Gravissimes sont les révélations de Mohand Chérif Hannachi sur l'arbitre béninois Koffi Codjia. Ce dernier aurait été soudoyé par les Egyptiens et Hannachi en détient les preuves. Si c'est le cas, ça serait une première dans une phase finale de la coupe d'Afrique des nations et la victoire des Egyptiens sur l'Algérie sera remise en cause et constituera à coup sûr un énorme scandale qui décrédibilisera l'instance suprême du football africain. Mais qu'attend-il pour les révéler alors que notre équipe nationale a été victime d'un complot que même la presse internationale a énergiquement dénoncé ? Il ne pourrait en être autrement au vu de la prestation d'un arbitre préalablement décidé à décimer l'équipe nationale pour laisser le champ libre aux Egyptiens très heureux de cette aubaine qui leur ouvrait le chemin de la finale de la CAN. D'autant que ce même Hannachi a, la veille du match, applaudi la désignation de ce même arbitre allant jusqu'à le qualifier d'excellent. Ce qui n'était ostensiblement pas le cas. Pire encore, la partialité de Codjia était telle que même les adversaires des Algériens ne croyaient pas à une si belle providence qui leur tombait du ciel avec pour messie ce Bonaventure (le prénom de Codjia) à l'origine de la mésaventure algérienne. Car c'en était vraiment une et qui restera à jamais au travers de la gorge des Algériens. Hannachi ne devra pas se taire si vraiment il détient ces preuves pour d'un côté dénoncer cet arbitre et de l'autre, ébruiter les pratiques de bas étage des Egyptiens et par ricochet ceux de la CAF, d'une façon ou d'une autre complice de tout ce qui nuit au football algérien. Les Algériens attendent impatiemment ces révélations pour au moins se soulager de cette défaite savamment orchestrée du côté du Nil. Dans tous les cas de figure, c'est sans gloire que les Egyptiens ont accédé en finale même si Hannachi décide de se taire.