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La gestion des d?chets et l??cueil financier
Boumerd?s : 2e journ?e r?gionale d?information sur l?hygi?ne et les collectivit?s locales
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 01 - 2009

Cette seconde journée d'information après celle de l'année dernière consacrée à la gestion des déchets ne pouvait pas mieux tomber qu'en cette période où la question de la collecte de déchets se pose avec acuité niveau de nos villes.
Et si l'on a à l'esprit qu'un pays comme l'Angleterre se heurte à l'épineux problème de l'accumulation des déchets et du recyclage, que dire de l'Algérie qui est loin d'avoir abordée cette question et n'arrive même pas à gérer ses décharges publiques ni à aborder le volet de l'hygiène au niveau des communes ? En somme, le sujet est grave et nécessite d'être pris à bras-le-corps. C'est ce que tente de faire les professionnels de ce secteur en organisant des journées régionales d'information à l'instar de la Sarl BPI/En-hdouda spécialisée dans les transactions commerciale tels que les produits et matériels d'hygiène publique, produits phytosanitaires, intrants agricoles, alimentation générale,matériel informatique et bureautique, bâtiment et travaux publics. Cette société a pour «objectif de développer des recherches scientifiques avec des partenaires nationaux et internationaux notamment dans la recherche appliquée et fondamentale dans le domaine de la santé et de l'agriculture». A signaler que ladite entreprise intervient actuellement par l'intermédiaire de ses spécialistes dans la gestion d'épidémies qui sévissent au niveau national, apportant son savoir-faire et son professionnalisme en santé humaine en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Pour revenir à cette journée régionale qui a été précédée d'une à Constantine et d'une autre à Oran et pour laquelle ont été conviées des personnalités de la santé et des collectivités locales, elle s'est déroulée à l'INPED de Boumerdès et a porté sur le thème «un territoire propre, pour un développement durable». L'intervention de M. Makhoukh, ingénieur du génie sanitaire, a mis en relief que «la croissance économique et le changement des comportements de consommation ces dernières années en Algérie se sont traduits par une défaillance du système de gestion des déchets ménagers, industriels et hospitaliers». Un constat amplement vérifiable. Le problème est comment y remédier ? Et c'est là que les avis divergent. Certains, comme M. Achaibou directeur de la Socothyd des Issers, affirment que «l'Etat est seul capable d'intervenir dans ce créneau en consentant un investissement important dans les incinérateurs». Il poursuit en prenant la défense des collectivités locales qui sont déjà empêtrées dans des dettes et ne peuvent se permettre un lourd investissement dans des incinérateurs qui coûtent 650 millions l'unité. Lui succédant à la parole, le directeur de la Chambre de l'agriculture tirera la sonnette l'alarme en disant qu'il existe 2 450 décharges publiques pour 1 400 communes ; soit deux pour une commune. La menace est que la plupart de ces décharges sont installées sur des terres agricoles.Quant aux citoyens et leurs comportements inciviques, ils sont mis à l'index et des propositions pour des actions coercitives,voire répressives, ont été faites. Un second avis prend ses distances avec «l'interventionnisme» de l'Etat et plaide pour des entreprises issues de micro-crédits qui prendraient en charge au niveau de chaque commune la collecte des ordures selon un procédé moderne de recyclage des déchets. Seulement, un autre obstacle surgirait pour cette proposition : les APC ne peuvent payer les micro-entreprises. Alors qui doit leur payer pareilles prestations ? Faut-il se tourner encore une fois vers les citoyens sous forme de charges ou de taxes ? Certains pensent qu'une telle solution aurait au moins le mérite «d'éduquer le citoyen à un civisme pour ainsi dire payant». De toutes les manières, une sérieuse réflexion semble s'être engagée et même les pouvoirs publics, à l'instar du wali de Boumerdès qui en a fait la suggestion dans une réunion qui a précédé cette journée , penchent vers une solution de sous-traitance de la collecte des ordures et leur gestion. La question est de trouver la bonne formule et le bon prestataire. Quant à M. Doudah, il nous a fait part en aparté de sa disponibilité d'aider les jeunes des micro-entreprises. D'ailleurs, il loue déjà des engins destinés à l'entretien et à la propreté mais il ne perçoit toujours pas son dû. Ainsi, il est nécessaire que les pouvoirs publics interviennent en mettant sur place un dispositif bancaire qui règle ce problème financier en amont et que les jeunes investissent dans ce créneau créateur de milliers d'emplois dans le même temps qu'il met un terme à la dégradation de l'environnement et aux menaces qui pèsent sur la santé publique. Le cas de la ville italienne n'est pas loin......

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