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Quel impact sur l'économie algérienne ?
La réunion du G20 de Séoul face à la guerre des monnaies
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 11 - 2010

Les pays membres du G20 sont les suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Etats-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, République de Corée, Royaume-Uni, Russie, Turquie, Union européenne (UE). Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, le Comité monétaire et financier international, membre d'office, et le Comité de développement du FMI et de la Banque mondiale, membre d'office, participent aussi aux réunions du G20, l'Espagne ayant été invité par le passé comme observateur. Actuellement, le G20 est la principale tribune de discussion pour la gestion et le contrôle de l'ordre économique international.
Qu'en est-il des résolutions du G20 à Séoul ?
L'ordre du jour du sommet du G20 à Séoul, du moins selon le programme initial, était scindé essentiellement en deux parties. La première partie devait traiter de sujets déjà abordés lors du sommet de Pittsburgh aux Etats-Unis : la coopération pour la politique macro-économique, la réforme des systèmes de réglementation financière et la réforme des institutions financières internationales.
Concernant le deuxième volet, il devait aborder la lutte contre la crise, les questions liées au développement, notamment le modèle à créer pour une croissance durable et équilibrée de l'économie internationale et la mise en place de filets de protection financière internationale. Pour lutter contre les crises, la coordination des politiques de chaque pays est absolument nécessaire aux niveaux budgétaire, financier et monétaire et, par rapport à la stratégie de sortie de crise, force est de constater que le sommet s'est terminé sans résolutions concrètes.
Bien que la société économique mondiale soit passée d'un monde unipolaire à un monde multipolaire, les sujets qui fâchent n'ont pas été abordés ni au sommet de Pittsburg ni à celui de Séoul. La question est la suivante : la présidence française d'une année (2011) sera-t-elle capable de revoir le système monétaire mondial issu des années 1945, ce qui est souhaitable pour l'avenir de l'humanité ?
La refonte du système monétaire international a-t-elle été abordée ?
L'entrée des pays émergents, de la Russie, de l'Inde, du Brésil, de la Corée du Sud, de la Turquie et surtout de la Chine, actuellement deuxième puissance économique mondiale en termes de production intérieure brut (PIB), qui prennent des parts de plus en plus importantes dans la production et le commerce mondial, bouleversent l'échiquier mondial mais dont l'impact ne se fera sentir qu'entre 2015 et 2020 sous réserve de l'élargissement des couches moyennes porteuses de développement dans ces pays, ce qui entraînera également des bouleversements politiques.
Certes, la Chine est devenue, à la fin de juillet 2010, la deuxième puissance économique mondiale, dépassant de peu le Japon, confronté à un nouveau ralentissement de sa croissance, alors qu'en 2005 le PIB chinois était équivalent à la moitié, seulement, de celui du Japon. Mais attention aux illusions de court terme, le PIB par tête d'habitant avec 3.600 dollars (2.800 euros) en janvier 2010, représente moins de 10 % de celui des Américains avec 46.000 dollars, et l'indice du développement humain donne encore un écart plus important. Mais ce qui est une réalité, la mondialisation — on peut être pour ou contre — est bien là.
Avec cette interdépendance accrue des économies, et les effets de la crise d'octobre 2008 l'ont bien démontré, touchant tous les pays directement ou indirectement, il y a urgence d'une nouvelle régulation tant économique que sociale mondiale supposant des institutions supranationales adaptées à la nouvelle reconfiguration mondiale.
Ce qui explique, sous la pression des pays émergents, la modification des quotas au niveau du conseil d'administration du FMI, et cela ne concerne pas seulement l'économie mais également le politique puisque bon nombre de pays du tiers monde demandent que certains pays soient représentés au Conseil de sécurité de l'ONU. Pour l'Afrique, il est anormal qu'un seul pays soit représenté au G20, en l'occurrence l'Afrique du Sud et pour le monde arabe, l'Arabie saoudite. Tout cela pose la problématique de la refonte des relations économiques internationales issues des Accords de Breeton Woods de 1945, notamment la fin de la suprématie du dollar par la création d'une monnaie supranationale, la lutte contre l'inégalité du partage de la richesse mondiale, sans oublier le problème lancinant de la protection de l'environnement qui touche les pays les plus pauvres.
On parle actuellement de guerre des monnaies, c'est quoi au juste ?
La monnaie étant un signe pouvant prendre plusieurs formes à travers les systèmes financiers tant locaux qu'internationaux, elle joue le rôle comparable au sang dans un corps humain où toute circulation sanguine pouvant bloquer le corps humain ou l'économie en tant que moyen et non comme fin de développement. Cela explique, en partie, car il existe des liens dialectiques entre la sphère réelle et la sphère financière, tant la crise mondiale de 1929, où, devant le manque de confiance, les ménages se sont précipités pour retirer leurs épargnes, accentuant la crise.
Il en est de même pour la crise des prêts hypothécaires d'août 2007, où des titres ont été adossés qu'à des entrées virtuelles où, pour l'économiste Gary Gorton, lors de la conférence de 2009 de la Banque de la Réserve fédérale d'Atlanta, intitulée «Slapped in the Face by the Invisible Hand : Banking and the Panic of 2007», les titres liés aux crédits hypothécaires ont connu un véritable gonflement, passant de 492,6 milliards de dollars en 1996 à 3.071,1 milliards de dollars en 2006 et que plus de 20 trillions [1 trillion = 1.000 milliards] de dollars de dettes titrisées ont été vendus entre 1997 et 2007.
Cette situation a paralysé le marché inter- bancaire, les banques ne prêtant plus ou très peu car craignant que leurs homologues soient dans une ligne rouge expliquant que face à la paralysie du marché, les banques centrales sont intervenues au début d'août 2007 en injectant plusieurs centaines de milliards de liquidités afin d'éviter le blocage de l'économie mondiale. Au niveau international il existe des monnaies non convertibles et des monnaies internationales convertibles acceptées lors des transactions internationales.
Ainsi, en 2008/2009, 65 % des réserves de changes des banques centrales étrangères sont détenues en dollars, contre seulement 25 % en euros, surtout depuis 1971 du fait que le dollar a été déconnecté vis-à-vis de l'or. Les Etats-Unis d'Amérique restent pour l'instant — et il ne faut pas être utopique — la première puissance et la locomotive de l'économie mondiale.


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