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Un métier pas comme les autres
Le travail artisanal de l'or
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 01 - 2011

Ce domaine est très vaste, car les besoins de l'homme lui-même sont variés et évoluent constamment avec le temps et selon les contrées géographiques, les climats, les us et coutumes et ainsi de suite.
Une activité très ancienne
Le travail artisanal de l'or et des autres pierres précieuses est une activité qui a toujours accaparé l'esprit de l'homme et son attention, depuis la plus haute Antiquité, c'est celle du travail des métaux, surtout les métaux précieux, à l'exemple de l'argent et de l'or.
Cela avait commencé dès l'apparition des royaumes anciens en Egypte, en Mésopotamie, en Grèce, en Inde, en Chine, en Afrique du Nord, là où les cours royales dépensaient beaucoup d'argent pour leur prestige, pensant que la possession des richesses étaient le plus sûr moyen pour montrer leur puissance aux yeux des autres classes sociales, à leurs ennemis et même à leurs alliés.
D'ailleurs, chaque monarque victorieux à l'issue d'une bataille s'empressait de mettre la main sur le trésor de son ennemi vaincu, et on cite, dans ce cadre-là, le fameux roi de Babylone, Crésus, qui était l'homme le plus riche du monde, en ces temps anciens, mais qui fut vaincu et emprisonné par le roi de Perse, son voisin et qui s'empara de tout ce que Crésus possédait…
Evolution du travail artisanal de l'or
Les anciens artisans du monde antique et ceux qui ont suivi par la suite fabriquaient toutes sortes d'objets pour les rois et les riches. Citons les bagues, les colliers, les ustensiles, les boucles d'oreilles et mêmes des épées et poignards de prestige. Ces artisans utilisaient des moyens rudimentaires mais étaient très intelligents et aimaient leur métiers qui demandait une grande patience et habileté ainsi qu'un esprit imaginatif et fertile pour innover chaque fois les objets, orfèvres et bijoux à fabriquer pour leurs clients. C'est de cette façon que le métier de bijoutier-joaillier a évolué à travers les époques et l'évolution sociale.
Le bijoutier-joaillier, maintenant, a le choix entre les techniques anciennes ou modernes qui appliquent la CAO (Conception assistée par ordinateur) et le laser pour réaliser son travail. Dans tous les cas, il doit ébaucher son œuvre avant de passer à la phase de fabrication. Pour ce faire, il se réfère à un dessin et croquis lui donnant une idée générale de la pièce et lui permettant de planifier les étapes à suivre en tenant compte des contraintes financières et techniques.
Le travail d'artisan bijoutier-joaillier, ses exigences et ses contraintes
Le travail d'artisan bijoutier-joaillier consiste à proposer des bijoux de toutes les formes et de divers modèles qui témoignent de sa créativité (simples bagues à celles de fiançailles et de mariage, aux colliers, bracelets, broches, boucles d'oreille, pièces de piercing et à bien d'autres), à partir de son propre idée ou de commande de clientèle interne et externe à l'entreprise (particuliers et industriels mais également les boutiques revendeurs, les grands hôtels, etc. ). Pour ce faire, l'artisan fait appel à un lapidaire, ou un spécialiste diamantaire pour la taille des pierres, tandis qu'il assure les étapes de la fabrication proprement dite depuis la phase de préparation (fondre le métal, étudier et élaborer les alliages), à la phase de finition (polissage et limage), en passant par la mise en forme du métal (laminage, étirage, pliage, cintrage, martelage), à l'usinage (perçage, fraisage, meulage, grattage et moletage). Dans le cas d'une parure, il aura à donner éventuellement une forme aux pierres par taillage puis assembler et fixer les divers éléments constitutifs du bijou par sertissage, soudage et électrolyse.
Les avantages du métier…
Cela est un métier qui peut être exercé par les deux sexes et qui développe le plus de compétences entre autres, la créativité, encore plus car ce métier évolue avec la mode et la technologie d'où la possibilité d'extension vers de nouveau matériau tel que le bois précieux. Comme débouchés, plusieurs options de secteurs d'activité se présentent, à savoir : atelier de sertissage en haute joaillerie, bijouterie fantaisie, bijouterie précieuse, création de protypage et de joaillerie (bijoutier-joaillier), lapidairerie (bijoutier lapidaire diamantaire), orfèvrerie, et réparation de bijoux.
… mais de nombreux aléas aussi
Le travail d'un bijou exposerait l'artisan au risque de dégradation de sa santé sous les effets des gaz nocifs dans la phase de préparation et des poussières du polissage pendant la phase de finition. L'artisan est souvent submergé car il fait tout et ses horaires sont quelquefois irréguliers pour honorer les commandes passées par ses clients. En termes de débouché, les postes se font rares dans ce métier car le renouvellement des ressources se fait uniquement à la suite de départ à la retraite. Dans l'industrie, le travail est routinier et destiné à des agents d'exécution, il n'y a pas de développement de l'être humain. Remarquons que la dépendance aux autres spécialistes est inévitable car tous les ouvriers n'ont pas toutes les aptitudes requises et les matériels adéquats. Il faut souligner, à la fin de cet exposé, que notre pays, l'Algérie, a la chance de posséder une zone aurifère découverte au courant des dernières années dans le grand massif du Hoggar, dans notre grand Sud saharien. Son exploitation est un peu difficile, mais les potentialités sont intéressantes pour développer le métier artisanal de l'or, car la main-d'œuvre existe ainsi qu'une grande tradition qui remonte très loin dans l'histoire de l'Algérie.


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