Cet effectif, en hausse de 6000 sujets par rapport à l'édition scolaire précédente, est majoritairement féminin (93 %), soit près de 19 .000 apprenantes, a précisé M. Idrek Rabah. Sur ce nombre d'inscrits (âgés de 15 à 60 ans), plus de 12 000 suivent des cours de premier niveau, au moment où plus de 7700 (dont 7200 femmes) se sont réinscrits pour suivre les cours de deuxième niveau et ce, sur un effectif de plus de 8000 inscrits l'année dernière, a ajouté la même source. «Les femmes rurales constituent la majorité des inscrites (70 %)», a-t-il indiqué, escomptant une hausse progressive de ce taux, en raison, a-t-il estimé, «de la prise de conscience opérée dans ces milieux ruraux (au fort taux d'analphabètes) sur l'importance de la lecture et de l'écriture». Par ailleurs, une soixantaine de détenus se sont inscrits, cette année, aux cours d'alphabétisation prodigués au niveau des pénitenciers de Tidjelabine et Bordj Menail, au moment où 70 autres se sont réinscrits pour suivre des cours de niveau 2, est-il souligné. Les cours d'alphabétisation, dans la wilaya, sont assurés dans 505 classes (dont 472 réservées à la gente féminine), au niveau d'établissements éducatifs (432), de mosquées (52), de maisons de jeunes (4) et de centres culturels (3), en plus de 14 classes ouvertes dans des centres relevant de cinq associations nationales activant dans ce créneau et 13 autres par des associations locales. Selon la même source, leur encadrement est assuré par 504 enseignants, dont une majorité d'universitaires. Certains sont des contractuels travaillant avec l'Office et le reste est recruté au titre de Contrats de pré-emploi (CPE) et autre dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), est-il souligné.
