Les Palancas Negras pensaient avoir fait le plus dur, mais le Zimbabwe a su réagir dans le temps additionnel de la première période. Sur une transition fulgurante, Bill Antonio centre pour Knowledge Musona, qui contrôle avant d'armer une frappe imparable pour Hugo Marques (45e+6). Une égalisation qui remet les Warriors dans la partie. La seconde période tourne ensuite à l'avantage de l'Angola, plus entreprenant et dominateur dans le jeu. Mais la supériorité angolaise s'étiole au fil des duels, des fautes et des interruptions. L'Egypte valide son billet pour les huitièmes face à l'Afrique du Sud Les Pharaons d'Egypte ont décroché vendredi leur qualification pour les huitièmes de finale en s'imposant face aux Bafana Bafana d'Afrique du Sud (1-0), au Grand Stade d'Agadir. Une rencontre tendue, marquée par une exclusion égyptienne et plusieurs interventions de la VAR. Dès l'entame, les Sud-Africains se montrent dangereux sur un centre bien capté par Mohamed El Shenawy (4e). Les Egyptiens répliquent dans la foulée, menés par un Mohamed Marmoush percutant, stoppé in extremis par la défense adverse (6e). L'intensité ne retombe jamais et chaque décision arbitrale enflamme les débats. Le tournant du match survient peu après la demi-heure de jeu. À la suite d'un contact dans la surface sud-africaine, Mohamed Salah reste au sol, se plaignant d'un coup au visage. Après consultation de la VAR, l'arbitre accorde un penalty très contesté par les joueurs sud-africains. Le capitaine égyptien transforme avec sang-froid et ouvre le score (1-0). Réduits à dix en seconde période après une expulsion, les Pharaons doivent ensuite faire preuve de rigueur défensive. Comores et Zambie se neutralisent et restent en vie Le match nul (0-0) entre Les Comores et la Zambie, pour la deuxième journée du Groupe A, n'a pas permis à l'un ou l'autre des deux adversaires de prendre une sérieuse option pour les huitièmes de finale.Ce score vierge sanctionne une rencontre intense où aucune des deux équipes n'a réussi à trouver la faille, malgré l'importance du duel pour la suite de la compétition. Sur le plan tactique, les Comores ont souvent cherché à structurer le jeu, jouer en bloc et exploiter leurs occasions dans les couloirs et sur les contres, tandis que la Zambie, malgré les talents dispersés dans plusieurs championnats, a eu du mal à transformer son jeu collectif en opportunités dangereuses face au but adverse. Avec ce partage des points, aucune des deux équipes ne se retrouve dans une position confortable dans le groupe A. Les Maliens font descendre les Marocains du nuage Le Maroc, pays hôte, menait à la pause contre le Mali après avoir obtenu un penalty transformé par Brahim Diaz, égalisé en seconde mi-temps par Lassine Sinayoko, lui aussi sur pénalty. C'est dire qu'on attendait ce choc du groupe A comme un jeu facile pour le Maroc soutenu par ses milliers de supporter. « Et il a accouché d'un premier couac pour les Lions de l'Atlas », s'est exprimé un confrère du journal L'Equipe à la fin de la rencontre. Le Maroc est donc descendu de son nuage du club des vainqueurs : le circuit n'est pas encore achevé, il reste une autre tranche à traverser. Ce vendredi, le pays hôte a connu son premier accroc dans la CAN, tenu en échec par le Mali lors de la deuxième journée de la phase de poules (1-1). Une rencontre dessinée sur la base d'une architecture à coups de pénalistes. Malgré ce nul, les Lions de l'Atlas garde provisoirement la tête du groupe A devant le Mali.
