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De «l'eau» dans les engrais phosphatés
Société mixte algéro-espagnole à Annaba
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 02 - 2011

, Premier syndicat véritablement offensif pour la défense des droits des travailleurs depuis la création de l'entreprise Asmidal il y a plus de 30 ans, acteur majeur dans la refondation social depuis l'avènement du partenaire espagnol, le groupe de syndicalistes de la société mixte algéro-espagnole Fertial se prépare à relever un nouveau défi. Il interviendra le 6 février 2011 avec les négociations que les deux parties sont appelées à entamer sur les dispositions de la convention collective. Signée en janvier 2008, celle-ci est arrivée à expiration le 31 décembre 2010. D'où la question que se posent les travailleurs de la plateforme des complexes engrais phosphatés de Annaba et Arzew. Leur syndicat conduit par le secrétaire général M. Zadi, qui a su gérer nombre de métamorphoses, va-t-il radicaliser son discours consensuel initié en 2008 à la veille de la signature de ladite convention ? Des métamorphoses, les syndicalistes de la filiale Algérie, propriété à 66% du capital social du groupe espagnol Fertibéria et à 34% du groupe algérien Asmidal depuis le 4 août 2005, en ont connu plusieurs. Leurs positions intransigeantes dans la défense des intérêts des travailleurs ont fait le tour des médias. L'on est loin des compromissions d'il y a quelques années sous la gestion du groupe Asmidal. Avec la radicalité de la position qu'on leur connaît, le collège actuel syndical a déjà annoncé les couleurs. Il a appelé à la révision de pas moins de 20 articles de la convention collective dès le 6 février 2011. En point de mire, la valorisation des postes et les augmentations de salaires et des indemnités. La bonne santé financière de Fertial, qui ces dernières années enregistre des succès sur le marché mondial des engrais phosphatés, permet de dire que l'employeur n'hésitera pas à répondre favorablement. Cette bonne volonté, il l'a déjà démontrée ces derniers mois en procédant au recrutement de 100 jeunes diplômés universitaires en remplacement d'un même nombre de salariés partis à la retraite.
Cependant, sur ces négociations planera certainement l'ombre des 300 employés d'une société sous-traitante au complexe des engrais phosphatés Fertial de Annaba depuis au moins deux années, ils ont entamé ces derniers jours un mouvement de grève. Hier lundi, ils ont pris position devant le siège de la direction générale Fertial Annaba pour un sit-in. Cette société sous- traitante a été sollicitée par Fertial pour différents travaux de main d'œuvre au niveau de l'unité de conditionnement des engrais. Sans encadrement syndical et un quelconque justificatif à même de leur permettre de défendre ce qu'ils estiment être un droit de par leur position de salariés extra-Fertial, ils revendiquent leur intégration dans les effectifs de la société algéro-espagnole. Ce faisant, ces 300 travailleurs tentent d'imposer cette revendication en adoptant la même démarche que leurs camarades du complexe sidérurgique ArcelorMittal. Leur mot d'ordre n'a pas eu le même succès que ces derniers. Mais ce n'est qu'une question de temps avec l'éventualité d'une radicalisation du mouvement. Ces 300 salariés se sont retrouvés porteurs d'un ras-le-bol général. Cela pourrait même être le prochain combat du syndicat de l'entreprise pour un plus grand nombre d'embauches. Il faut dire que dans le collège conduit par M. Zadi, l'on est plus au désenchantement et au scepticisme dans le conduite des affaires des travailleurs. Mieux, ces syndicalistes ont dépassé le cap de l'individualisme pour parler à leur base de l'impérative nécessité de répondre aux réalités économiques garantes des distributions sociales. Elles seront négociées le 6 février prochain. Ce qui explique le pourquoi de la demande des syndicalistes de valoriser les postes de travail et de revoir à la hausse les salaires et les indemnités. Deux revendications qui, avec celles des salariés en colère de la société sous-traitante, représentent de l'eau dans les engrais phosphatés de Fertial. «Ces travailleurs n'ont aucune relation de travail avec notre société. Ils sont employés par une société sous-traitante que nous avons sollicitée pour une prestation de service», a indiqué un des cadres dirigeants de Fertial à propos d'une éventuelle intégration des 300 grévistes. Dans leurs déclarations, ces derniers ont dénoncé ce qui s'apparente à une véritable exploitation de l'homme par l'homme. Plusieurs d'entre eux ont affirmé qu'au-delà des bas salaires et indemnités de restauration et transport qu'ils perçoivent de leur employeur, il y a les risques sur leur état de santé. Selon eux, rien n'est fait par leur employeur pour les pourvoir en habillement professionnel à même de les protéger des nuisances générées par l'exploitation des engrais phosphatés (ensachage). En fait, par leur mouvement, ces travailleurs grévistes mettent sous les feux de la rampe la société Fertial dont le partenaire algérien n'a d'autres soucis que de comptabiliser les dividendes que lui procure ce partenariat avec les Espagnols.

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