S'il vous arrive de rencontrer celui qui a trouvé cette formule : un élève, une école, un arbre, embrassez-le sur le front de ma part. Tous les petits bambins d'Algérie petits diabolos soient-il aiment l'arbre. A l'avenir, ils l'aimeront encore plus. Ce sont leurs arbres qu'ils ont planté ces derniers temps. Les pépinières ne suffisent plus. Tous les plants préparés sont déjà avec des racines sur cette terre ô combien humaine. Il y aura de l'ombrage sous les peupliers. Ils influenceront les odes et vers des futurs poètes qui ne connaîtront pas la guerre. Espérons-le. Hier au village africain, les scouts ont en compagnie du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, planté des arbres et des arbres mais ils restent insuffisants pour absorber les grandes quantités de CO2. Cette démarche n'est point dictée par le sommet de Copenhague. Le ministre algérien de l'Agriculture et du Développement rural ainsi que le directeur général des forêts et toute la délégation qui les a accompagnés se sont dilués dans la marée ou plutôt dans les marées innocentes d'enfants dont certains se sont parés de leurs plus beaux habits. Cette matinée printanière du 21 mars aura au moins permis aux cadres supérieurs de l'Algérie de se ressourcer et de retrouver leur enfance l'instant d'un sourire sincère avec les écoliers et écolières avec qui ils ont planté des arbres dans les cours de leurs établissements. Ces arbres quand ils deviendront adultes ce sont les enfants des actuels écoliers qui gambaderont dessous et autour. Il y aura des nids d'oiseaux, ces derniers gazouilleront pour apporter une fraîcheur chez la génération future. Cette matinée selon tous les membres des délégations restera mémorable. Si cela fera du bien à notre prochain et à nous tous, alors plantons des arbres et des forêts sinon au moins des lauriers.